EnFrance, les populations de phasmes ne comportent que des femelles, pas de mĂąles. Elles peuvent pondre des oeufs fertiles sans fĂ©condation, mais qui n’engendreront que des individus de mĂȘme sexe.Ce mode de reproduction s’appelle la « parthĂ©nogĂ©nĂšse thĂ©lytoque ». Une femelle se reproduit donc seule, ce mode de reproduction est dit

EmballĂ©, c'est datĂ© Contrairement aux autres aliments Ă  l'exception du miel, les Ɠufs n'ont pas de date limite de conservation, mais une date de consommation recommandĂ©e DLCR. On peut les manger jusqu'Ă  28 jours aprĂšs la ponte, mais cette date s'Ă©tire Ă  quelques semaines supplĂ©mentaires si l’Ɠuf est conservĂ© au rĂ©frigĂ©rateur et si sa coquille reste intacte. L'odeur d'un Ɠuf indique Ă©galement s'il est pĂ©rimĂ© ou encore frais la fameuse odeur de l’Ɠuf pourri. Pour estimer la fraĂźcheur d'un Ɠuf Ă  coup sĂ»r, jetez donc un Ɠil Ă  la boĂźte, oĂč est indiquĂ©e la date limite de consommation recommandĂ©e. Le grand plongeon Si vous n'avez plus l'emballage de votre Ɠuf, recourez Ă  un test bien connu noyez-le dans un verre d'eau. S'il coule comme une pierre, bonne nouvelle il est frais et peut mĂȘme ĂȘtre consommĂ© cru. S'il nage entre deux eaux, il est moyennement frais, mais reste consommable moyennant une cuisson. Enfin, s'il flotte, sa date de pĂ©remption est dĂ©passĂ©e ne le mangez sous aucun prĂ©texte. L'essai son Toc, toc ! Avec ce test, il ne s'agit pas de vĂ©rifier si votre Ɠuf contient un poussin, mais d'Ă©couter le son qu'il produit quand vous le secouez ou le tapotez lĂ©gĂšrement prĂšs de votre oreille. La bonne rĂ©ponse pas de bruit du tout. Si vous entendez un flottement, c'est que votre Ɠuf est pourri. Et si un bec sort, posez-vous des questions sur votre rĂ©frigĂ©rateur ! Le crash test Un test pour les durs Ă  cuire qui va pulvĂ©riser tout soupçon sur la fraĂźcheur de votre Ɠuf cassez-le dans une assiette. Si le jaune de l’Ɠuf est bien bombĂ© et a une couleur normale, vous pouvez l'incorporer dans une omelette ou une pĂąte Ă  gĂąteau. En revanche, si le jaune d’Ɠuf s'Ă©tale et que le blanc est trop liquide, ne prenez pas de risque direction poubelle ! Avec ces 4 astuces, vous saurez dĂ©sormais si un Ɠuf est encore bon Ă  manger sans crainte d'intoxication alimentaire !
Nousavons vu un phasme en train de naitre. Au dĂ©but on avait que les Ɠufs, ils sont nĂ©s pendant les. Ecole de BellĂȘme. Aller au contenu | Aller au menu | Aller Ă  la recherche « Information de l'APE-le cross du collĂ©ge » Les phasmes. Par ecole-belleme le jeudi 16 novembre 2017, 16:47 - Lien permanent. Dans la classe de moyenne et grande section, il y a un Ă©levage 1L’élucidation de mon Ă©nigme est proche. Celle-ci, on s’en souvient, consistait Ă  se demander si l’affirmation des Kasua selon laquelle le casoar Ă©tait le jardinier de la forĂȘt » Ă©tait un constat naturaliste ou un constat mystique ? 2Suivant Ă  la lettre l’exigence imposĂ©e par Bachelard, je me suis donc efforcĂ©e d’isoler les conditions » dans lesquelles s’inscrit la production de cette connaissance kasua. Cependant, il a fallu convenir combien il Ă©tait impossible d’isoler prĂ©cisĂ©ment certaines » conditions parmi d’autres ou plutĂŽt que d’autres, et ce, quel que soit l’angle d’approche de la vie des Kasua, des relations qu’ils entretiennent entre eux ou avec les ĂȘtres peuplant leur environnement forestier. En conclusion de cette enquĂȘte, il est apparu finalement que la fameuse condition Ă  isoler » Ă©tait prĂ©cisĂ©ment l’indissociabilitĂ© des conditions – sociales, Ă©cologiques et cosmologiques-, l’ontologie kasua fondĂ©e sur un Ă©quilibre relationnel dĂ©licat ne dissociant pas le sujet social du des sujets Ă©cologique et cosmique. 1 Pour une Ă©tude comparative de l’anthropologie du rĂȘve, cf. Poirier 1999, Lohman Ă©d. 2003, Lohman ... 3Aussi pour Ă©lucider mon Ă©nigme et donc conclure ce prĂ©sent travail, il me faut dĂ©sormais me prĂȘter Ă  une analyse Ă©pistĂ©mologique du savoir Ă©cologique kasua et montrer en quoi cette indissociabilitĂ© des conditions » reprĂ©sente bien la condition de dĂ©termination prĂ©cise qui a gouvernĂ© la production de leurs connaissances ». Autrement dit, il m’appartient de montrer en quoi le paradigme kasua promouvant l’ambivalence ontologique exerce une incidence prĂ©cise » sur la formulation et la mise en Ɠuvre de leur savoir Ă©cologique. Les activitĂ©s oniriques Ă©tant les activitĂ©s fondant et entretenant cette ambivalence ontologique, c’est-Ă -dire les activitĂ©s fondant et entretenant les processus d’identification et la logique relationnelle si singuliers des Kasua, je vais m’appliquer Ă  mesurer leur dĂ©termination, d’une part, sur l’acquisition des connaissances et, d’autre part, sur les relations qu’elles instaurent durablement entre/avec tous les ĂȘtres cohabitant la forĂȘt. En somme, je vais tenter de montrer en quoi le rĂȘve1 kasua renferme le secret de leur plus grande ? aptitude Ă  prĂ©server la prĂ©sence humaine et la diversitĂ© biologique tropicale dans un environnement forestier aussi complexe que fragile. LE RÊVE, QUINTESSENCE DU PARADIGME COSMOLOGIQUE KASUA 4Les activitĂ©s oniriques reprĂ©sentent, pour les Kasua, la quintessence de leur cosmologie. Certains affirment volontiers que nous rĂȘvons, les esprits existent », tandis que d’autres voient la chose d’un autre Ɠil et proclament que les esprits existent, nous rĂȘvons ». En fait, tout un chacun convient que les rĂȘves non seulement instituent l’existence d’une autre rĂ©alitĂ©, en l’occurrence invisible/spirituelle, mais aussi que les rĂȘves tĂ©moignent au quotidien de cette autre rĂ©alitĂ© invisible comme de l’autre entitĂ© invisible qui les habite le hon. 5L’univers se dĂ©double. À l’image de l’individu, le monde forestier visible se double d’un monde invisible perçu comme son image en miroir les esprits qui l’habitent recouvrent la forme humaine, partagent les mĂȘmes traits Ă©cologico-culturels, Ă©voluent dans un environnement composĂ© des mĂȘmes espĂšces forestiĂšres. 6L’univers se trouble. Car si les activitĂ©s oniriques instituent les deux rĂ©alitĂ©s comme leur interdĂ©pendance, elles instituent l’entiĂšre permĂ©abilitĂ© de leurs frontiĂšres, puisque tous les individus kasua sans exception, comme les esprits, sont dotĂ©s de cette aptitude de rĂȘver, de franchir la frontiĂšre et de participer Ă  l’autre rĂ©alitĂ©. 7L’univers se renverse. En franchissant la frontiĂšre et donc en intervenant dans l’autre univers, l’individu, visible ou spirituel, perd en effet son identitĂ© originelle d’humain pour revĂȘtir une autre identitĂ©, celle que perçoivent de lui les humains endogĂšnes Ă  l’autre rĂ©alitĂ©, Ă  savoir celle des gibiers dont la condition d’ĂȘtre tuĂ© et mangĂ© par l’homme est similaire dans les deux univers. 2 Une instabilitĂ© ontologique de l’ĂȘtre que l’on rencontre Ă©galement en Amazonie, cf. A. C. Taylor 1 ... 8En somme, tant que les frontiĂšres sont respectĂ©es par les diverses entitĂ©s, les deux univers identiques s’entretiennent dans une symĂ©trie parallĂšle et les identitĂ©s de chacun restent stables. En revanche, dĂšs que ces mĂȘmes frontiĂšres sont franchies, la symĂ©trie est croisĂ©e automatiquement entraĂźnant simultanĂ©ment une inversion structurale des identitĂ©s et de la relation le tueur et mangeur visible devient un gibier pour l’humain spirituel, et rĂ©ciproquement, un tueur et mangeur spirituel devient un gibier pour l’humain visible. Ce phĂ©nomĂšne confĂšre Ă  la rĂ©alitĂ© perceptible » un caractĂšre instable Ă  l’image de l’instabilitĂ© psychique que provoque le rĂȘve chez l’individu, et donc aussi un caractĂšre versatile qui dramatise Ă©tonnamment le quotidien forestier des Kasua2. 9Le double univers se miroite. On se souvient certainement de ces propos surrĂ©alistes recueillis auprĂšs des Kasua, rĂ©vĂ©lant combien ces individus reconnaissent et assument leur identitĂ© duelle comme celle de leur environnement forestier Quand on tue un gibier, nous pensons que c’est un gibier, mais non, on dĂ©couvre par la maladie, qu’ils Ă©taient des hommes-esprits et nous alors, nous serons leur gibier et nous serons mangĂ©s. » Mais ces propos ne vont-ils pas encore plus loin, en rĂ©vĂ©lant Ă©galement combien cette reconnaissance de la dualitĂ© qu’ils habitent et qui les habite les contraint Ă  assumer la relation de causalitĂ© qui peut s’établir potentiellement entre le fait de chasser et d’ĂȘtre chassĂ© Ă  leur tour ; entre le fait de vivre et de mourir ; et au-delĂ  entre la vie visible et la vie invisible qui s’entretiennent dans une relation de rĂ©ciprocitĂ© en miroir fondĂ©e sur l’interdĂ©pendance liant la vie nocturne Ă  la vie Ă©veillĂ©e ? cf. planche 18. 10L’humanitĂ© kasua s’endette. Cette relation de rĂ©ciprocitĂ© pose l’humanitĂ© en Ă©ternelle dĂ©bitrice puisque les communautĂ©s spirituelles sont les dĂ©tentrices et les donatrices du gibier ainsi que du processus vital de la reproduction. 11InstabilitĂ© ontologique et rĂ©ciprocitĂ© des relations sont bien les deux traits fondamentaux qui rĂ©sumeraient au mieux, c’est-Ă -dire idĂ©alement, les principes qu’instaurent les activitĂ©s oniriques et qui, par consĂ©quent, animent et structurent le paradigme kasua. Aussi, c’est Ă  partir de ces deux traits fondamentaux que je mĂšnerai mon analyse Ă©pistĂ©mologique. En montrant tout d’abord, comment cette instabilitĂ© ontologique produite par les rĂȘves agit positivement sur l’acquisition des connaissances et la reconnaissance des ĂȘtres forestiers. Enfin, en rĂ©vĂ©lant le rĂŽle crucial du poids de la dette gĂ©nĂ©rĂ© par le principe idĂ©al de la rĂ©ciproque dans la pĂ©rennitĂ© de ce savoir Ă©cologique et de son objet la biodiversitĂ© forestiĂšre. LE RÔLE DES RÊVES DANS L’ACQUISITION DES CONNAISSANCES ET DE LA RECONNAISSANCE DES ÊTRES FORESTIERS 12L’originalitĂ© de la perception kasua rĂ©side certainement dans le fait que l’instabilitĂ© ontologique n’est pas l’exclusivitĂ© d’une seule communautĂ©, spirituelle ou humaine, mais bien des deux puisque chacun de leurs membres respectifs est dotĂ© du pouvoir d’intervenir dans l’autre rĂ©alitĂ©, et donc, dotĂ© du pouvoir d’inverser brutalement les relations et ses termes. Ce qui signifie que l’instabilitĂ© ontologique est double. Elle s’éprouve d’ailleurs Ă  deux niveaux d’une part, dans les matĂ©rialisations qu’empruntent les esprits et les hon humains, et, d’autre part, dans leurs interventions, puisque les esprits comme les hon interviennent opportunĂ©ment dans la vie visible/spirituelle et y demeurent de maniĂšre plus ou moins Ă©phĂ©mĂšre. 13Aussi, pour survivre, autrement dit pour ne pas se voir manger comme un gibier, l’individu doit ĂȘtre Ă  mĂȘme de faire face Ă  cette double instabilitĂ©, dĂ©doublĂ©e. Et nous allons dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir, qu’à dĂ©faut de pouvoir exercer un contrĂŽle direct » sur l’invisible et ses phĂ©nomĂšnes alĂ©atoires, tout individu est appelĂ© Ă  surmonter cette dĂ©ficience en dĂ©veloppant et en mĂ©morisant ses connaissances du monde visible, image en miroir du monde onirique. Quand la connaissance et la reconnaissance de l’invisible passe par la connaissance et la reconnaissance du visible 3 De Waal oppose l’anthropomorphisme animocentrique Ă  l’anthropomorphisme anthropocentrique Le p ... 14À la diffĂ©rence du mĂ©dium-chamane qui contrĂŽle l’évolution de son double dans le monde invisible au point de pouvoir contracter une alliance stable avec les esprits, le commun des mortels kasua ne domine pas les Ă©lucubrations de son hon prĂ©sentĂ© comme un sujet agissant, ni ses manifestations dans le monde onirique qui est le sien. D’ailleurs, ce double a l’embarras du choix. L’éventail des espĂšces fauniques qui s’offre Ă  lui pour se matĂ©rialiser dans le monde invisible est considĂ©rable, surtout si on le compare Ă  celui offert aux individus des tribus voisines qui se limite gĂ©nĂ©ralement Ă  deux animaux le casoar et le porc. Ces deux espĂšces sont Ă©galement investies par le hon kasua, mais pas systĂ©matiquement ni nĂ©cessairement. Il peut prendre l’apparence d’animaux moins remarquables et appartenant Ă  diffĂ©rents rĂšgnes comme les oiseaux, les kangourous arboricoles, les serpents ou encore les rongeurs. Or, compte tenu du contexte dans lequel cette mĂ©tamorphose se rĂ©alise et de son enjeu, cette ampleur du choix et surtout son caractĂšre alĂ©atoire peuvent s’avĂ©rer fortement pĂ©rilleux pour le rĂȘveur puisque, si son hon se fait chasser, il succombera Ă  son tour de ses blessures. Bref, empruntant le point de vue du rĂȘveur, toutes les espĂšces ne constituent pas les mĂ©tamorphoses oniriques idĂ©ales certaines sont dĂ©cidĂ©ment des proies bien trop faciles ou bien trop convoitĂ©es pour Ă©chapper Ă  la prĂ©dation des chasseurs spirituels, d’autant que certains, comme les Sosu, sont connus pour leur redoutable habiletĂ© cynĂ©gĂ©tique. Aussi, Ă  l’image des animaux dont les comportements contribuent de maniĂšre importante Ă  dĂ©terminer la nature et l’intensitĂ© des pressions qui s’exerce sur lui » Waddington 1960, ceux observĂ©s par les doubles des Kasua doivent contribuer Ă  dĂ©terminer l’intensitĂ© des pressions spirituelles qui s’exercent sur eux. C’est pourquoi, dĂšs sa prime enfance, l’enfant kasua reçoit une Ă©ducation qui tend Ă  le protĂ©ger en lui apprenant les rudiments vitaux pour exercer une certaine influence sur son double. Et sa premiĂšre leçon consiste Ă  lui apprendre que l’éducation de l’invisible, et donc de son double, passe par une Ă©ducation du visible, et donc de son soi visible. L’éducation alimentaire est Ă  ce titre exemplaire. À travers elle, l’enfant dĂ©couvre, certes, combien manger un autre signifie ingĂ©rer l’identitĂ© de cet autre, mais surtout combien cette ingestion/identification exerce une incidence directe sur l’identitĂ© que pourrait prendre son double au cours de ses nuits. Son Ă©ducation alimentaire va donc consister Ă  Ă©duquer les identifications que son soi est susceptible d’établir en Ă©tat d’éveil avec les ĂȘtres visibles du quotidien, pour Ă©duquer son hon, donc son rĂȘve. Et compte tenu de son enjeu, cet apprentissage ne cherchera pas Ă  tronquer la rĂ©alitĂ© animale par un anthropomorphisme anthropocentrique3 de Waal 2001, ou encore Ă  produire des trucs de théùtre » pour reprendre l’expression darwinienne. Bien au contraire, assorti le plus souvent de fortes Ă©motions, il va chercher Ă  dresser une Ă©valuation objective » et rigoureuse des qualitĂ©s Ă©thologiques prĂȘtĂ©es Ă  la faune et Ă  l’objet/sujet des rĂȘves, afin que l’enfant s’identifie pleinement au modĂšle animal valorisĂ© et comprenne son action comme son intention, ses attitudes spĂ©cifiques et Ă©cologiques, bref son point de vue singulier et valorisĂ© sur le monde Von UexkĂŒll 1982. Cette Ă©ducation, nous le voyons, constitue un fabuleux mĂ©dia pĂ©dagogique pour inciter l’enfant Ă  acquĂ©rir et Ă  approfondir perpĂ©tuellement ses connaissances Ă©thologiques des ĂȘtres peuplant son environnement forestier, l’accent Ă©tant portĂ© sur les comportements propres Ă  chaque espĂšce comme la lenteur, l’habilitĂ© Ă  se camoufler, la rapiditĂ©, les modes de dĂ©fense, les rĂ©actions face Ă  un prĂ©dateur. Autant de comportements que tout Kasua se doit de connaĂźtre et de ressentir pour s’en imprĂ©gner et imprĂ©gner par lĂ  mĂȘme son double de gibier. 