Lesbiais cognitifs : méfie-toi de ton cerveau ! – Partie 1; Les biais cognitifs : méfie-toi de ton cerveau ! – Partie 2; Relaxation et Méditation. Qu’est-ce que la méditation de pleine conscience et comment la pratiquer ? Les bienfaits de la méditation de pleine conscience; La pleine conscience, à la portée de tous !29 Juin Liberer la colère et les blessures de l’ameComprendre et dépasser l’origine de sa colère GRACE AUX blessures de l’âmeQu’est-ce que la colère ? Pourquoi es-tu en colère ?L’émotion est tout d’abord un mouvement, un retour à soi, une boussole intérieure, une source d’inspiration, de connaissance de soi…Dans le cas de la colère, notre feu intérieur nous renseigne sur un besoin en nous qui a été négligé ou trop longtemps oublié celui du respect de notre intégrité, de nos valeurs, de notre identité au-delà du personnage que nous jouons dans la vie de tous les t’invite dans le podcast ci-dessous à laisser les mots te toucher, résonner ou pas, à prendre ce qui peut te servir de base de décodage de ton ébullition intérieure…Comment éviter que la colère déborde ?À divers moments certaines attitudes ou paroles peuvent déclencher des tensions, de l’agressivité, voire des passages à l’acte…La violence peut surgir, explosive, débordante, destructrice … . Pour éviter cela, voici quelques étapes !Marque un temps d’arrêtMarque un temps d’arrêt et respire profondément… Réagir directement sous l’effet de l’émotion donne souvent lieu à empirer la situation et ne permet qu’un soulagement éphémère. N’oublions pas que la colère est comme le feu et brûle de l’intérieur. .Recherche les pensées et jugements derrière la colèreRecherche les pensées et jugements qui t’ont mis en colère. Notez les et observe leur récurrence… Y a-t-il un lien entre eux ? Joue le détective pour savoir s’il y a un écho avec un événement, une situation que tu aurais vécue plus jeune. L’idée n’est pas de trouver un coupable mais de visualiser que ta réaction peut être parfois disproportionnée car il y a une mémoire parfois inconsciente d’une situation où tu t’es sentie blessée » dans ton les besoins sous-jacentsIdentifie les besoins sous-jacents à ces pensées. Si tu as du mal, inspire toi de la pyramide de Maslow que tu trouveras sur tes sentimentsExprime tes sentiments et besoins avec une demande claire, calme, en partant de tes ressentis à l’autre. Il est ensuite libre d’y répondre ou non suivant son libre arbitre. Lâche prise sur le résultat 🌬. Mais de cette façon tu auras libéré et exteriorisé cette énergie de colère ! .Précédent SuivantLes principales blessures de l’âmeNous avons tous un ressenti apparent de blessures » au niveau de notre égo, apparues le plus souvent pendant notre enfance et est une partie de nous même, qui un rôle important, à respecter. Ce n’est pas un ennemi à abattre, mais simplement un cheval sauvage à parfois remettre à sa place quand nous décidons de prendre les rennes de notre vie entre nos ma vision, chaque blessure est là pour nous aider à voir des choses en réalité que nous nous sommes faits nous même vivre, en analysant, ressentant, interprétant les faits d’une certaine façon à une époque de notre vie et souvent avec un seul angle de vision le nôtre. Par exemple, une expérience de rejet est là pour nous rendre compte que l’on se rejette soi même. Il n’y a pas de culpabilité à y mettre, juste une responsabilité de choisir aujourd’hui de voir les choses autrement pour les libérer, et nous apporter ce dont nous avons besoin qui nous fait le plus souffrir n’est pas cette expérience de blessure », mais plutôt le masque à savoir la fausse personnalité que l’on s’est choisie de vivre par peur de souffrir, notre réaction, notre comportement réactionnel ». Ce masque a eu son utilité dans notre vie pour nous protéger, mais aujourd’hui, qu’en faisons-nous ? ETRE