15Autant de connaissances qui lui seront d’ailleurs fort prĂ©cieuses pour reconnaĂźtre la prĂ©sence d’un esprit dans le monde visible. Car, lĂ  encore, Ă  la diffĂ©rence du gusala sele, l’enfant mort-sorcier », susceptible de se mĂ©tamorphoser quand hon lui semble pour dĂ©busquer l’invisible dans le visible, le commun des mortels kasua marchant en forĂȘt n’est jamais sĂ»r de l’identitĂ© que recouvre l’animal qu’il y rencontre. En effet, Ă  l’image du double des Kasua, les esprits interviennent dans le monde visible en empruntant la forme d’une grande diversitĂ© d’espĂšces fauniques la plupart des mammifĂšres, une cinquantaine d’oiseaux, tous les gros reptiles..., en fait, le nombre est si grand que les Kasua ont tendance Ă  affirmer que tous les animaux peuvent ĂȘtre des esprits. 16Cette multiplicitĂ© des matĂ©rialisations potentielles d’un esprit multiplie bien sĂ»r proportionnellement les risques comme les chances qu’encourt un Kasua de tomber nez Ă  nez avec un esprit. Certes, grĂące au mĂ©dium-chamane, certains d’entre eux sont localisĂ©s prĂ©cisĂ©ment dans l’espace territorial, permettant Ă  tout un chacun d’éviter de commettre des erreurs sur la personne, lesquelles lui seraient fatales. Les connaissances ayant trait Ă  cette gĂ©ographie font d’ailleurs l’objet d’une transmission rigoureuse aux jeunes enfants appelĂ©s Ă  les mĂ©moriser Ă  leur tour en se repĂ©rant aux riviĂšres situĂ©es Ă  proximitĂ©, Ă  la prĂ©sence de certaines espĂšces d’arbres, Ă  un relief accidentĂ© et particulier, ou encore Ă  une Ă©motion associĂ©e Ă  la dĂ©couverte du lieu. 17Reste que cette cartographie ne concerne que certains esprits qui ont dĂ©cidĂ© d’habiter longuement un mĂȘme lieu, qui y ont Ă©lu domicile fixe. Or, c’est un choix que ne font pas nĂ©cessairement tous les esprits. Devant cette incertitude, les Kasua sont obligĂ©s de redoubler d’attention afin d’ĂȘtre Ă  mĂȘme d’identifier un comportement Ă©ventuellement Ă©trange qu’exprimerait l’animal rencontrĂ©. Cette capacitĂ© de discernement exige bien sĂ»r du Kasua qu’il dispose de suffisamment de connaissances non seulement sur l’animal en question, mais sur tous les animaux susceptibles d’ĂȘtre un esprit, pour ĂȘtre Ă  mĂȘme de reconnaĂźtre l’éventuel dĂ©tail trahissant sa vraie identitĂ©. Aussi, aux connaissances des comportements typiquement Ă©thologiques, vont s’ajouter les connaissances sur les bruits ou les chants Ă©mis par les animaux, sur leur morphologie, sur leur alimentation, et surtout, comme nous l’avons dĂ©jĂ  notĂ©, sur le comportement spatial propre Ă  chaque animal lequel dĂ©termine ses relations spĂ©cifiques et interspĂ©cifiques. Et toutes ces connaissances seront mises en pratique Ă  chaque rencontre inopinĂ©e avec un animal, car elles constituent autant d’armes pour dĂ©fendre l’observateur de rentrer en relation avec l’ĂȘtre ontologiquement douteux. 18Engager une relation avec un animal-esprit implique, en effet, d’assumer sa rĂ©ciproque qui, si elle est prĂ©visible, n’en demeure pas moins temporellement incertaine et surtout invisible puisqu’elle se rĂ©alisera Ă  l’encontre du hon. Un dĂ©faut d’attention dans le monde empirique est donc fatalement sanctionnĂ© dans l’univers onirique ; un jour ou l’autre, l’ĂȘtre sera victime d’une maladie plus ou moins mortelle. Cette rĂ©alitĂ© conduit les Kasua Ă  ĂȘtre, certes, des observateurs attentifs Ă  chacun de leurs gestes, Ă  tout ce qui les entoure, comme Ă  ceux avec qui ils entrent en relation, mais aussi Ă  garder en mĂ©moire chacune de leurs observations. Car, c’est de cette mĂ©moire auditive, olfactive, visuelle et relationnelle dont dĂ©pend leur guĂ©rison. Pour Ă©tablir le diagnostic et donc pratiquer la cure rituelle appropriĂ©e aux souffrances, le fabolo sena, l’homme de la pente », ne demande-t-il pas au malade ou aux parents de l’enfant malade de se remĂ©morer dans les moindres dĂ©tails, mĂȘme les plus culpabilisants, tous leurs faits et leurs gestes passĂ©s en relation aux ĂȘtres forestiers ? 4 Les rĂ©centes expĂ©rimentations sur les activitĂ©s oniriques des animaux vont dans ce sens. Ces derni ... 19Loin de mener Ă  une perception mystique de l’environnement forestier, l’absence d’une frontiĂšre fixe incite au contraire Ă  l’acquisition de fines et rĂ©elles connaissances comme Ă  leur mĂ©morisation au cours de la vie empirique. Le phĂ©nomĂšne se confirme lorsque la frontiĂšre est franchie par le hon des humains au cours des rĂȘves nocturnes, et ce, pour deux raisons. D’une part, les activitĂ©s oniriques nocturnes, mĂȘme si elles ne sont pas le fait du Kasua conscient, ne s’inscrivent pas en rupture avec celles entreprises par le soi dans la vie Ă©veillĂ©e et, d’autre part, aucune rupture environnementale n’est davantage instaurĂ©e le milieu forestier onirique prĂ©sente les mĂȘmes caractĂ©ristiques Ă©cologiques et les mĂȘmes composantes que celles du milieu forestier visible. Cependant, il est un point plus remarquable encore et sur lequel je voudrais insister les activitĂ©s oniriques et les activitĂ©s Ă©veillĂ©es s’entretiennent dans une dynamique d’acquisition de connaissances qui sans cesse s’auto-alimente, s’auto-rĂ©gĂ©nĂšre, s’auto-rĂ©actualise4. 20D’un cĂŽtĂ©, nous l’avons vu, plus les Kasua dĂ©veloppent leurs connaissances sur les ĂȘtres forestiers, plus ils maĂźtrisent leur identification en Ă©tat d’éveil et les mĂ©morisent, plus ils acquiĂšrent d’influence sur leurs rĂȘves, plus leurs rĂȘves les enrichissent du point de vue de l’animal dont se recouvre le double. D’un autre cĂŽtĂ©, le fait mĂȘme de rĂȘver incite les Kasua Ă  accroĂźtre en Ă©tat d’éveil leurs connaissances de l’environnement forestier, car plus le rĂȘveur sera savant, plus il aura de facilitĂ© Ă  interprĂ©ter et donc Ă  concrĂ©tiser son rĂȘve, si celui-ci est prĂ©monitoire. Cette incitation est bien Ă©videmment suscitĂ©e par l’interprĂ©tation que prĂȘtent les Kasua aux activitĂ©s oniriques et qui explique que, dĂšs leur plus tendre enfance, les Kasua sont appelĂ©s Ă  ĂȘtre attentifs Ă  tout ce qu’ils voient dans le monde onirique comme Ă  se mĂ©moriser ce qu’ils y ont vu et connu. En effet, les rĂȘves nocturnes tĂ©moignent certes de la vivacitĂ© du hon, mais ils peuvent ĂȘtre aussi le mĂ©dia par lequel les esprits communiqueront aux individus endormis des informations tels le lieu oĂč trouver un porcelet, ou encore, l’identitĂ© de l’animal qu’ils vont leur donner. Ces rĂȘves sont fortement dĂ©sirĂ©s car ils expriment pour le rĂȘveur le hon vouloir des esprits Ă  son Ă©gard. Reste que pour tĂ©moigner Ă  la collectivitĂ© du choix dont il a Ă©tĂ© l’objet, l’élu onirique doit percevoir ce don, autrement dit, il doit parvenir Ă  capturer rĂ©ellement l’animal rĂȘvĂ©. Ainsi, chaque rĂȘve va agir comme une vĂ©ritable dĂ©termination, soit Ă  mettre en pratique toutes les connaissances Ă©cologiques oniriques et rĂ©elles dont dispose le rĂȘveur sur l’animal ou sur l’espace gĂ©ographique rĂȘvĂ©, soit Ă  acquĂ©rir davantage de connaissances sur l’animal, s’il est nouvellement rĂȘvĂ©, en parcourant l’environnement forestier dans le but de le rencontrer, en cherchant ses traces ou en localisant les arbres dont les fruits nourrissent la proie promise. 21Les rĂȘves non seulement entretiennent les connaissances biologiques, Ă©thologiques et Ă©cologiques dĂ©jĂ  acquises sur le monde visible, mais les rĂ©actualisent, les enrichissent, les affinent, car de ces connaissances dĂ©pendent la rĂ©ception du don, la concrĂ©tisation de l’élection spirituelle du rĂȘveur. En permettant ainsi au visible d’enrichir le rĂȘve, et au rĂȘve d’enrichir le visible, l’absence de frontiĂšre fixe comme la double instabilitĂ© ontologique agit non seulement de maniĂšre positive sur l’acquisition des connaissances, mais, en agissant de jour comme de nuit, double positivement les opportunitĂ©s d’acquĂ©rir et de mĂ©moriser des connaissances. Quand le cogito du rĂȘveur est liĂ© tout naturellement Ă  son complĂ©ment d’objet5 » 5 Bachelard 1960 124. 6 Les Kasua assimilent ces troubles oniriques Ă  l’eau miroitante d’images floues. 7 On ne manquera pas de faire un rapprochement avec la rĂȘverie parfois par trop enivrante Ă  laquelle ... 22Être Ă  l’écoute de l’univers du rĂȘve et du double onirique exige d’ĂȘtre Ă  l’écoute de l’univers expĂ©rimentĂ© et de son soi visible ». Ces deux Ă©coutes ne sont pas exclusives, elles se complĂštent, s’auto-enrichissent. Elles rĂ©itĂšrent sans contradiction la dualitĂ© de l’individu comme celle de l’univers car elles s’inscrivent dans l’alternance du jour et de la nuit, du rĂȘve et de l’éveil. Parfois pourtant, ces deux Ă©coutes peuvent se confondre dans un mĂȘme instant, dans un mĂȘme lieu. Des instants/lieux particuliers au cours desquels les Kasua parviennent Ă  transcender les deux rĂ©alitĂ©s, leurs deux Ă©tats d’ĂȘtre en Ă©veil. Ces expĂ©riences ponctuelles, leur permettant d’exprimer une unitĂ© d’ĂȘtre, pourraient s’assimiler au rĂȘve Ă©veillĂ© ou encore Ă  la rĂȘverie en tant qu’ activitĂ© onirique dans laquelle une lueur de conscience subsiste » Bachelard 1960. La mythologie kasua ahon de en petits contes dĂ©crivant ces expĂ©riences totales ». Ces derniers mettent en scĂšne des individus fĂ©minins ou masculins, toujours solitaires ou en retrait des autres, somnolant au pied d’un immense arbre, tissant un filet de portage ou confectionnant une flĂšche sur la vĂ©randa. Le plus typique, car redondant, est celui qui dĂ©crit l’individu assis au bord d’une rive lorsqu’il dĂ©couvre dans l’eau6 le beau » visage humain de l’animal-esprit rat, oiseau, couscous, serpent assis au sommet d’un arbre, montrant s’il le fallait encore combien tout ce qui fait voir voit ». L’individu lĂšve la tĂȘte et dĂ©couvre alors l’esprit-animal pourvu de la parole humaine ils entament ensemble une discussion. L’ĂȘtre spirituel peut l’inviter Ă  assister Ă  une cĂ©rĂ©monie, Ă  pratiquer avec lui une activitĂ© de subsistance, et mĂȘme Ă  se marier avec lui. Il peut aussi disparaĂźtre telle une chimĂšre7 en laissant au rĂȘveur un souvenir matĂ©riel de leur rencontre, ou promettre une entrevue ultĂ©rieure. 23Et ce n’est certainement pas un hasard si les Kasua s’adonnent Ă  la rĂȘverie dans les mĂȘmes contextes que ceux dĂ©crits dans les contes, s’ils observent les mĂȘmes attitudes dans l’espoir d’ĂȘtre visitĂ©s Ă  leur tour par de telles chimĂšres assis au bord de la riviĂšre ou au pied d’un arbre, cachĂ©s dans la hutte de guet ou encore sur la vĂ©randa de leur demeure et qu’en ces lieux ils deviennent les auteurs de leur solitude, instants fort rares dans la vie quotidienne kasua. Le corps figĂ© – inanimĂ©-, les yeux toujours fixes – tels ceux d’un mort-, le rĂȘveur semble se perdre dans ses pensĂ©es, comme s’il cherchait Ă  se dĂ©tacher incidemment de son identitĂ© d’humain, seulement, visible. 8 Un phĂ©nomĂšne Ă©motionnel qui n’est pas sans rappeler celui que suscite la cĂ©rĂ©monie gisalo Schieff ... 24Il s’ouvre Ă  la forĂȘt cosmique, il l’écoute. Et soudain, un bruit le rĂ©veille de sa somnolence, ou plutĂŽt l’éveille comme le prodigieux chant du magnifique Paradisier Ă  la gorge d’acier bleu. Cette image sonore, aux tonalitĂ©s effectivement fĂ©eriques, va immĂ©diatement le transporter dans une autre dimension spatiale qu’il va habiter pleinement et tranquillement c’est l’envolĂ©e onirique. Est-ce Ă©tonnant d’ailleurs si les Kasua nomment ce paradisier, uwalo, nom qui signifie, nous le savons, le rĂȘve, moment privilĂ©giĂ© oĂč l’individu goĂ»te Ă  la vie du monde invisible. Entendre son chant, c’est-Ă -dire comprendre sa portĂ©e profonde, transcende automatiquement l’auditeur et par contagion le lieu oĂč il se trouve. L’auditeur rĂȘve en Ă©veil, car, Ă  la diffĂ©rence du rĂȘveur de nuit, ce rĂȘveur est prĂ©sent Ă  sa rĂȘverie il sait que c’est lui qui s’absente, que c’est lui qui devient esprit son propre hon, et donc qu’il peut entendre et comprendre l’esprit et/ou l’animal qui parle et parle en lui. L’émotion est telle qu’elle provoque ses pleurs8. Puis la discussion achevĂ©e, l’homme rĂ©intĂšgre sa rĂ©alitĂ©. Encore troublĂ©, il garde le silence tout en scrutant les alentours forestiers. Ces instants de rĂȘverie sont plus ou moins Ă©phĂ©mĂšres mais, Ă  quelques centaines de mĂštres, un autre son, une autre image, une autre parole provoqueraient d’autres rĂȘves Ă©veillĂ©s, car l’environnement forestier des Kasua regorge d’innombrables prĂ©textes Ă  cette activitĂ© de rĂȘverie. Des prĂ©textes qui constitueront autant d’objets d’identification positive car esthĂ©tique ; qui Ă©veilleront chez lui assez de dĂ©sirs pour surmonter ses cauchemars nocturnes. Car, en effet, aussi cosmique soit-elle, il faut que la forĂȘt parle mais certainement pas que de la prĂ©dation et du cannibalisme, mĂȘme oniriques. Ses phrases doivent composer d’autres images que celle de la laideur, sinon le Kasua risquerait de se laisser mourir de sommeil ! La forĂȘt cosmique doit lui Ă©voquer une certaine beautĂ©, un certain attrait afin qu’il puisse s’y confondre, car cette nature forestiĂšre comme les esprits qui parlent la nuit sont des doubles des Kasuas, qui vivent en eux-mĂȘmes. Aussi pour leur accorder un tel pouvoir et le respecter, encore faut-il que les Kasua puissent et veuillent s’identifier Ă  cette part invisible qui les domine. 25Au fil de ses activitĂ©s oniriques diurnes ou nocturnes, le Kasua investit ainsi tous les ĂȘtres composant la forĂȘt de son esprit rĂȘveur, de son double cosmologique car, selon Bachelard le cogito du rĂȘveur est liĂ© tout naturellement Ă  son complĂ©ment d’objet » 1960 124. Pour s’en convaincre, il suffirait peut-ĂȘtre de dĂ©crire le costume cĂ©rĂ©moniel que revĂȘtent les Kasua. Il se compose de plumes, de fourrures, de coquillages, d’écrevisses, de feuilles, d’écorces, de lianes, de frondes, de fruits, de terres. Autant de matĂ©riaux qui Ă©voquent les cascades, les montagnes, les cavitĂ©s rocheuses, la canopĂ©e, qui dĂ©clinent quatre couleurs le rouge, le jaune, le blanc, le noir, sans oublier la plume ou le fruit rouge, placĂ©s sur un ressort au sommet de la coiffe du danseur symbolisant le pĂ©nis de Sito, comme les Sosu habitant le sommet de Bosavi, sans oublier non plus les dessins recouvrant l’écorce frappĂ©e longiforme placĂ©e au-devant de l’entrejambe des danseurs, qui reproduisent le vagin-anus d’Hapano, les pattes du casoar, la prĂ©sence des Isanese. Devant cette richesse exubĂ©rante d’élĂ©ments forestiers dont se recouvrent avec fiertĂ© les danseurs kasua, comment ne pas reconnaĂźtre leur dĂ©sir et leur volontĂ© d’ĂȘtre les dĂ©positaires de la valeur de la diversitĂ© des formes de vie qui porte en elle leur parcelle de divinitĂ©, la parole de leurs origines, celle Ă  laquelle ils ne peuvent que rĂȘver. Quand l’ĂȘtre forestier est reconnu comme l’alter ego » de l’homme 9 Cette absence de discontinuitĂ© bio-ontologique dans la perception kasua contraste Ă©tonnament avec ... 26Ainsi, en instituant les ĂȘtres forestiers comme le complĂ©ment d’objet onirique des individus, c’est-Ă -dire comme leur double, dissemblable et pourtant identique, les activitĂ©s oniriques posent ces ĂȘtres comme les alter ego des Kasua. Leur systĂ©mique trahit, fondamentalement, cette perception Ă©galitaire en n’instituant aucune hiĂ©rarchie entre les diffĂ©rents ĂȘtres, en ne procĂ©dant pas par inclusion. Elle se prĂȘte davantage en effet Ă  une Ă©numĂ©ration exhaustive, Ă©tablissant nĂ©cessairement une relation d’identification entre la personne qui nomme et l’ĂȘtre nommĂ©. Une identification facilitĂ©e, il est vrai, par la nomenclature des ĂȘtres vivants ou spirituels puisqu’elle exhibe un formidable polysĂ©misme l’individu kasua pouvant se nommer d’aprĂšs le gĂ©nĂ©rique d’une herbacĂ©e, l’herbacĂ©e par celui d’un oiseau, le mammifĂšre par celui d’une montagne, etc. Une identification facilitĂ©e par le mĂȘme vocabulaire dĂ©crivant leurs divers comportements celui-ci ne dissociant pas, c’est-Ă -dire ne distinguant pas linguistiquement, les comportements que nous qualifions d’éthologiques de ceux qualifiĂ©s d’ethnologiques, ou encore de religieux. À titre d’exemple, la prĂ©dation cannibale que les Kasua exercent sur l’homme ne se diffĂ©rencie ni de la prĂ©dation cannibale exercĂ©e sur le gibier, ni de celle que le gibier pratique sur un autre gibier. Finalement, l’identification est Ă©galement facilitĂ©e par la terminologie s’appliquant Ă  la description morphologique de tous les ĂȘtres peuplant l’univers forestier. Qu’ils soient vĂ©gĂ©taux ou animaux ces ĂȘtres sont constituĂ©s » par les mĂȘmes mots, ils sont parcourus par les mĂȘmes couleurs de la vie et de sa double origine le jaune et le rouge. Ils sont surtout traversĂ©s par la mĂȘme substance Ă  l’origine de la fertilitĂ© de la vie comme Ă  sa perpĂ©tuation, l’ibi. Une substance qui pourrait ainsi s’assimiler Ă  une sorte d’ADN universel, Ă  un dĂ©nominateur commun, et surtout suffisamment commun Ă  tous les ĂȘtres de la forĂȘt pour que les Kasua se prĂȘtent volontiers Ă  de nombreuses substitutions d’organes ou de substances dans leurs oracles ou dans leur rituel9. 27Cette communautĂ© des traits et du trait universel prĂȘtĂ©e Ă  tous les ĂȘtres est certainement troublante et peut-ĂȘtre a-t-elle troublĂ© effectivement le lecteur tant j’ai tentĂ©, dans l’écriture de cet ouvrage, de rendre compte de cette apprĂ©hension singuliĂšre, de rendre compte de cette ambivalence qui ne permet pas d’affirmer avec certitude une prĂ©valence du social sur l’écologique ou inversement de l’écologique sur le social. Cependant, cette ambivalence ne fait pas signe de confusion. Les animaux et les plantes sont reconnus dans leur diffĂ©rence individuelle et singuliĂšre comme nous l’enseignent les centaines de taxons que couvre la classification kasua. Cette derniĂšre ressemble davantage, il est vrai, Ă  un buisson touffu » pour reprendre l’expression de Jay Gould 1991 22-34, plutĂŽt qu’à un bel arbre Ă©volutif » Haeckel 1866 nommĂ© Ă©galement cĂŽne Ă  diversitĂ© croissante » oĂč les diffĂ©rents ĂȘtres nommĂ©s s’inscriraient dans une hiĂ©rarchie doublĂ©e d’une hiĂ©rarchie Ă©volutive. La reconnaissance des ĂȘtres comme alter ego » participe bien Ă©videmment Ă  confĂ©rer Ă  leur systĂ©mique cet aspect buissonnant et non hiĂ©rarchisĂ©, comme le fait aussi, et plus fondamentalement, leur cosmogenĂšse qui n’institue pas de phylogenĂšse linĂ©aire. En effet, si la base du rĂȘve » nous dĂ©crit la crĂ©ation du monde, laquelle a d’ailleurs dĂ©butĂ© par la formation de la terre puis celle de la multitude des hommes-arbres dans leur indiffĂ©renciation, elle se tait sur l’ordre ayant procĂ©dĂ© Ă  la naissance du premier couple d’humains et Ă  celle des animaux comme si toutes ces espĂšces Ă©taient des gĂ©nĂ©rations spontanĂ©es et s’entretenaient dans une indiffĂ©renciation ontologique originelle. D’ailleurs, ne les retrouve-t-on pas directement habitant et partageant une mĂȘme demeure ? Ainsi, en passant sous silence l’ordre temporel de leurs naissances, la cosmogenĂšse ne permet pas au temps, et a fortiori au temps linĂ©aire, d’imposer ses catĂ©gories comme ses discontinuitĂ©s pour ordonner ces ĂȘtres vivants. Pas davantage la gĂ©omorphogenĂšse, nous l’avons vu, n’institue de gĂ©ologie assez profonde historiquement pour asseoir une perception Ă©volutionniste linĂ©aire. C’est d’un autre principe que va naĂźtre la diffĂ©renciation des ĂȘtres comme des espĂšces l’occupation spatiale diffĂ©renciĂ©e. Elle seule est retenue dans la cosmogenĂšse pour instaurer entre la multitude des ĂȘtres du territoire, quels que soient leur genre, leur famille, leur rĂšgne, la discontinuitĂ© nĂ©cessaire et suffisante Ă  l’identification de leurs diffĂ©rences respectives. Elle seule va donc instituer soudainement la prolifĂ©ration de la diversitĂ© des ĂȘtres. Il n’est donc pas Ă©tonnant que le mĂȘme principe fondateur de la diffĂ©renciation organise la systĂ©mique kasua et confĂšre Ă  la base de leur classification ce caractĂšre – non seulement touffu mais aussi si dense chaque taxon/arbre faisant-donnant une place/un nom Ă  l’ĂȘtre qui l’occupe particuliĂšrement. Cette largeur considĂ©rable de la base taxonomique kasua traduit ainsi une histoire des formes de vie qui se rapproche Ă©tonnamment du nouveau modĂšle scientifique qualifiĂ© diversification et dĂ©cimation ». En effet, nĂ© de la relecture du fameux Schiste de Burgess en Colombie britannique et de sa faune fossilisĂ©e, ce modĂšle propose une inversion du cĂŽne de croissance en affirmant que la gamme maximale des possibilitĂ©s anatomiques s’épanouit lors de la premiĂšre poussĂ©e de diversification » Jay Gould 1991 44. 28Au regard de cette nouvelle ontogĂ©nĂšse du monde vivant et de l’iconographie qui la traduit Jay Gould 1991 44, l’aspect horizontal de la classification kasua ne peut donc prĂ©juger de leur capacitĂ© cogitive Ă  nommer, classer, hiĂ©rarchiser Berlin 1972. VĂ©ritable Ă©loge Ă  la diversification et surtout Ă  sa reconnaissance, leur taxonomie reflĂšte davantage combien les Kasua apprĂ©hendent les ĂȘtres de l’environnement en tant que simples et fins observateurs, ou inversement, combien ils dotent chacun des ĂȘtres vivants de leur territoire d’une autonomie d’ĂȘtre et d’action qui leur est propre. D’ailleurs l’histoire naturelle kasua ne cesse de le rĂ©pĂ©ter ce sont les oiseaux qui ont expulsĂ© le casoar de la canopĂ©e, ce sont les animaux eux-mĂȘmes qui ont procĂ©dĂ© Ă  la distribution raisonnĂ©e de leurs niches Ă©cologiques respectives ! Quand les Kasua laissent parler la nature » l’ĂȘtre forestier est un ĂȘtre relationnel 10 Une reconnaissance qui choquerait certaines sociĂ©tĂ©s comme cette sociĂ©tĂ© des Highlands non nommĂ©e ... 29AndrĂ©-Georges Haudricourt ne s’y trompait pas lorsqu’il s’était exclamĂ© Ă  la lecture de mes premiĂšres donnĂ©es que les Kasua laissent parler la nature » ! La terminologie des oiseaux et des amphibiens en tĂ©moignerait assez. Leur nom est celui qu’ils se sont choisi eux-mĂȘmes Tous parlent par le nom qu’ils portent, Ă©coute ! », me signalaient systĂ©matiquement les Kasua. Chaque ĂȘtre forestier est reconnu dans son individualitĂ© propre, c’est-Ă -dire dans sa personnalitĂ© Ă©cologique et comportementale singuliĂšre, et les activitĂ©s oniriques contribuent Ă  cette individualisation, car le rĂȘve pour les Kasua est une expĂ©rience de la mĂ©tamorphose, non de la projection anthropomorphique. En rĂȘvant, les Kasua empruntent Ă  l’animal, investi par leur double, ses yeux, son odorat, son ouĂŻe, ses attitudes alimentaires, sexuelles, aussi l’apprĂ©hension de ses ennemis, autrement dit, les rĂȘveurs bĂ©nĂ©ficient des sens de l’autre pour vivre, ressentir, s’enrichir d’un autre point de vue, d’un autre point d’écoute sur le monde, d’un autre comportement sur le monde. En rĂȘvant en Ă©veil, ils reconnaissent que l’autre est susceptible d’échanger des mots, des visions, des Ă©motions, des biens parfois. Ceci explique combien les Kasua reconnaissent avec une estime certaine que ce sont les oiseaux qui leur ont appris Ă  chanter, que ce sont les chiens qui leur ont appris Ă  chasser, ou encore que ce sont les palmiers qui leur ont offert les armes. Mais aussi, qu’ils aient pu emprunter au monde animal certains de leurs comportements observĂ©s ou rĂȘvĂ©s. Les Kasua affirment avec une Ă©tonnante spontanĂ©itĂ©10 avoir ainsi copiĂ© leur technique d’exoprĂ©dation sur celle pratiquĂ©e par l’Aigle de Nouvelle-GuinĂ©e, leur danse cĂ©rĂ©monielle gisala sur la danse nuptiale des paradisiers, l’usage d’une liane servant de grattoir en observant le Couscous tachetĂ© peyo qui l’utilisait Ă  cette fin... 30C’est dire Ă  quel point les Kasua reconnaissent la diversitĂ© des relations que ces ĂȘtres – ainsi que leur double – sont susceptibles d’entretenir entre eux comme avec les autres. Prises isolĂ©ment, c’est-Ă -dire prises dans leur dimension intra-espĂšce, ces relations nous parlent d’homo-, d’uni-et de bi-sexualitĂ©, de stĂ©rilitĂ©, de transmutation, de monogamie et de polyandrie, de vie sociale, de famille et de cĂ©libat, de sournoiserie et de vengeance, de migration et de spĂ©ciation allotropique Ă  l’image d’ailleurs de ce qu’ont observĂ© les clans kasua. Prises dans leur dimension infra-espĂšces, elles Ă©voquent la concurrence tant animale que vĂ©gĂ©tale, le parasitisme exprimĂ© Ă  titre d’exemple par les fourmis et leur hĂŽte, l’arbre haposa ; le commensalisme les porcs et les chiens reprĂ©sentant les commensaux par excellence en profitant de la nourriture des autres, tandis que le martin-pĂȘcheur fait figure, pour les Kasua, de commensal informant l’homme de la prĂ©sence d’anguilles ; la synecie, au sens oĂč les Kasua considĂšrent que la diffusion zoochore de plus de 431 espĂšces d’arbres instaure entre les multiples animaux concernĂ©s et les plantes une relation neutre, Ă  la diffĂ©rence de la symbiose dont l’exemple paradigmatique cher aux Kasua est reprĂ©sentĂ© bien Ă©videmment par la relation positive qu’entretiennent le casoar et la forĂȘt. L’animal ne se contente pas en effet de disperser les graines des essences arborescentes, il les fertilise grĂące Ă  son systĂšme digestif capable de rĂ©gĂ©nĂ©rer les fruits qu’il avale. Et ses dĂ©jections tĂ©moignent s’il le fallait du succĂšs de sa capacitĂ© gestante, du succĂšs de sa fĂ©conditĂ© ! N’est-ce pas dans ses excrĂ©ments, empruntant le mĂȘme chemin que celui de ses Ɠufs si Ă©tonnamment verts, oĂč bourgeonnent les jets tout aussi verts des arbres re-procréés ? Les Kasua nommeront d’ailleurs ces jets esale, ce qui signifie certes rejet » mais aussi progĂ©niture », enfants » ! Enfants, donc, du casoar dont le cloaque est dĂ©signĂ© par un terme symbolisant dĂ©cidĂ©ment bien son potentiel reproducteur dotĂ© d’un principe masculin et fĂ©minin anus-vagin. 11 C’est bien cette considĂ©ration qui m’a conduite Ă  Ă©laborer une nouvelle approche des savoirs locau ... 31Ainsi, laisser parler la nature », comme laisser parler la nature qui parle en chacun d’eux, signifie pour les Kasua reconnaĂźtre l’essence mĂȘme de tous ces multiples et divers composants du milieu forestier ce sont des ĂȘtres relationnels, c’est-Ă -dire des ĂȘtres qui, quels que soient leur rĂšgne, leur genre, leur espĂšce rentrent constamment en relation avec l’autre, lui-mĂȘme pouvant appartenir Ă  un autre rĂšgne, Ă  un autre genre, une autre espĂšce. Cette dĂ©finition de l’ĂȘtre forestier explique certainement que les connaissances des Kasua sont trĂšs souvent plus riches que celles dĂ©tenues par les botanistes, ou encore par les zoologues dont le savoir Ă  propos de nombreuses espĂšces papoues dĂ©coule d’observations menĂ©es sur des animaux en captivitĂ©, c’est-Ă -dire hors milieu, hors relations. Le savoir kasua ne se contente donc pas de dresser un inventaire exhaustif et statique des espĂšces peuplant l’environnement. Il est un savoir processuel et dynamique qui se fonde sur les relations interactives liant les ĂȘtres avec les autres, que ces autres soient vĂ©gĂ©tal, animal, humain ou spirituel11. 