RESPONSABLEEtre responsable, c’est admettre que personne au monde n’est dans notre vie pour répondre à nos attentes et que celles-ci viennent du manque d’amour de nous m’aime ». Cela étant, il est de notre responsabilité d’identifier nos besoins et de les nourrir, soit par nous même, soit en faisant une demande claire et non violente à l’autre. »Le rejetJe t’explique dans la vidéo ci-contre l’origine de cette blessure et caractéristiques et pourquoi elle peut te faire ressentir une colère latente qui peut aussi être refoulée.Comment savoir si tu as dépassé ta blessure ?Tu sais que tu as libéré ta blessure du REJET, lorsque tu as appris à t’affirmer, à affronter les situations, à prendre ta place que l’on t’a si souvent refusée la plupart du temps. Tu vas plus facilement vers les autres sans te REJETER toi-même. Tu ne fuis plus au moindre problème, tu habites de mieux en mieux ton corps, ton expression, ton ancrage. La solitude n’est plus subie, elle est choisie. Tu as, grâce à cette blessure, mobilisé la capacité de t’en sortir seule et de ne plus sur-réagir à des reprends confiance en toi et donc aussi en la VieL’abandonJe t’explique dans la vidéo ci-contre les traits caractéristiques et la leçon que tu peux en tirer si cela résonne pour savoir si tu as dépassé ta blessure ?Tu sais que tu as dépassé ta blessure d’ABANDON lorsque tu as appris à te sentir bien et entier seul. La libération de cette blessure te rend indépendant et autonome. Tes “béquilles psychologiques” ont disparu, les kilos émotionnels se sont dissous. Tu n’es plus “mendiant et esclave” de l’attention de l’autre. Tu as appris à construire ta sécurité intérieure et appris à aimer l’autre pour ce qu’il est. Tu as, grâce à cette blessure, compris que tu peux aller vers les autres pour le seul plaisir d’échanger, de partager, de rire. Tu n’as plus besoin de PLAIRE pour être aimée. Tu vas découvrir, en toi des talents d’artiste, de comédien, des capacités extra-sensorielles…tout ton plein potentiel !L’humiliationJe t’explique dans la vidéo ci-contre pourquoi tu gardes en toi ce ressenti et la force que tu développes au travers de cette savoir si tu as dépassé ta blessure ?Tu sais que tu as libéré ta blessure d’HUMILIATION, lorsque tu as appris à dire NON, à écouter tes vrais besoins, tes envies personnelles. Tu n’attires plus les situations d’abus, de violence de non-respect. Le RESPECT étant d’une grande importance pour le porteur de cette expérience. Grâce à cette blessure libérée, tu deviens une personne altruiste, bienveillante, médiatrices, un guide. Tu fonctionnes avec ton cœur et tu comprends que l’on t’aime pour ce que tu inspires respect et trahisonJe t’explique dans la vidéo ci-contre pourquoi tu as vécu cette expérience et la leçon de vie à en savoir si tu as dépassé ta blessure ?Tu sais que tu as libéré ta blessure de TRAHISON quand tu as appris à déléguer, à lâcher prise, tu ne passes plus derrière les autres pour contrôler. Tu n’as plus peur de manquer d’argent, plus peur du lendemain, plus peur de l’inconnu. Tu n’as plus besoin de manipuler, de posséder. Grâce à cette blessure guérie, tu découvres en toi des qualités de chef consciencieux, respectueux, reconnu. Tu montres l’exemple, tu t’explique dans la vidéo ci-contre l’origine de ta colère derrière ce ressenti existenciel, le challenge à relever et te je donne un mantra de savoir si tu as dépassé ta blessure ?Tu sais que tu as libéré ta blessure d’INJUSTICE lorsque tu as appris à ouvrir ton cœur, à parler de tes émotions, de tes ressentis, de tes blessures, de tes faiblesses. Tu ne fais plus semblant. Tu t’accorde le droit à l’erreur, tu ne te mets plus seule une pression. Tu n’as plus besoin de te cacher derrière un “MUR” de protection. Tu comprends que tu n’as pas besoin d’être parfaite pour être aimée. Tu ne te sens plus “BLESSE” par