32Il est finalement un savoir organisĂ© car, Ă  l’image du savoir Ă©cologique, il ordonne l’ensemble de ces relations d’aprĂšs une certaine dĂ©finition de la relation. Quand le pĂ©nis de Sito qualifie les relations et les ordonne 33En effet, aussi multiples et complexes soient ces inter-relations – elles peuvent s’enchevĂȘtrer ou encore se dĂ©multiplier – elles ne sous-entendent pas pour les Kasua une organisation » anarchique. Elles rĂ©vĂšlent au contraire le degrĂ© d’organisation qu’ils prĂȘtent Ă  leur Ă©cosystĂšme forestier, ou plus justement, elles rĂ©vĂšlent le degrĂ© d’organisation que Sito a prĂȘtĂ© Ă  l’ensemble des ĂȘtres vivants lorsqu’il se sĂ©para de son pĂ©nis, porteur de la fertilitĂ© sexuelle universelle. Nous nous en souvenons certainement. La diffusion de son ibi avait non seulement assujetti tous les ĂȘtres vivants, dont les humains, Ă  une mĂȘme relation – la relation trophique-, mais aussi avait pris soin d’ordonner tous ces ĂȘtres d’aprĂšs les relations trophiques qui les liaient entre eux. Ainsi, en suivant son ordonnancement – que j’avais qualifiĂ© alors de chaĂźne alimentaire – nous rencontrons d’abord le ver de terre capable, par son caractĂšre hĂ©tĂ©rotrophe, de dĂ©composer toute matiĂšre organique morte et de la ramener finalement Ă  ses composĂ©s minĂ©raux vivants. Lui succĂšdent les centaines d’espĂšces arborescentes autotrophes, c’est-Ă -dire fabriquant Ă  partir de la graisse terrestre » des substances organiques comme les fruits et les feuillages, consommĂ©s par la faune, phytophage Ă  plus de 70 %, reconnue aussi comme productrice secondaire, en procurant l’alimentation Ă  l’homme occupant la place du consommateur au plus haut niveau trophique. Bref, en retenant la relation trophique comme critĂšre opĂ©rant, Sito ordonne les ĂȘtres vivants d’aprĂšs les mĂȘmes divisions dĂ©gagĂ©es par la synĂ©cologie, Ă  savoir les trois compartiments biotiques de l’écosystĂšme les destructeurs, les producteurs et les consommateurs. D’ailleurs, il accorde Ă  l’humanitĂ© la mĂȘme suprĂ©matie dans l’écosystĂšme que lui concĂšde la synĂ©cologie. 34Cependant, cette suprĂ©matie, dans son ordonnancement, ne signifie pas un quelconque privilĂšge Ă©cologique, au sens oĂč elle autoriserait l’humanitĂ© Ă  s’affranchir des liens Ă©tablis entre elle et les autres ĂȘtres vivants la prĂ©cĂ©dant dans la chaĂźne. En effet, Ă  la diffĂ©rence de la chaĂźne trophique des biologistes qui ne rend compte que de la diffusion de l’énergie alimentaire, la chaĂźne sitoesque traduit Ă©galement, ou plutĂŽt fondamentalement, la circulation de sa prĂ©cieuse Ă©nergie vitale, l’ibi, celle nĂ©cessaire Ă  la reproduction de la vie, Ă  la reproduction sexuelle de leur vie. L’humanitĂ© est certes Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la chaĂźne, mais cette place est loin d’ĂȘtre privilĂ©giĂ©e ! Elle signifie au contraire que les Kasua sont les ultimes bĂ©nĂ©ficiaires de cette Ă©nergie trophico-sexuelle dont ils ont vitalement besoin. D’ailleurs, Sito les contraint Ă  respecter cette place ultime, c’est-Ă -dire celle d’ĂȘtre les derniers consommateurs de son ibi puisque toute transgression transformerait les individus en sorciers. 35Occuper le plus haut niveau trophique dans l’ordonnancement biologique ne revĂȘt donc pas les mĂȘmes implications pour l’humanitĂ© kasua. Celles-ci sont de l’ordre de la contrainte. En doublant la chaĂźne alimentaire d’une trame organisant le processus de la reproduction de la vie, Sito instaure une interdĂ©pendance entre la rĂ©gĂ©nĂ©ration de l’humanitĂ© et la rĂ©gĂ©nĂ©ration des ressources forestiĂšres, et donc, des relations dont elles sont les sujets. En d’autres termes, Sito instaure le principe de la dĂ©pendance rĂ©ciproque fondant l’approche Ă©cosystĂ©mique comme celui procĂ©dant Ă  la reconnaissance de la biocĂ©nose. 36Ainsi, le paradigme kasua animĂ© par l’ambivalence ontologique produit un savoir Ă©cologique qui n’a rien Ă  envier au savoir produit par le paradigme dualiste occidental. Non seulement il repose fondamentalement sur les relations qu’entretiennent les ĂȘtres entre eux, mais aussi il promeut des connaissances objectives. Et les rĂȘves exercent une dĂ©termination certaine sur l’acuitĂ© de ces connaissances. Instaurant en effet un perspectivisme non structural mais intimiste, ils offrent Ă  tout un chacun une vision perspective, une connaissance perspective » de l’autre, au sens oĂč plus l’état affectif entre en jeu vis-Ă -vis d’une chose, plus nous avons d’yeux, d’yeux diffĂ©rents pour cette chose, et plus complĂšte sera notre “notion” de cette chose, notre objectivitĂ© » Nietzsche 1971. LE RÔLE DES RÊVES DANS LA PÉRENNISATION DU SAVOIR ÉCOLOGIQUE KASUA ET DES RELATIONS QU’IL APPRÉHENDE 37Cependant, l’ambivalence ontologique instaurĂ©e par les activitĂ©s oniriques ne se contente pas d’inciter les Kasua Ă  produire un savoir digne de ce nom et Ă  s’en satisfaire. Elle impose Ă  ce savoir d’ĂȘtre un savoir appliquĂ© qui pĂ©rennise l’ensemble des relations biocĂ©notiques qu’il reconnaĂźt entre tous les ĂȘtres du cosmos, y compris les humains. En d’autres termes, l’ambivalence ontologique interdit aux Kasua d’oublier ou de seulement nĂ©gliger ce qu’ils savent ils sont partis du tout et ne peuvent se dĂ©solidariser de ce tout, car ils ne sont pas maĂźtres et possesseurs » de la forĂȘt cosmique. Quand du rĂȘve Ă©merge un autre compartiment biotique 38En effet, en doublant le biotope visible d’un biotope invisible habitĂ© par des humains spirituels, en doublant l’homme d’un double onirique, la perception kasua relativise farouchement la suprĂ©matie Ă©cosystĂ©mique de l’humanitĂ©. La co-extension des espaces promeut simultanĂ©ment la co-extension de la chaĂźne en faisant Ă©merger un autre compartiment biotique occupĂ© distinctement par les communautĂ©s spirituelles. La prĂ©sence de cet autre niveau, comme la relation trophique qu’elle instaure simultanĂ©ment, dĂ©classe bien Ă©videmment le niveau suprĂȘme occupĂ© par l’humanitĂ© qui se voit gratifiĂ©e du double statut que l’écologie prĂȘte Ă  la faune, Ă  savoir le statut de consommatrice mais aussi celui de productrice secondaire dans le monde onirique le hon pouvant procurer Ă©ventuellement l’alimentation aux esprits. Cette double condition dĂ©finissant prĂ©cisĂ©ment l’ontologie kasua affaiblit bien Ă©videmment l’autoritĂ© dont pourrait se prĂ©valoir l’humanitĂ© kasua, d’autant que hormis les rares ĂȘtres d’exception, aucun ne maĂźtrise totalement son double et ses Ă©volutions dans l’univers onirique. 39Cependant, cette double condition est Ă©galement partagĂ©e par les humains spirituels de l’autre compartiment biotique. Eux aussi, en effet, sont susceptibles de constituer les producteurs secondaires pour les humains kasua en intervenant dans le monde visible sous la forme de gibier, autrement dit, eux aussi voient leur suprĂ©matie fragilisĂ©e. 40Ainsi, par cette gĂ©nĂ©ralisation de l’identitĂ© duelle prĂȘtĂ©e Ă  toutes les humanitĂ©s, qu’elles soient spirituelles ou non, ces communautĂ©s sont sur un pied d’égalitĂ© et, par consĂ©quent, le compartiment biotique Ă©mergeant des activitĂ©s oniriques reprĂ©senterait un compartiment identique Ă  celui occupĂ© par les humains kasua. N’est-ce pas d’ailleurs cette symĂ©trie postulĂ©e entre ces deux niveaux biotiques qui rend si efficiente la rĂ©ciprocitĂ© dans leurs rapports et l’inversion structurale de l’identitĂ© de leurs occupants ? Ils sont tantĂŽt chasseurs, tantĂŽt gibiers. Dans ce chassĂ©-croisĂ© de consommateur/producteur, ils sont vĂ©ritablement des alter Ă©gaux ». Quand la dette Ă©lĂšve les esprits en haut de la chaĂźne 41Or, c’est prĂ©cisĂ©ment parce que les esprits sont des alter Ă©gaux » avec qui l’humanitĂ© kasua peut donc procĂ©der Ă  des Ă©changes que leurs communautĂ©s s’élĂšvent paradoxalement au-dessus de celle des hommes. D’une part, parce que ce sont elles qui initient l’échange en donnant ce qu’elles seules dĂ©tiennent des crĂ©ateurs les Isanese – le gibier d’Hapano ou l’accĂšs Ă  la fĂ©conditĂ©-, les Sosu – l’ibi de Sito ou l’accĂšs Ă  la reproduction fertile. D’autre part, parce que ce sont elles Ă©galement qui dĂ©finissent les conditions procĂ©dant Ă  l’établissement de la relation comme la nature du contre-don qu’elles rĂ©clament en retour. Or, selon les termes de l’échange instituĂ© et ses conditions, les Kasua sont plus ou moins Ă  mĂȘme d’assumer la rĂ©ciproque dans laquelle s’inscrit la relation, autrement dit, ils sont plus ou moins Ă  mĂȘme de rĂ©tablir et de prĂ©server l’égalitĂ© entre eux et la communautĂ© spirituelle concernĂ©e. Ainsi, plus le don des esprits est important, plus la dette contractĂ©e leur semble insurmontable, plus les Kasua cherchent Ă  diffĂ©rer le contre-don attendu, voire Ă  altĂ©rer sa nature. Tel est bien le cas extrĂȘme illustrĂ© par la relation liant les Kasua aux Sosu dĂ©positaires de la dette primordiale et originelle qu’a contractĂ©e involontairement l’humanitĂ© auprĂšs du crĂ©ateur Sito. Les Kasua rĂ©pugnent Ă  s’acquitter de leurs obligations – sacrifier Ă  chaque gĂ©nĂ©ration un de leurs enfants-, diffĂ©rant au plus tard – Ă  la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration-, la rĂ©alisation de leur contre-don qui, ne correspondant pas Ă  celui attendu, ne parviendra pas Ă  rĂ©tablir une Ă©galitĂ© entre eux et les Sosu. Cette distorsion au principe idĂ©al de la rĂ©ciprocitĂ© va donc non seulement Ă©lever les esprits au-dessus des hommes, mais surtout entretenir leur supĂ©rioritĂ© en perpĂ©tuant la dette que les humains contractent ou ont contractĂ©e Ă  leur insu auprĂšs d’eux. C’est bien ce poids de la dette qui va transformer le niveau spirituel, idĂ©alement symĂ©trique au niveau des humains kasua, en quatriĂšme et dernier compartiment de la grande chaĂźne biotique que l’on pourrait reprĂ©senter comme un continuum oĂč la place respective des esprits se dĂ©finirait d’aprĂšs l’ampleur de la dette ou encore d’aprĂšs le diffĂ©rĂ© de la rĂ©ciproque, voire de l’impossibilitĂ© de se conformer au principe de rĂ©ciprocitĂ©. Ainsi, au plus bas niveau de ce compartiment additionnĂ©, c’est-Ă -dire au niveau juxtaposant celui des Kasua, se trouveraient les Isanese, terme dont la traduction littĂ©rale, ombre des adultes procrĂ©ant », trahit d’ailleurs, nous l’avons vu, leur forte similitude, voire leur symĂ©trie avec les Kasua. Celle-ci est toutefois relative puisque mĂȘme si effectivement les Kasua respectent une rĂ©ciprocitĂ© quelque peu diffĂ©rĂ©e, les Isanese gardent une supĂ©rioritĂ© en Ă©tant les dĂ©tenteurs du bon vouloir de donner du gibier. Cette supĂ©rioritĂ© n’est certes pas comparable Ă  la suprĂ©matie des Sosu qui se situeraient Ă  l’extrĂ©mitĂ© opposĂ©e de ce continuum. Ces esprits et, au-delĂ , Sito occuperaient de fait le plus haut niveau de la chaĂźne – marquant ainsi la frontiĂšre ontologique – en s’assimilant aux grandes puissances de l’invisible face Ă  qui il n’y a pas de contre-don possible » Godelier 1996 258. Car rien d’équivalent ne peut ĂȘtre donnĂ© et, bien entendu, aucun contredon ne pouvant compenser la perte de son pĂ©nis et de son pouvoir reproducteur. 42Cette graduation de l’occupation spatiale des esprits au sein de ce continuum ne relĂšve pas de la seule abstraction intellectuelle puisqu’elle se matĂ©rialise dans l’espace visible. Les Isanese cohabitent littĂ©ralement avec les hommes dans leurs territoires claniques, tout en gardant une position spatiale dominante en nichant dans la cime des arbres, alors que les Sosu, dont la distanciation des humains Ă©gale le degrĂ© d’endettement et la volontĂ© d’évitement, surplombent gĂ©ographiquement tous les ĂȘtres en habitant les hauteurs du mont Bosavi. Quand les esprits menacent l’humanitĂ© kasua 43Reste qu’aussi Ă©loignĂ©s ou surĂ©levĂ©s soient les esprits, les Kasua ne peuvent oublier leur prĂ©sence, ni donc leur puissance. L’absence de frontiĂšre fixe les en empĂȘche. D’ailleurs les esprits ne manquent pas de rappeler aux hommes cette rĂ©alitĂ© Ă  laquelle ils ne peuvent dĂ©cidĂ©ment pas se soustraire, d’autant qu’en sus de leur domination spatiale ils dĂ©tiennent sur les hommes un autre avantage considĂ©rable ils les voient. Aussi, les Kasua ont beau exceller dans les techniques de camouflage dignes des phasmes tropicaux – chasse Ă  l’affĂ»t, s’oindre le corps du sang des gibiers ou d’urine, ne pas laisser de lumiĂšre sortir de la demeure, effacer leurs traces-, ou Ă  des subterfuges rituels dans la volontĂ© de gagner du temps quant Ă  l’accomplissement du devoir de rĂ©ciprocitĂ© – brĂ»ler les yeux des morts, cuire les enfants sous des Ă©corces-, ils ne parviennent pas Ă  tromper les esprits. Et il suffit que ces derniers les surprennent en infraction ou se sentent par trop abusĂ©s pour exercer Ă  leur encontre leur puissance, leur rappeler leur crĂ©ance. Celle-ci se mesure aux sanctions qu’ils sont susceptibles d’infliger Ă  tous ceux qui viendraient enfreindre l’ordre relationnel dont ils sont respectivement les garants. Les Isanese, maĂźtres des gibiers, rĂ©primandent inexorablement les chasseurs opportunistes, impatients, abusifs en agressant sexuellement leur hon, en blessant ou meurtrissant leur double d’un tir d’une flĂšche. Les infractions peuvent Ă©galement susciter leur impatience et donc leur volontĂ© de se rĂ©tribuer par eux-mĂȘmes, en volant et en sĂ©questrant le hon des enfants. De façon plus irrĂ©versible, ils peuvent tout simplement dĂ©cider de quitter le territoire clanique, c’est-Ă -dire dĂ©possĂ©der les membres respectifs du clan de toutes chances de recevoir un don de gibier de recevoir une visite d’un Isanese au cours du rĂȘve ou d’une sĂ©ance chamanique. 44Plus violentes sont bien Ă©videmment les sanctions qu’infligent les Sosu, garants du processus sexuĂ© de la vie, l’ ibi et de son hon usage. Celles-ci sont en effet mortelles, et surtout gĂ©nĂ©ralisĂ©es comme la dette Ă  la collectivitĂ© humaine, et ce, mĂȘme si l’infraction est commise par un unique individu. Ils sont capables de pĂ©trifier les hommes, de convertir leur hon en sorcier, cannibale des hons humains, de retourner l’écorce terrestre, d’inonder la terre, de foudroyer les grandes demeures, bref d’anĂ©antir l’humanitĂ© kasua. 45Ces sanctions, nous le voyons, sont Ă  la hauteur des termes sur lesquels reposent les relations qui lient les Kasua Ă  ces communautĂ©s spirituelles puisqu’elles consistent Ă  reprendre ce qui se donne ou a Ă©tĂ© donnĂ© le gibier ou le double de l’homme, le principe mĂȘme de la reproduction de la vie. Elles crĂ©ent de fait une interdĂ©pendance entre les faits et les gestes de chacun des Kasua, puisque toute infraction individuelle se retourne inĂ©vitablement contre la communautĂ©, et inversement toute infraction communautaire se retourne contre ses individus. Ces menaces, Ă  l’image des menaces qu’exercent les ennemis, imposent que l’intĂ©rĂȘt collectif prĂ©vale sur l’intĂ©rĂȘt du particulier. Quand la gestion durable de l’endettement s’assimile Ă  une gestion durable du cosmos forestier 46IdĂ©alement, le systĂšme relationnel observĂ© par les Kasua avec les non-humains spirituels se fonde sur le principe de la rĂ©ciprocitĂ© Schieffelin 1980. Cependant, chez les Kasua, cette qualification doit ĂȘtre prĂ©cisĂ©e – ou sa classification sous-divisĂ©e – selon le terme des Ă©changes pour lesquels la rĂ©ciprocitĂ© est postulĂ©e. En effet, c’est le terme des Ă©changes, et donc la dĂ©finition de la dette, qui gouverne les modalitĂ©s des relations que cette population entretient avec les ressources forestiĂšres dĂ©tenues par les communautĂ©s spirituelles crĂ©anciĂšres, puisque toute action de prĂ©lĂšvement s’inscrit immĂ©diatement dans une relation d’échange qui va gĂ©nĂ©rer automatiquement de la dette ou encore l’accroĂźtre. La gestion du cosmos forestier va ainsi s’assimiler pour les Kasua Ă  une gestion de leur endettement, la durabilitĂ© de cette gestion environnementale » va se mesurer au temps du diffĂ©rĂ© de la rĂ©ciproque. 47La dette contractĂ©e auprĂšs de Sito, et dont les Sosu sont les dĂ©positaires, promeut la gestion sur le plus long terme puisque le diffĂ©rĂ© du contre-don perdure durant trois gĂ©nĂ©rations la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration Ă©tant clairement dĂ©signĂ©e par Sito comme la limite ultime ne pouvant ĂȘtre dĂ©passĂ©e. C’est la dette Ă©galement qui favorise une gestion environnementale dont la portĂ©e Ă©cologique est la plus Ă©cosystĂ©mique possible. À la diffĂ©rence de la dette contractĂ©e auprĂšs des Isanese et qui ne porte que sur les gibiers du territoire clanique, la dette de Sito est Ă©cologiquement holistique au sens oĂč elle porte sur le principe mĂȘme de la reproduction de la vie que Sito a pris soin de diffuser dans la grande chaĂźne trophico-sexuelle dont’humanitĂ© kasua – c’est-Ă -dire tous les clans kasua – est interdĂ©pendante pour sa reproduction. Aussi, durant ce diffĂ©rĂ©, autrement dit durant toute cette pĂ©riode oĂč les Kasua se refusent Ă  sacrifier leurs enfants, ils vont contenir, voire dissimuler, les prĂ©textes pouvant alourdir leur crĂ©ance, et en cela renforcer la puissance des esprits. Cette rĂ©alitĂ© les conduit Ă  se prĂȘter Ă  un contrĂŽle rigoureux de leur propre dĂ©mographie chaque nouvelle naissance accentuant dramatiquement leur dette collective. L’accĂšs Ă  la sexualitĂ© hĂ©tĂ©rosexuelle est sĂ©vĂšrement contrĂŽlĂ©, contenu, retenu, comme retardĂ© et dĂ©prĂ©ciĂ© par l’homosexualitĂ©, enfin conditionnĂ© par l’aptitude Ă  surmonter la mort et la consommation de chair humaine. Ce contrĂŽle s’exerce aussi sur les naissances. Les femmes, nous nous en souvenons, dĂ©tiennent le droit de se prĂȘter Ă  des infanticides. Les hommes dont les Ă©pouses ont des grossesses par trop successives se voient systĂ©matiquement exposĂ©s au mĂ©contentement que tout un chacun est susceptible de manifester. Ces rĂ©primandes, toujours publiques, sont parfois trĂšs violentes et s’accompagnent de coups de hache sans qu’aucun des spectateurs n’intervienne, manifestant par lĂ  une approbation silencieuse. La mĂȘme approbation exprimĂ©e lorsqu’une Kasua, reconnue sorciere, c’est-Ă -dire ayant abusĂ© de la fertilitĂ© sitoesque, se voit rouĂ© de coups par ses corĂ©sidents avant d’ĂȘtre tuĂ©, dĂ©coupĂ©, et finalement mangĂ©. Il est en effet de l’intĂ©rĂȘt de tous de contenir le taux des naissances visibles et invisibles, de gĂ©rer leur double sexualitĂ©, bref de gĂ©rer leur propre Ă©nergie trophico-sexuelle dont ils sont limitativement porteurs, comme d’observer l’ordre de sa circulation entre les humains, Ă©tabli par Sito. Car, tous s’exposent au risque de se voir dĂ©possĂ©der du principe de fertilitĂ©, c’est-Ă -dire de se voir dĂ©possĂ©der de la capacitĂ© de reproduire la vie, leur vie. Les subterfuges auxquels ils s’adonnent en simulant la cuisson de leurs enfants tĂ©moignent d’ailleurs de leur conscience d’ĂȘtre en faute, de leur sentiment de culpabilitĂ©, de leur immense fragilitĂ©. 48C’est bien cette conscience de pouvoir ĂȘtre dĂ©possĂ©dĂ© Ă  tout instant du principe vital au cours du diffĂ©rĂ© et, par consĂ©quent, de ne pas ĂȘtre les maĂźtres et possesseurs » du processus de la reproduction de la vie qui les oblige non seulement Ă  maintenir l’ensemble des relations trophico-sexuelles les prĂ©cĂ©dant dans la chaĂźne sitoesque, mais surtout, et plus fondamentalement, Ă  les perpĂ©tuer. Cette prĂ©occupation partagĂ©e par l’individu et la collectivitĂ© conditionne bien Ă©videmment la ritualisation de leurs activitĂ©s de subsistance qu’ils assimilent non pas Ă  des activitĂ©s gĂ©nĂ©rant des ressources mais Ă  des activitĂ©s rĂ©gĂ©nĂ©rant les ressources celles-ci Ă©tant sujet d’une relation trophico-sexuelle Ă  laquelle ils apposent la leur. 49Elle se manifeste dans leur appropriation mesurĂ©e du gibier au sein des territoires claniques respectifs, en conditionnant l’exercice de la prĂ©dation Ă  la visite d’un rĂȘve, en exigeant que les pratiques de chasse s’assimilent Ă  des rĂ©ceptions de don de gibier, en valorisant les prises unitaires. Autant de principes rĂ©gissant les modes de prĂ©lĂšvement sur la faune qui participent au souci de maintenir sa densitĂ© de population suffisamment Ă©levĂ©e -comme celle des Isanese – dans la mesure oĂč les animaux constituent leurs ultimes producteurs de graisse sitoesque. 12 Le choix des plantes cultivĂ©es dans les essarts participe Ă©galement de cette volontĂ© puisque les c ... 50Elle se retrouve de maniĂšre toute aussi Ă©loquente dans leur cycle horticole qui s’ajuste prĂ©cisĂ©ment Ă  la pĂ©riode du diffĂ©rĂ© en respectant une mise en jachĂšre couvrant trois gĂ©nĂ©rations. Les Kasua exhibent volontairement une Ă©conomie d’abattage des arbres dans leur pratique d’essartage pour entretenir les cycles de matiĂšres nĂ©cessaires au maintien des producteurs primaires formant la mowa12. Du respect de ces cycles Ă©cologiques dĂ©coule, en effet, l’effacement des traces de leur endettement que trahit grossiĂšrement et bien trop durablement l’ouverture de la canopĂ©e. 51Ainsi, en laissant sur pied les orphelins » du casoar, il s’agit de limiter le flux des radiations solaires qui dessĂšchent certainement le sang des hommes mais aussi la terre ; ensuite d’assurer la continuitĂ© du cycle d’eau qu’ils qualifient de gunubeĂŻ, c’est-Ă -dire le cycle d’échange entre l’évapotranspiration des arbres et la rosĂ©e de la lune. Ce cycle est absolument nĂ©cessaire pour entretenir le processus de dĂ©composition produisant l’humus – la graisse » en kasua – autrement dit, pour reproduire le processus primordial ayant gouvernĂ© la dĂ©composition du pĂ©nis de Sito, et donc la production de l’énergie vitale. 52Enfin, en laissant le casoar s’introduire librement dans leur jardin, il s’agit pour les Kasua d’assurer le recrĂ» de la masse arborescente puisqu’ils dĂ©pendent de l’animal pour perpĂ©tuer la rĂ©gĂ©nĂ©ration du massif forestier, c’est-Ă -dire la rĂ©gĂ©nĂ©ration des arbres dont se nourrissent les animaux comme leur double de gibier. 53Ainsi quand les Kasua affirment que le casoar est bien le jardinier de la forĂȘt », ils affirment bien une symbiose Ă©cologique. Et tant qu’ils rĂȘveront, cette symbiose sera indissociable des symbioses socio-cosmiques auxquelles ils participent pleinement comme en tĂ©moigne leur ultime revendication. En somme, les Kasua invitent les compagnies forestiĂšres et au-delĂ  tout intervenant Ă©tranger Ă  rĂȘver davantage. Une vision onirique oĂč chacune des composantes de la biodiversitĂ© recĂšlerait une part de nousmĂȘmes consacrĂ©e non dans les biens mais dans les liens Brunois 2001.
\n comment savoir si les Ɠufs de phasmes sont vivants
LhygromĂ©trie. Poche d’air idĂ©ale Ă  la fin de l’incubation. C’est ce paramĂštre qui aide au dĂ©veloppement de la poche d’air. La poche d’air fait environ 1/10 Ăšme de l’Ɠuf au dĂ©but de l’incubation et doit en faire 1/3 Ă  la fin. Cette derniĂšre est Vous voulez rĂ©aliser un gĂąteau ou une omelette mais vous doutez sur la fraĂźcheur de vos Ɠufs ? On est tous passĂ© par là
 Alors avant de jeter vos Ɠufs, vous pouvez tout Ă  fait vĂ©rifier qu'ils ne sont pas pĂ©rimĂ©s grĂące Ă  plusieurs petites astuces toutes simples Ă  retenir ! Comment savoir si un Ɠuf est encore frais ? DĂ©couvrez nos astuces ! CrĂ©dit UnsplashÀ voir aussi Avouez vous aussi, il vous est dĂ©jĂ  arrivĂ© de douter sur la fraĂźcheur de vos Ɠufs. Vous avez oubliĂ© depuis quand ils sont dans votre frigo ou vous avez jetĂ© la boĂźte et donc avec, la date de DCR date de consommation recommandĂ©e. Pas de panique ! On vous partage nos petites astuces pour vĂ©rifier que vos Ɠufs ne sont pas pĂ©rimĂ©s et vous pourrez alors vous rĂ©galer d'une bonne omelette maison sans risque d'intoxication alimentaire Observer la date limite de consommation des Ɠufs Pour savoir si des Ɠufs sont pĂ©rimĂ©s ou non, regardez la date inscrite sur l'emballage ou tamponnĂ©e sur les Ɠufs directement. CrĂ©dit Unsplash Parce qu'on ne garde pas toujours les emballages car ils prennent de la place dans le frigo, on peut le regretter si c'Ă©tait sur le fameux emballage que la DLC date limite de consommation ou DCR date de consommation recommandĂ©e Ă©tait inscrite. Alors pour vĂ©rifier la fraĂźcheur de nos Ɠufs, on peut si on ne l'a pas jetĂ©e bien Ă©videmment, observer cette date sur la boĂźte. Elle correspond Ă  un dĂ©lai de 28 jours aprĂšs le jour de la ponte. Retenez-le si vous allez chercher vos Ɠufs directement au poulailler. Si vous avez jetĂ© la boĂźte, ne jetez pas les Ɠufs quand vous avez un doute ! La plupart du temps, les Ɠufs sont marquĂ©s de cette fameuse date ce qui vous donnera une bonne indication sur la fraĂźcheur de votre produit. En plus, une fois cette date passĂ©e, sachez que les Ɠufs restent frais» et consommables mĂȘme 4 semaines aprĂšs Ă  condition qu'ils n'aient pas Ă©tĂ© lavĂ©s et que leur coquille soit totalement intacte ! Faire tremper les Ɠufs Plonger des Ɠufs dans de l'eau froide est la meilleure astuce pour vĂ©rifier leur fraĂźcheur ! CrĂ©dit Shutterstock Voici la mĂ©thode de grand-mĂšre la plus sĂ»re et qui a largement fait ses preuves au fil du temps pour vĂ©rifier la fraĂźcheur des Ɠufs. Il suffit simplement de plonger nos Ɠufs dans un grand rĂ©cipient d'eau froide et de les observer - Si l'Ɠuf plonge directement au fond du saladier, il est donc extra-frais et peut ĂȘtre consommĂ© sans hĂ©sitation ! À vous les Ɠufs Ă  coque trop Si l'Ɠuf tend vers le fond ou reste Ă  la verticale au milieu, on ne le met pas tout de suite Ă  la poubelle ! Certes, il sera moins frais mais reste tout Ă  fait consommable. On le cuisine donc rapidement bien cuit dans un gĂąteau par Si l'Ɠuf reste Ă  la surface et flotte, dĂ©barrassez-en vous tout de suite ! Cela indique qu'il n'est plus du tout frais, voire qu'il y a de l'air Ă  l'intĂ©rieur donc Ă  la poubelle afin de ne pas tomber malade. Écouter les Ɠufs Non, nous n'avons pas perdu la tĂȘte. Il est vrai que cette mĂ©thode vous paraĂźtra certainement Ă©trange mais elle n'en reste tout de mĂȘme pas complĂštement loufoque. Pour ce faire, portez l'Ɠuf au niveau de votre oreille et secouez-le dĂ©licatement. Si vous l'entendez se balader, avec un bruit comme de clapotis, votre Ɠuf n'est sans aucun doute plus frais. Car en effet, un Ɠuf frais, au contraire, remplit tout l'espace de la coquille et ne se dĂ©place pas Ă  l'intĂ©rieur donc. Alors pour rĂ©sumer s'il y a du bruit, l'Ɠuf est pĂ©rimĂ©. Si vous n'entendez aucun son, il est encore bon. Surveiller l'odeur des Ɠufs L'odeur et l'aspect de l'Ɠuf sont des bonnes indications quant Ă  leur fraĂźcheur. CrĂ©dit Pexels Comme on dit, on ne fait pas une omelette sans casser des Ɠufs ! Alors pour ĂȘtre certain de la fraĂźcheur de ses Ɠufs, on les casse. Ainsi, on pourra se fier Ă  notre flair si les Ɠufs dĂ©gagent une forte odeur, ce n'est pas bon signe
 Vous pourrez alors les jeter car une mauvaise odeur indique tout de suite que les Ɠufs sont pĂ©rimĂ©s, vous pouvez vous faire confiance. Examiner le blanc d'Ɠuf On peut vĂ©rifier la fraĂźcheur des Ɠufs en observant comment ils sont une fois cassĂ©s. On s'explique quand un Ɠuf est trĂšs frais, le jaune et le blanc sont trĂšs liĂ©s. Au contraire, si le blanc est trĂšs liquide et s'Ă©tale un peu partout, il est fort probable que l'Ɠuf est pĂ©rimĂ©. Enfin, en cassant vos Ɠufs, vous avez remarquĂ© que la couleur du blanc est suspecte ? Ne prenez pas de risque et mettez-le Ă  la poubelle pour ne pas vous exposer Ă  une intoxication alimentaire ! Vous trouverez juste ici 15 astuces pour utiliser vos blancs d'Ɠufs, frais bien Ă©videmment, dans des recettes trĂšs gourmandes. DĂ©couvrez d'autres astuces de cuisine sur Demotivateur Food - Comment cuire des Ɠufs durs sans qu'ils ne se fendent Ă  la cuisson ?- Comment rĂ©ussir la cuisson des Ɠufs pochĂ©s facilement ?- Comment cuire des Ɠufs mollets sans se rater ? Quandfaut-il Ă©clore les Ɠufs ? La pĂ©riode idĂ©ale se situe entre 3 et 7 jours. Et oui, en revanche, les Ɠufs de ferme Ă©closent mieux s’ils sont conservĂ©s 3 jours. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les Ɠufs ne sont pas pondus le jour de la ponte. Comment savoir si le poussin dans l’Ɠuf est vivant ? Elevage 19 Avril 2017 RĂ©digĂ© par MĂ©ly et publiĂ© depuis Overblog L'Ă©closion des poussins dans la classe Vous avez envie de vous lancer dans cette aventure avec vos Ă©lĂšves. N'hĂ©sitez plus, cela est bien possible et tellement beau... une expĂ©rience inoubliable pour les enfants et mĂȘme les parents... ma classe est devenue un lieu de visite tous les soirs aprĂšs la classe. Je me demande mĂȘme si je ne devrais pas faire payer l'entrĂ©e de la visite !Alors, vous ĂȘtes nombreux Ă  vous demander comment faire cela ? Les contraintes.... je vous raconte tout ici !Pour commencer, il vous faudra du matĂ©riel ... on y va !Une couveuse Ă  retournement automatique c'est la couveuse qui retourne les Ɠufs Ă  intervalles rĂ©guliers. Vous n'avez rien Ă  faire si ce n'est de surveiller le bon dĂ©roulement des opĂ©rations. C'est pratique pour Ă©vite d'avoir Ă  aller Ă  l'Ă©cole tous les jours pour retourner les Ɠufs. Vous avez diffĂ©rentes couveuses mais voici celles qui ne vous ruineront pas trop et surtout qui seront efficaces. La grosse diffĂ©rence entre toutes ces couveuse est le nombre d'Ɠufs que vous pouvez faire en mĂȘme temps et aussi le prix. Des Ɠufs fĂ©condĂ©s que vous pouvez trouver sur le bon coin !! Eh oui, vous avez bien lu !! Tout s'achĂšte sur le bon coin... bon attention Ă  la race des poussins ... si vous souhaitez revendre les poussins aprĂšs cette magnifique aventure... mieux vaut acheter des Ɠufs de poules de race. Ca sera plus facile pour les mire Ă  Ɠufs Le mirage des Ɠufs consiste Ă  Ă©clairer l'intĂ©rieur de l'Ɠuf et Ă  observer par transparence ce qui s'y trouve. Plus la coquille de l'Ɠuf est claire, meilleure est la visibilitĂ©. Vous pouvez acheter un mire-Ɠufs ou le fabriquer vous-mĂȘme. Mon mari l'a fabriquĂ©. Une fois que vous avez tout ce matĂ©riel ...eh bien l'aventure peut commencer avec vos Ă©lĂšves !! Et quelle aventure ... une merveilleuse aventure !Les choses Ă  savoir DUREE D'INCUBATIONLa durĂ©e de l'incubation est de 21 jours en moyenne, avec des extrĂȘmes compris entre 19 et 23 de la piĂšce de façon optimale, se rapprocher d'une tempĂ©rature comprise entre 19° et 25 °C. Evitez les fortes variations, n'exposez pas la couveuse aux rayons du intĂ©rieure de la couveuse 37,5 °C dans une couveuse. Elle s'y met toute seule .. rien Ă  faire de particulier. Voici ma couveuse En route pour l'attente 21 jours avant l'Ă©closion Le dĂ©veloppement scientifique des poussins Pour devenir poussin, l'embryon contenu dans l'Ɠuf a besoin de 4 ingrĂ©dients de la chaleurde l'airde l'humiditĂ©du mouvement retournement des ƓufsDe façon simplifiĂ©e, au cours de l'incubation et sous l'effet de la chaleur, l'embryon va se dĂ©velopper jusqu'Ă  devenir poussin en se nourrissant des substances contenues dans le blanc et le jaune de l' cette incubation, l'embryon va respirer grĂące aux pores de la coquille l'oxygĂšne va lui parvenir grĂące Ă  un rĂ©seau de vaisseaux sanguins qui va se dĂ©velopper jusqu'Ă  atteindre la surface intĂ©rieure de la cette incubation, l'Ɠuf va Ă©galement perdre en moyenne 13 % de son poids en eau entre le 1er et le 19Ăšme jour. Cette perte d' eau s'effectue par les pores de la perdue va ĂȘtre remplacĂ©e, au fur et Ă  mesure de l'incubation, par de l'air qui va venir augmenter le volume de la chambre Ă  air. Le volume de cette chambre Ă  air est vital pour le poussin au moment de l'Ă©closion pour deux raisons 1 - pour respirer au tout dĂ©but de la phase d'Ă©closion, le poussin va percer la chambre Ă  air et y faire pĂ©nĂ©trer sa tĂȘte. L'air contenu dans la chambre Ă  air va lui permettre de respirer avec ses poumons, d'autant qu'il aura percĂ© un petit trou dans la coquille pour permettre Ă  l'air de cette poche de se renouveler, le temps pour lui de sortir Ă  l'air libre ;2 - pour dĂ©couper la coquille en fin d'incubation, le poussin occupe tout le volume de l'Ɠuf Ă  l'exception de la chambre Ă  air. Le volume de cette chambre Ă  air, quand il aura passĂ© la tĂȘte dedans, va lui fournir un espace supplĂ©mentaire lui permettant de manƓuvrer pour dĂ©couper la coquille et s'extraire de l'Ɠuf. Si la chambre Ă  air est trop petite, le poussin n'aura pas la place de bouger pour dĂ©couper la coquille et mourra en pleine santĂ©, coincĂ© dans son oeuf 
Si l'embryon n'a pas eu assez de chaleur, au mieux cela retardera l'Ă©closion de quelques jours, au pire elle n'aura jamais l'Ɠuf n'a pas assez d'air, l'embryon aura la mĂȘme rĂ©action que vous au fond d'une piscine 
Si l'Ɠuf ne perd pas assez d'eau, la chambre Ă  air sera trop petite et le poussin trop gros n'aura pas assez de place pour dĂ©couper la coquille dont il ne sortira jamais 
Si l'Ɠuf perd trop d'eau, le volume de la chambre Ă  air sera trop important et le poussin sera trop chĂ©tif pour sortir ou pour survivre aprĂšs ĂȘtre sorti 
 Pendant la pĂ©riode des 21 jours, nous allons travailler sur l'Ă©volution du poussin Ă  l'intĂ©rieur de sa coquille. . 2 activitĂ©s possibles Manipulation des Ɠufs de ce jeu top ! Je l'adore Manipulation des Ă©tiquettes ci-dessous Atelier de manipulation / langage Une fois l'Ă©closion passĂ©e ... il faut continuer Ă  prendre soin de ces petits poussins et les conserver sous lampe chauffante quelques la lampe que j'ai ... pas chĂšre et trĂšs bien ! Je vous la recommande. Il faut bien Ă©videmment leur donner Ă  manger ... et Ă  boire. Vous trouverez sur amazon le nĂ©cessaire. Vous ĂȘtes maintenant prĂȘts Ă  rĂ©aliser cette belle expĂ©rience devant vos Ă©lĂšves ... si vous avez des questions n'hĂ©sitez pas ...Bonne et belle expĂ©rience Ă  tous ! Fiche d'identitĂ© la poule Comprendre la reproduction de la poule reproduction de la poule Voici une fiche de travail pour mes Ă©lĂšves GS/CP pour les faire rĂ©agir sur ce qu'il y a dans un Ɠuf, ils ont avant de faire cette fiche dessinĂ© un Ɠuf et l'intĂ©rieur mise en avant des reprĂ©sentations initialesEnsuite, je leur donne cette fiche qu'ils vont complĂ©ter avec moi... Ă©tiquettes pour les GS et les CP Ă©crivent. Je viens de faire le rĂ©fĂ©rentiel de mots concernant ce thĂšme, j'aime bien que le vocabulaire soit mis en Ă©vidence lorsque je fais cette sĂ©quence... alors le voici, vous pouvez le tĂ©lĂ©charger Pour complĂ©ter ce projet, j'ai retrouvĂ© mon faire part de naissance des poussins ! C'Ă©tait trop mignon Ă  faire ... je me suis amusĂ©e avec mes Ă©lĂšves ! Un beau projet que je referai sans hĂ©siter ! Faire part de naissance des poussins dans la classe Partager cet article Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous LesƓufs du Phasme gaulois et du Bacille de Rossi ressemblent Ă  une petite graine en forme de tonnelet. Ci-dessus, Phasme espagnol - ClichĂ© Entomart.be. Ci-contre, variations de couleur chez trois imagos de Phasme gaulois issus de la mĂȘme ponte - ClichĂ© François Tetaert. aires. I NSECTES 22 n°182 - 2016 (3) jeunes phasmes sont verts. Ceux du Phasme espagnol sont plus

Tous les enfants ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© sĂ©duits par l’idĂ©e d’insectes qui ne ressemblent pas Ă  des insectes – des feuilles vivantes, des brins d’herbe qui peuvent bouger, des morceaux d’écorce avec des pattes, et le favori de tous les temps dans les classes de premiĂšre annĂ©e, le bĂąton de marche ! Ces merveilles Ă  six pattes sont de l’ordre des PhasmatodĂ©es, mais dans les cercles d’élevage des Arthropodes, nous les appelons simplement Phasmides. C’est un dĂ©licieux groupe d’insectes qui font d’excellents animaux de compagnie et qui sont fascinants Ă  bien des Ă©gards. SommaireQu’est-ce qu’un phasme ?Dimorphisme sexuel exagĂ©rĂ©Reproduction parthĂ©nogenĂšse5 diffĂ©rents types de phasmides1. Phobaeticus Chani Megastick de Chan2. Extatosoma Tiaratum insecte gĂ©ant Ă  piqĂ»res3. Heteropteryx Dilatata la nymphe de la jungle malaisienne4. Phyllium Giganteum la grande feuille ambulante5. Achrioptera FallaxLes phasmides comme animaux de compagnieQuel est le type d’environnement requis pour les phasmides ?Ai-je le droit de garder un phasme comme animal de compagnie ?OĂč puis-je me procurer un phasme ? Qu’est-ce qu’un phasme ? Les phasmides sont Ă©troitement liĂ©s aux sauterelles et aux grillons, que l’on peut remarquer par la forme similaire de leur tĂȘte et de leurs yeux composĂ©s. Mais contrairement Ă  leurs cousins, ils ne font pas de bruit et sont strictement herbivores, c’est-Ă -dire qu’ils se nourrissent principalement de feuilles. De nombreux phasmides dĂ©voreront cependant leur vieille peau aprĂšs la mue, ce qui leur apportera des nutriments dont ils profiteront dans leur nouveau corps tout doux. DĂ©goĂ»tant, mais efficace ! Ils aiment un environnement chaud et humide, c’est pourquoi la plupart d’entre eux vivent dans les tropiques densĂ©ment boisĂ©s d’Asie, d’AmĂ©rique du Sud et d’Australie. Il existe plus de 3 000 espĂšces de phasmides sur la planĂšte, dont environ 150 vivent en Australie. On en trouve mĂȘme une trentaine ici mĂȘme en France, peut-ĂȘtre dans votre jardin ! Dimorphisme sexuel exagĂ©rĂ© Les phasmides sont intĂ©ressants parce qu’ils prĂ©sentent un dimorphisme sexuel exagĂ©rĂ© c’est-Ă -dire que les hommes et les femmes sont trĂšs diffĂ©rents les uns des autres. Les femelles sont presque toujours beaucoup plus grandes que les mĂąles, parfois deux ou trois fois plus grandes ! Les mĂąles sont minces, et gĂ©nĂ©ralement dotĂ©s d’ailes, tandis que les femelles ne possĂšdent que des volets rabougris et sont pour la plupart incapables de voler. Reproduction parthĂ©nogenĂšse Les phasmides prĂ©sentent un grand intĂ©rĂȘt pour les scientifiques car ils sont parthĂ©nogĂšnes, c’est-Ă -dire qu’une femelle est capable de produire une progĂ©niture sans jamais rencontrer de mĂąle dans sa vie. Cependant, les Ɠufs produits par les mĂšres parthĂ©nogĂšnes sont toujours des femelles, et sont des copies exactes de leur seul parent. En fait, dans le cas de l’insecte bĂąton indien Carausius morosus, il n’y a jamais eu de mĂąle documentĂ© de l’espĂšce en captivitĂ©. 5 diffĂ©rents types de phasmides Les cannes indiennes que nous connaissons tous semblent avoir la forme et la taille typiques des phasmides, cependant, il existe d’innombrables espĂšces de phasmides beaucoup plus grands et beaucoup plus Ă©tranges provenant de tous les coins du globe. Parmi ces espĂšces, on trouve 1. Phobaeticus Chani Megastick de Chan Ce type vient seulement d’ĂȘtre dĂ©couvert dans la jungle de BornĂ©o en 2008, et a depuis Ă©tĂ© dĂ©crit comme le plus long insecte vivant sur notre planĂšte. Un spĂ©cimen, conservĂ© au MusĂ©e d’histoire naturelle de Londres, mesure prĂšs de deux pieds de long de la pointe de l’abdomen Ă  la pointe des antennes, dont 14,1 pouces pour le corps. Comme il s’agit d’une espĂšce tellement nouvelle pour la science, on connaĂźt mal ses habitudes. 2. Extatosoma Tiaratum insecte gĂ©ant Ă  piqĂ»res Ce type est une charmante chenille originaire d’Australie et de Nouvelle-GuinĂ©e qui a tendance Ă  enrouler son abdomen sur son dos. Comme tous les phasmides, elles sont inoffensives et la queue » bouclĂ©e est souvent perçue comme mignonne par les spectateurs. Les mĂąles de cette espĂšce ont la capacitĂ© de dĂ©gager une odeur lorsqu’ils sont menacĂ©s, mais vous pouvez la trouver plutĂŽt attirante – elle sent le beurre d’arachide ou le caramel ! 3. Heteropteryx Dilatata la nymphe de la jungle malaisienne C’est mon prĂ©fĂ©rĂ©. Les femelles de cette espĂšce sont les plus lourdes de tous les phasmides et peuvent peser jusqu’à 65 grammes. Elles sont d’un beau vert Ă©clatant, tandis que les mĂąles sont plus discrets Ă  tous points de vue, et gĂ©nĂ©ralement bruns. Ces phasmides adorent se nourrir de feuilles de mĂ»res et de lierre anglais, et lorsqu’ils se sentent menacĂ©s, ils lĂšvent leurs pattes arriĂšre en l’air dans un prĂ©sentoir Ă  main. 4. Phyllium Giganteum la grande feuille ambulante Ce type possĂšde sans doute le mimĂ©tisme de feuilles le plus impressionnant du rĂšgne animal. Chaque punaise de feuille peut avoir des bords lisses et verts pour ressembler Ă  une feuille neuve et propre, ou des bords en lambeaux et lĂ©gĂšrement brunis pour ressembler Ă  une feuille altĂ©rĂ©e par les intempĂ©ries. Certaines punaises peuvent mĂȘme avoir de fausses marques de piqĂ»re sur le cĂŽtĂ© pour ressembler encore plus Ă  un morceau de feuillage. Il s’agit lĂ  d’une autre espĂšce de phasmes dont le mĂąle n’a jamais Ă©tĂ© vu en captivitĂ©. 5. Achrioptera Fallax On les trouve partout Ă  Madagascar, et ils sont uniques parmi les phasmides car ce sont les mĂąles qui sont les plus visibles. L’AchrioptĂšre mĂąle est un spectacle Ă  voir, avec des couleurs remarquables qui le rendent immĂ©diatement identifiable mĂȘme parmi ceux qui ne sont pas des experts. Des teintes de bleu Ă©lectrique, des reflets verts, des Ă©clairs rouges et des ailes orange vif font de lui l’un des plus beaux phasmides, et mĂȘme l’un des plus Ă©tonnants de tous les insectes. Les phasmides comme animaux de compagnie Bien que peut-ĂȘtre inhabituels par rapport Ă  un chien ou un chat, les phasmides se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre des animaux de compagnie gratifiants en raison de leurs exigences simplistes en matiĂšre de soins et de leur comportement amusant. Je n’ai encore jamais rencontrĂ© quelqu’un qui n’ait pas trouvĂ© curieux de voir un phasme dĂ©vorer une feuille entiĂšre en moins d’une minute, ou de sourire lorsqu’un phasme se tortille pour imiter une feuille se balançant au vent. En ce qui concerne les insectes, ils ont une durĂ©e de vie assez longue, de nombreuses femelles vivant parfois jusqu’à 3 ans. Imposants et beaux, les phasmides apportent une touche d’exotisme et un goĂ»t de nature Ă  toute maison ou appartement moderne. Quel est le type d’environnement requis pour les phasmides ? De nombreux phasmides, comme Carausius morosus, n’ont besoin que d’un modeste logement et peuvent survivre pendant des gĂ©nĂ©rations dans un Kritter Keeper rempli de tontes de mĂ»res. D’autres, comme l’Extatosoma tiaratum, ont besoin de maisons plus grandes et d’un taux d’humiditĂ© plus Ă©levĂ©. Tous se portent mieux Ă  des tempĂ©ratures d’au moins 70 F. et bĂ©nĂ©ficient d’un approvisionnement continu de verdure fraĂźche Ă  grignoter. La mĂ»re ronce, le chĂȘne, le troĂšne, l’aubĂ©pine et le lierre anglais sont tous d’excellents aliments pour les phasmides, mais certains peuvent favoriser l’un ou l’autre de ces types. Par exemple, Heteropteryx dilatata apprĂ©cie frĂ©quemment le lierre anglais, mais Extatosoma tiaratum le snobe. Ai-je le droit de garder un phasme comme animal de compagnie ? En Europe, la dĂ©tention de phasmides est trĂšs populaire et va souvent de pair avec la dĂ©tention de reptiles et d’autres espĂšces exotiques inhabituelles. Cependant, en raison des lois toujours plus restrictives sur les animaux de compagnie en AmĂ©rique du Nord, l’importation de bon nombre de ces beaux insectes est interdite en France. Les propriĂ©taires et les producteurs de phasmides peuvent ĂȘtre trĂšs discrets sur leurs dĂ©placements et leur collecte, et il est prĂ©fĂ©rable de les traiter avec respect et confidentialitĂ©. OĂč puis-je me procurer un phasme ? Si vous souhaitez trouver des Ă©leveurs de phasmides, il est prĂ©fĂ©rable de commencer par rechercher des groupes d’éleveurs de reptiles. Souvent, ils font partie d’un mĂȘme groupe et leur public cible se trouve cĂŽte Ă  cĂŽte. En assistant Ă  des expositions de reptiles dans votre rĂ©gion, vous serez souvent confrontĂ© Ă  ces crĂ©atures dĂ©licieuses et Ă©tonnantes, ainsi qu’à toutes les fournitures dont vous pourriez avoir besoin pour les soigner. Bonne chance, et bonne chasse aux feuilles !

Journaliste PubliĂ© le 28/07/2019. Les embryons d'oiseaux sont capables d'Ă©changer des informations entre eux, alors mĂȘme que les Ɠufs n'ont pas encore Ă©clos. C'est la
bjr, extrait du site de l'administration relatif Ă  la demande d'extrait de naissance Qui peut faire la demande ? Pour une copie intĂ©grale ou un extrait avec filiation La personne concernĂ©e par l'acte Ă  condition d'ĂȘtre majeure, son reprĂ©sentant lĂ©gal ou son conjoint, ses ascendants parents, grands-parents ou descendants enfants, petits-enfants, certains professionnels lorsqu'un texte les y autorise avocats, pour le compte de leur client par exemple. À noter les actes qui relĂšvent de la qualification d'archives publiques peuvent ĂȘtre communiquĂ©s Ă  toute personne 75 ans aprĂšs la derniĂšre mise Ă  jour. Pour un extrait sans filiation Toute personne, sans avoir Ă  justifier sa demande ou sa qualitĂ©. cdt
LesĂ©lĂ©ments des cellules visibles en microscopie optique constituent leur structure. cellule de l'Ă©pithĂ©lium buccal humain. cellule de l'Ă©piderme d'oignon. cellule de feuille d'Ă©lodĂ©e. On remarque que les cellules animales et vĂ©gĂ©tales sont entourĂ©es par une membrane plasmique. Elles possĂšdent un noyau et renferment un liquide Vous cherchez une bĂȘte agrĂ©able Ă  regarder ? Relativement simple Ă  maintenir ? Disponible dans toutes les formes et couleurs ? Vous disposez de trop peu de place pour un chien ou un chat ? Ou encore votre enfant vous en a ramenĂ© un de l’école ? Il y a plein de bonnes raisons de choisir d’avoir des phasmes de compagnie ! DĂ©couvre les phasmes actuellement en vente dans notre boutique en cliquant ici. Les phasmes Les phasmes, phasmidĂ©s, ou encore phasmoptĂšres sont un ordre d’insectes regroupant plus de 3000 espĂšces diffĂ©rentes. Le mot phasme vient du mot latin phasma, qui veut dire fantĂŽme. Ils ont cette appellation car la majoritĂ© d’entre eux se camouflent aisĂ©ment dans la vĂ©gĂ©tation grĂące notamment Ă  leur homochromie et leur aspect. En effet ils imitent Ă  la perfection les “bĂątons”, les feuilles mais aussi les tiges Ă©pineuses, les Ă©corces voire des lichens. La plupart peuvent rester immobiles pendant des heures pour se fondre parfaitement dans le dĂ©cor. Certaines espĂšces de phasmes eux ne se camouflent pas et arborent des couleurs vives, dites aposĂ©matiques, prĂ©venant les Ă©ventuels prĂ©dateurs de leur toxicitĂ© ou mauvais goĂ»t. Vous en trouverez donc dans toutes les tailles, formes et couleurs ! Une particularitĂ© chez certaines espĂšces survient au moment de la reproduction. Elle peut ĂȘtre sexuĂ©e, mais peut aussi se faire par parthĂ©nogenĂšse, c’est Ă  dire sans fĂ©condation, ne donnant donc que des clones du parent et donc seulement des femelles, c’est le cas par exemple du Phasme morose Carausius morosus. En France mĂ©tropolitaine nous pouvons trouver 3 espĂšces. Et comme vous pourrez voir, ce sont des phasmes bĂątons et dans la nature il est assez difficile de les distinguer dans leur milieu. Le phasme gaulois Clonopsis gallica. Le phasme espagnol Pyjinackeria masettii. Le phasme de Rossi Bacillus rossius. MatĂ©riel nĂ©cessaire Une enceinte d’élevage Celui-ci peut-ĂȘtre un terrarium, aquarium, vivarium, peu importe tant que la taille est adaptĂ©e et qu’il y a une aĂ©ration suffisante. Comment savoir si la taille est adaptĂ©e ? Tout d’abord renseignez-vous sur la taille adulte de l’espĂšce que vous voulez vous procurer, il faut si possible que l’enceinte fasse 3 fois la taille du phasme en hauteur. Il faut que le phasme puisse muer correctement, et pour ceci il leur faut assez d’espace pour s’extraire intĂ©gralement de leur peau. Ensuite adaptez la largeur en fonction du nombre d’individus que vous allez mettre Tout d’abord, renseignez-vous sur l’espĂšce toutes les espĂšces de phasmes n’ont pas le mĂȘme rĂ©gime. NĂ©anmoins, tous sont phytophages mangeurs de feuilles, et la plupart acceptent plusieurs types de feuillages. En Ă©levage vous donnerez rarement Ă  vos phasmes le feuillage qu’ils trouveraient dans la nature, donc il faut trouver des plantes de substitution. La plupart accepteront la ronce, qui a l’avantage de se trouver un peu partout et mĂȘme en hiver ! Attention, si vous avez lu que les phasmes mangeaient du lierre, certains oui, mais pas tous, donc n’allez pas les empoisonner ni les affamer car vous vous ĂȘtes mal pot de confiture On mange tous de la confiture, ou on peut aller en chercher un pot chez mamie. L’intĂ©rĂȘt est d’avoir un pot vide qui servira de rĂ©serve d’eau et de trouer le couvercle afin d’y mettre le branchage. Pour le percer, on prend un sĂ©cateur, on l’enfonce, et on le tourne, la premiĂšre fois c’est difficile, mais avec l’entrainement on y arrive, donc ne vous inquiĂ©tez pas si ce n’est pas papier essuie-tout Ce n’est pas obligatoire, mais si vous voulez en mettre au fond de votre enceinte d’élevage cela permets de garder un peu d’humiditĂ©, et cela facilite le nettoyage et la rĂ©colte des Ɠufs. Si vous optez pour un terrarium dĂ©corĂ© avec substrat il n’y a aucun pondoir Cet Ă©lĂ©ment n’est pas nĂ©cessaire pour tous les phasmes car pour la plupart ils vont simplement “lĂącher” leurs Ɠufs de façon alĂ©atoire au sol, mais si vous choisissez une espĂšce nĂ©cessitant un endroit pour pondre, il va leur falloir quelque part dans leur enceinte un pondoir. Pour ce rien de plus simple, un vieux tupperware, une boite de beurre, en gros un rĂ©cipient que vous pourrez refermer aprĂšs pour conserver l’ spatule Un des meilleurs outils de tout Ă©leveur. La spatule de bricolage va vous permettre de gratter le fond de vos enceintes d’élevages afin d’enlever toutes les dĂ©jections de vos animaux. Ceci est un outil basique que vous trouverez dans n’importe quel magasin de bricolage, voir dans certains supermarchĂ©s. Le choix de l’espĂšce Vous voulez vous procurez des phasmes mais vous ne savez pas lesquels. Vu le nombre d’espĂšces, vous trouverez forcĂ©ment celui qui vous correspond. Êtes-vous un dĂ©butant ? N’allez pas chercher trop loin ou trop compliquĂ© car sinon dans la plupart des cas vous allez Ă©chouer dans le maintien de ses espĂšces et vous allez ĂȘtre triste et abandonner tout autre essai. Ceci n’est pas une liste exhaustive mais vous donnera quelques exemples Carausius morosus Le phasme morose, c’est un des plus courants en Ă©levage de dĂ©butant. Son rĂ©gime alimentaire inclus ronces et extradentata Le phasme bĂąton du Vietnam, trĂšs adaptĂ© aux dĂ©butants et facilement manipulable. “TrĂšs bien, mais moi je ne veux pas un bĂąton, je veux quelque chose d’un peu plus impressionnant.” Phyllium phillipinicum On conseille souvent aux dĂ©butants de ne pas dĂ©buter par les phasmes feuilles qui sont sensiblement plus difficiles Ă  maintenir, cependant cette espĂšce s’élĂšve sans trop de tiaratum Le phasme scorpion, totalement inoffensif, les femelles possĂšdent nĂ©anmoins plein de petits piquants qui peuvent dilatata La nymphe armurĂ©e de la jungle, un phasme gĂ©ant au cycle assez long plutĂŽt pour les schultei Une espĂšce toute neuve, rouge, noire et jaune, trĂšs sympathique et facile d’élevage. Ensuite, quand vous aurez envie de vous lancer dans des espĂšces plus difficiles, vous aurez l’embarras du choix, le plus difficile sera de trouver votre fournisseur ! PrĂ©paration de l’enceinte Il faut tout d’abord trouver l’endroit idĂ©al, les plantes et les phasmes apprĂ©cient la lumiĂšre mais pas le soleil, en effet si le soleil tape sur les vitres vous allez crĂ©er un four qui n’est pas l’environnement idĂ©al. Si vous n’avez pas cet endroit idĂ©al chez vous, pas de soucis, on s’adapte, installez une lumiĂšre artificielle s’il fait trop sombre dans la piĂšce. Vous pourrez toujours dĂ©placer votre enceinte d’élevage plus tard, ce n’est pas aussi lourd qu’un aquarium ! Vous pouvez maintenant installer du dĂ©cor si vous le souhaitez, ensuite on place du papier essuie-tout au fond, par-dessus vous installez le pot de confiture rempli d’eau ou vous pourrez maintenant installer votre feuillage. Si vous avez bien fait vos recherches vous pouvez maintenant installer vos phasmes dans leur bon feuillage. Entretien Eau En fonction de l’espĂšce, certains phasmes ont besoin de plus d’humiditĂ©, mais partez du principe qu’il faut pulvĂ©riser d’eau de pluie vos phasmes une fois par jour leur permettant d’avoir un peu de fraicheur et Ă  boire. Changement de feuillage On pourrait penser qu’il faut enlever tout le feuillage, trouver les phasmes dessus, les reposer sur le feuillage frais. Mais c’est long, on peut oublier des phasmes, et c’est mĂȘme stressant pour eux. La meilleure solution que j’ai Ă  vous proposer, c’est d’installer dans votre terrarium un nouveau pot de confiture avec du nouveau feuillage et laisser vos phasmes faire leur changement eux-mĂȘmes pendant la nuit, et ensuite enlever l’autre bouquet le lendemain, il y aura beaucoup moins de phasmes Ă  trouver / manipuler et le changement est plus naturel pour eux. RĂ©colte des Ɠufs et nettoyage du terrarium Si vous avez mis au fond du papier essuie-tout ou que vous avez laissĂ© le fond nu, rien de plus simple. Ceci est valable pour les personnes possĂ©dantes des phasmes dĂ©jĂ  adultes et donc qui ont des Ɠufs. Sinon, vous procĂ©dez de la mĂȘme maniĂšre, mais au lieu de poser toutes les crottes sur son bureau, direction la poubelle. On replie l’essuie-tout sur lui-mĂȘme afin de laisser tomber le moins de choses possible et on emmĂšne le tout vers un endroit dĂ©gagĂ© ou l’on pourra mieux trier les Ɠufs ; type un bureau. On Ă©tale tout le contenu du papier essuie-tout sur une feuille de papier blanche afin d’avoir une meilleure visibilitĂ©. Ensuite Ă  l’aide d’une pince souple on rĂ©cupĂšre les Ɠufs 1 par 1 pour les mettre en incubation. Si vous avez trop d’Ɠufs, la mĂ©thode la moins cruelle de se dĂ©barrasser des Ɠufs est la rĂ©cupĂ©rer le fond et nettoyer en mĂȘme temps, le plus simple reste de tout racler avec la spatule indiquĂ©e dans le paragraphe sur le matĂ©riel nĂ©cessaire. Ensuite pour le tri des Ɠufs, mĂȘme principe qu’au-dessus. On Ă©tale tout ce qu’on a rĂ©coltĂ© sur une feuille de papier blanche afin d’avoir une meilleure visibilitĂ©. Ensuite Ă  l’aide d’une pince souple on rĂ©cupĂšre les Ɠufs 1 par 1 pour les mettre en incubation. Si vous avez trop d’Ɠufs, la mĂ©thode la moins cruelle de se dĂ©barrasser des Ɠufs est la congĂ©lation. Incubation des Ɠufs Vous avez au prĂ©alable triĂ© les Ɠufs, et vous voulez qu’ils Ă©closent pour avoir plein de bĂ©bĂ© phasmes qui courent partout ? Pas de soucis je vais vous dire comment faire. Vous prenez une boite en plastique type une saladiĂšre ou des carottes rĂąpĂ©es. N’en achetez pas si vous aimez pas ça, personnellement je suis contre, mais bon leurs boĂźtes sont pratiques, et le taboulĂ© fait un bon repas quand on n’a pas le courage de se prĂ©parer Ă  manger.Vous percez des petits trous dans cette boite avec une aiguille, et vous remplissez le fond de vermiculite. C’est un substrat neutre que l’on trouve un peu partout et qui ne devrait pas humidifie bien en passant le robinet sans pour autant dĂ©tremper, on rappelle bien que les phasmes ne sont pas des insectes dĂ©pose les Ɠufs au-dessus et on referme la la boite dans un endroit chaud, et constant. L’idĂ©al serait d’ĂȘtre dans un endroit oĂč il fait en permanence 25° et surveillez l’humiditĂ©, si le substrat sĂšche rĂ© humidifiez va falloir attendre plusieurs mois. Chez certaines espĂšces l’incubation peut durer jusqu’à un an. Donc de nouveau, renseignez-vous sur l’espĂšce que vous possĂ©dez et ne stressez pas pour rien. Observations et expĂ©riences Au dĂ©but de votre Ă©levage, rien que le fait de les trouver dans le terrarium sera une satisfaction Ă  part entiĂšre, ensuite vous allez pouvoir assister Ă  une mue, qui est un phĂ©nomĂšne assez extraordinaire chez un insecte. Lorsqu’on a acquis assez d’expĂ©rience, on peut ensuite trouver des espĂšces plus difficiles Ă  maintenir et plus impressionnantes. Et pour les plus courageux d’entre vous, certaines espĂšces ont la particularitĂ© de changer de couleur pour mieux s’adapter Ă  leur environnement. C’est le cas de l’Extatosoma tiaratum. Sa couleur peut trĂšs fortement varier, on retrouve assez communĂ©ment les couleurs prĂ©sentes dans la premiĂšre image Le vert, le beige, le marron et l’orangĂ©. Et il arrive Ă  certains Ă©leveurs courageux d’obtenir une couleur de lichen. Si tu souhaites aller encore plus loin et savoir Ă©lever toutes les espĂšces de phasmes, tu peux consulter mon e-book dĂ©diĂ© aux phasmes pour ne plus jamais faire d’erreurs ! Si malgrĂ© tous mes prĂ©cieux conseils il t’arrive toujours des ennuis, n’hĂ©site pas Ă  me poser des questions dans les commentaires. Aussi n’oublie pas de me suivre sur ce blog et sur les rĂ©seaux sociaux afin de ne pas louper un seul de mes articles. Rendez-vous vendredi prochain pour un nouvel article ! Remerciements Je tiens Ă  remercier les personnes suivantes pour toutes leurs photos. Francois Tetaert Hugo Las Cecile Fonteyne Vanessa Nicolas Nico l’As Thouault
\n \n comment savoir si les Ɠufs de phasmes sont vivants
DatedĂ©passĂ©e, des Ɠufs bons Ă  jeter ? La « date de consommation recommandĂ©e » (DCR) est toujours de 28 jours aprĂšs la ponte : elle garantit la fraicheur de l’Ɠuf, conservĂ© dans de bonnes condition. Jusqu’à un mois aprĂšs cette date, vos Ɠufs sont peut-ĂȘtre toujours consommables ! DĂ©couvrez noas astuces afin de vous en assurer. Phasme Un phasme bĂąton Noms communs Phasme ou phasmoptĂšre rare Nom scientifique Ordre Phasmatodea Classification Classe des insectes Milieu de vie ForĂȘt, vĂ©gĂ©tation LongĂ©vitĂ© 5-6 mois pour les mĂąles, 1 an et plus pour les femelles Reproduction SexuĂ©e ou par parthĂ©nogenĂšse RĂ©gime alimentaire VĂ©gĂ©taux Modifier voir modĂšle ‱ modifier Les phasmes Phasmatodea sont des insectes. Comme tous les insectes, ils possĂšdent 3 paires de pattes soit 6 pattes en tout. Certaines espĂšces possĂšdent des ailes. Il existe plus de 2 500 espĂšces de phasmes1, la plupart rĂ©parties dans les rĂ©gions tropicales. En France, il existe 3 espĂšces le phasme de Rossi, le phasme espagnol et le phasme gaulois. Chaque espĂšce vit sur une seule plante, par exemple le troĂšne, le rosier, le framboisier, le noisetier ou la ronce. Parmi les phasmes, il y a notamment la famille des phyllies ou phasmes feuille, ainsi que l'espĂšce des phasmes bĂątons. Les phasmes ont une durĂ©e de vie de un an en moyenne avec sept Ă  huit mues. Sommaire 1 Description et anatomie Description Anatomie 2 Familles chez les phasmes 3 DĂ©placement 4 Comment font-ils pour s'accrocher ? 5 Mode de vie 6 Mue 7 Reproduction 8 PrĂ©dateurs 9 Pourquoi le phasme fait-il le mort ? 10 Élevage 11 Galerie de photographies 12 Sources 13 Vikiliens pour complĂ©ter 14 Liens pour complĂ©ter Description et anatomie[modifier modifier le wikicode] Description[modifier modifier le wikicode] Les phasmes ressemblent Ă  des Ă©lĂ©ments de la nature, ce qui leur permet de ne pas se faire repĂ©rer par leurs prĂ©dateurs. Ils ressemblent parfois Ă  des brindilles, des feuilles ou encore de l'Ă©corce. Certains arborent des couleurs flamboyantes pour communiquer aux prĂ©dateurs qu'ils sont toxiques. femelle de l'espĂšce Phyllium celebicum femelle de l'espĂšce Heteropteryx dilatata mĂąle de l'espĂšce Heteropteryx dilatata Les plus grands phasmes mesurĂ©s jusqu'Ă  prĂ©sent viennent d'IndonĂ©sie et ne mesurent pas moins de 51 centimĂštres pattes avants repliĂ©es comprises, soit pratiquement la taille d'un bras de l'Ă©paule au bout des doigts. Anatomie[modifier modifier le wikicode] Anatomie d'un phasme celui-ci possĂšde des ailes. Les phasmes possĂšdent un corps en 6 parties les antennes le thorax le thorax est la partie qui part de la tĂȘte et qui va jusqu’au cou l’abdomen l’abdomen est une partie du corps qui va des anneaux jusqu’à la queue. Les anneaux, ce sont des petits cercles autour de l’abdomen la tĂȘte les mandibules les pattes si un prĂ©dateur attrape un phasme par une patte, le phasme peut abandonner sa patte. Les pattes sont articulĂ©es Familles chez les phasmes[modifier modifier le wikicode] Collage-photo des diffĂ©rentes familles de phasme. Tous les phasmes n'ont pas le mĂȘme aspect, ils sont donc rĂ©partis dans plusieurs familles Le phasme feuille, ressemblant Ă  une feuille. Le phasme rugueux, ressemblant Ă  un morceau de bois Ă©pineux ou une Ă©corce. Le phasme bĂąton ressemblant lui, Ă  un bĂąton ou une brindille. Le phasme Ă  tiare ressemblant Ă  un scorpion. Certains phasmes ont des ailes, d’autres des Ă©pines, certains sont fins et grands et d’autres sont Ă©pais. DĂ©placement[modifier modifier le wikicode] Les jeunes phasmes marchent en bougeant, imitant le vent soufflant sur les branches ou sur les feuilles en fonction de leur famille. Une fois adulte, ils le font moins voire plus du tout. Le jour, les phasmes restent statiques, c'est la nuit qui se dĂ©placent pour manger. On dit que les phasmes sont nocturne. Ne savant pas sauter, ils sont obligĂ©s de grimper. Les phasmes feuille adultes possĂšdent des ailes. Lors de la ponte, la femelle phasmes reste immobile. [modifier modifier le wikicode] Les phasmes possĂšdent des griffes au bout de leurs pattes, mais aussi une substance collante qui leur permet de s'accrocher Ă  des surfaces lisses telles qu'une vitre. Ils possĂšdent aussi des petits poils. Leurs pattes sont cependant trĂšs fragile. Mode de vie[modifier modifier le wikicode] Les phasmes sont herbivores. Si le phasme se sent en danger, c'est son apparence qui le protĂšge des prĂ©dateurs son camouflage est son arme de dĂ©fense. Mue[modifier modifier le wikicode] Les phasmes utilisent la mue » pour grandir. La mue consiste, chez les insectes, Ă  renouveler leur enveloppe corporelle carapace. L'ancienne carapace est appelĂ©e exuvie » ou mue. Pour muer, le phasme se pend Ă  une branche la tĂȘte en bas. AprĂšs quelques minutes, la mue se dĂ©tache au fur et Ă  mesure. Ce procĂ©dĂ© est trĂšs fatiguant pour le phasme. Une fois la mue finie, il mange l'exuvie pour rĂ©cupĂ©rer de l'Ă©nergie. Les phasmes passent gĂ©nĂ©ralement par 8 mues avant l'Ăąge Reproduction[modifier modifier le wikicode] Les phasmes sont ovipares. Dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©e, les oeufs sont pondus en Ă©tĂ©. Le nombre d'oeufs pondus dĂ©pend de l'espĂšce, entre 100 et 1300 environ. Les phasmes sont capables de parthĂ©nogenĂšse, c'est-Ă -dire que les femelles peuvent produire des oeufs viables pouvant faire Ă©clore un phasme sans se reproduire avec un mĂąle. Cependant, leur progĂ©niture ne seront que des phasmes femelles. PrĂ©dateurs[modifier modifier le wikicode] Comme tous les animaux, les phasmes ont des prĂ©dateurs. Leurs prĂ©dateurs les plus terribles sont les oiseaux, c'est pour cela que les phasmes sont actifs surtout la nuit. Il possĂšdent aussi d'autres prĂ©dateurs tels que Certaines espĂšces d’araignĂ©es, Quelques espĂšces de singes, pour ceux vivant dans des rĂ©gions tropicales les geckos et tous les animaux insectivores. Pourquoi le phasme fait-il le mort ?[modifier modifier le wikicode] Le phasme fait le mort pour se protĂ©ger de ses prĂ©dateurs et pour ĂȘtre relĂąchĂ© si il s'est fait attraper. Il replie ses pattes le long de son corps donnant la parfaite illusion d'une brindille ou d'une feuille. On appelle ça la Élevage[modifier modifier le wikicode] Dans un Ă©levage de phasmes, l’un des principaux dangers est l’apport insuffisant de nourriture pour ces derniers. En effet, s’ils ne sont pas suffisamment nourris, ils risquent de se manger entre eux. Ils se nourrissent de branches et/ou de feuilles mais les vĂ©gĂ©taux seront diffĂ©rents selon les espĂšces. Il faut aussi veiller Ă  ce qu'ils aient suffisamment d'eau. L'idĂ©al est de mettre un tissu au fond du terrarium et de l'humidifier trĂšs rĂ©guliĂšrement. Galerie de photographies[modifier modifier le wikicode] Un phasme en train de manger une feuille. Un phasme Ă  tiare imitant un scorpion pour faire peur Ă  ses prĂ©dateurs. Des phasmes dans un terrarium. Sources[modifier modifier le wikicode] ↑ Image doc ↑ WikipĂ©dia en français ↑ Un article sur les phasmes Vikiliens pour complĂ©ter[modifier modifier le wikicode] C'est pas sorcier sur les phasmes Liens pour complĂ©ter[modifier modifier le wikicode]
CaractĂ©ristiques Le phasme bĂąton est un insecte . Comme tous les insectes, son corps est constituĂ© d'une tĂȘte, d'un thorax et d'un abdomen . Le phasme adulte mesure 10 Ă  12 cm, et pĂšse environ 1-3 grammes. Il vit environ 1 an (mais il existe des phasmes qui peuvent vivre jusqu'Ă  5 ans). Son corps est fusiforme , il ressemble Ă  une
Morpion causes, symptĂŽmes et traitementLes morpions, aussi appelĂ©s poux du pubis, sont de petits insectes qui se nourrissent de sang et vivent accrochĂ©s aux poils pubiens. Comment savoir si on est porteur de morpions ? Comment s’en dĂ©barrasser ? Quelles sont les causes d’apparition des morpions ? qu’un morpion ?Le morpion est un pou qui vit dans les poils du pubis mais il peut aussi plus rarement se nicher dans les poils des aisselles ou du torse. Le Phtirius inguinalis, son nom latin, est un insecte de couleur marron mesurant environ 3 millimĂštres une tĂȘte d’épingle. Il se nourrit exclusivement du sang de son hĂŽte. Le morpion et notamment ses larves sont visibles Ă  l’Ɠil nu. Quand elles sont vivantes, elles sont grises et bien accrochĂ©es aux poils. Quand elles sont mortes, cela ressemble Ă  de tout petits Ɠufs blancs situĂ©s Ă  la racine des poils et facilement sont les symptĂŽmes de la pĂ©diculose pubienne ?La prĂ©sence de morpions sur les poils pubiens provoque des dĂ©mangeaisons importantes et une irritation au niveau des parties gĂ©nitales et de l’anus. Les dĂ©mangeaisons s’intensifient la nuit, moment oĂč ces petits insectes deviennent plus actifs car ils ne nourrissent de sang. Le prurit se manifeste environ cinq jours aprĂšs la premiĂšre exposition aux vous regardez de plus prĂšs vos poils pubiens, vous pouvez repĂ©rer de petits points gris ou blancs, ce sont les larves de morpions. Mais pour mieux les observer, utilisez une loupe, cela vous permettra de confirmer qu’il s’agit bien de morpions car vous apercevrez leurs pinces bien accrochĂ©es Ă  vos poils. Autre symptĂŽme caractĂ©ristique de la pĂ©diculose pubienne, l’apparition de petits points bleus ou noirs sur la zone infestĂ©e. Il s’agit des marques de piqĂ»res de morpions laissĂ©es sur la peau. Enfin, si des morpions ont infestĂ© vos poils pubiens, il se peut que vous retrouviez dans vos sous-vĂȘtements de petites traces de sang marron ayant un aspect poudreux. Elles correspondent aux dĂ©jections des morpions qui sont en fait du sang morpions se transmettent essentiellement par voie sexuelle. Les personnes qui en attrapent ont le plus souvent eu un ou des rapports sexuels avec une autre personne infectĂ©e. En effet, la majoritĂ© des contaminations sont liĂ©es Ă  un contact direct avec des poils infectĂ©s. Mais attention, ce n’est pas le seul mode de transmission des parasites pouvant rester vivants et infectants 24 heures en dehors du corps parasitĂ©, vous pouvez en attraper en dormant dans des draps dans lesquels se trouvent des morpions encore rĂšgles d'hygiĂšne Ă  suivreL’éviction des morpions passe par des rĂšgles d’hygiĂšne rigoureuses lavez vos vĂȘtements, votre linge de lit et vos serviettes de toilette Ă  une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  60°C et dĂ©sinfectez-les avec un insecticide adaptĂ©. Demandez aux personnes vivant avec vous de faire la mĂȘme l’aspirateur sur votre bien tout le corps pendant la douche puis rincez la zone cas de dĂ©mangeaisons importantesSi les dĂ©mangeaisons sont importantes, le mĂ©decin peut prescrire des lotions insecticides Ă  base de pyrĂ©thrine, de permĂ©thrine ou d’ivermectine. Enfin, comme pour les poux de tĂȘte, l’élimination des lentes au peigne ou manuellement est conseillĂ©e pour Ă©viter une rĂ©cidive. Le traitement des partenairesLe traitement du ou des partenaires sexuels dans le mois prĂ©cĂ©dant l’infection est systĂ©matique. D’oĂč l’importance de le/les prĂ©venir si vous-mĂȘme ĂȘtes infectĂ© par des morpions. La pĂ©diculose pubienne ou phtiriase pubienne Ă©tant considĂ©rĂ©e comme une infection sexuellement transmissible IST, un bilan de MST est souvent prescrit par le mĂ©decin qui pose le diagnostic des morpions au patient infectĂ©. L’objectif est de rechercher d’autres maladies sexuellement transmissibles comme l’herpĂšs, l’infection Ă  chlamydia, le VIH ou encore la syphilis. La prise en charge des morpionsAttention, l’absence de prise en charge rapide des morpions peut entraĂźner leur extension dans d’autres zones du corps comme les cils, le torse et les aisselles en se grattant la zone du pubis, les morpions peuvent se nicher sous les ongles et migrer vers d’autres zones du corps que l’on touche aussi avec ses doigts. Si ces parasites s’accrochent aux cils, ils peuvent provoquer des irritations des yeux, une conjonctivite, voire une infection secondaire de l’ cas de morpions au niveau des cils, l’ophtalmologue prescrit une vaseline spĂ©cialement conçue pour les yeux, Ă  appliquer sur les bords des paupiĂšres plusieurs fois par jour. Elle tue les morpions en les peut-il y avoir des complications ?La pĂ©diculose pubienne n'entraĂźne pas de complications graves si elle est traitĂ©e rapidement. En revanche, il existe un risque d’infection secondaire cutanĂ©e si vous avez des plaies au niveau des parties gĂ©nitales Ă  cause de l’épilation, du rasage ou du grattage.Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi CQDxL.
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