les réflexions, les conseils. Grâce à cette blessure, tu développes une grande loyauté, un grand respect des situations justes. Tu peux transmettre, enseigner et faire passer des messages une fois l’expérience libérée et étapes de la libérationVoici quelques étapes pour accompagner la libération du ressenti de blessure inspirées de Lise Bourbeau1. Reconnaître l’égoL’égo a une importance capitale dans notre développement. Par soucis de protection, il a crée des masques, des barrières, des cuirasses. Il s’agit d’un mécanisme de survie nous n’avions pas la conscience ni la connaissance pour agir autrement, penser différemment … aujourd’hui, nous savons. Les blessures ont été mises en lumière, nous avons le choix de continuer à jouer les rôles de victime, bourreau et persécuteur, ou bien de remercier votre égo et de le remettre à sa place, sans qu’il prenne toute la place dans nos Découvrir les emotions ressentiesChaque émotion est une information qui nous arrive et qui cache un besoin de notre être à écouter. Si tu as des difficultés à identifier et comprendre tes émotions, regarde la série de vidéos ICI3. Identifier la blessure en devenant conscient du masque associé4. Observer la blessure, la reconnaître et l’accueillir5. La remercier et parler avec son égo Merci de m’aider en me disant …. sache que pour le moment, je me sens capable de vivre avec … je suis prête à en assumer les conséquences. Je te prie de ne plus t’inquiéter à mon sujet et je te remercie d’avoir voulu m’aider toutes ces années passées. C’est à mon tour maintenant de me prendre en charge, tu peux aller te reposer ».6. Aller, si cela résonne, à son rythme … vers le par-donAttention, le pardon n’est pas cautionner ou oublier ! Pour plus d’infos, voir la vidéo d’Olivier Leclerc ICIDevenir conscient des émotions, accusations, jugements portés sur les autres personnes concernées ou les Autres de façon générale Prendre sa responsabilité être responsable, c’est admettre que personne au monde n’est dans ta vie pour répondre à tes attentes et que celles-ci viennent du manque d’amour de toi même. Se mettre à la place de l’autre/miroir empatheSe pardonner soi, accepter notre humanité je t’aime pour ce que tu as été, ce que tu es et ce que tu seras, je t’aime pour ce que tu as fais, ce que tu fais et ce que tu ferasFaire le lien avec un parent éventuellement l’origine de la blessure peut être générationnelleExprimer nos découvertes, preuve que les étapes d’avant sont ok se visualiser en train de partager aux personnes concernées tout ce qu’on a découvert sur soi à travers les situations désagréables vécues avec ces personnes, si résistances refaire étapes précédentesVoir la personne concernée pour s’exprimerVers la gai-ris-on de ton enfant intérieur et la liberation de ta colere …Tu souhaites aller plus loin de façon autonome ?Je te propose 2 ateliers enregistrés. Le premier atelier enregistré te fait voyager vers tes blessures d’enfant et te permet de les libérer avec un protocole puissant de libération lien ICI.Il te permet de t’apaiser, d’être ton propre refuge, de te laisser imprégner par la douceur et la sérénité des énergies de cette part en toi toujours pas que ton enfant intérieur c’est aussi ta capacité à jouer avec la Vie, à retrouver cette grande émotion de Joie en toi. A te laisser traverser par la vie plutôt qu’à vouloir la traverser. Libére la colère pour trouver ta sérénité !Le 2ème atelier permet de travailler spécifiquement sur l’émotion de COLERE. Dans cet atelier enregistré d’1h30, tu vas voyager vers une autre perception de l’émotion de la colère, en comprenant son mécanisme pour mieux l’apprivoiser !Tu vas vivre une véritable expérience d’hypnose comme au cabinet, dans le confort de ton foyer, librement ré-écoutable autant de fois que ensemble au-delà de la colère ! Tu ne sais pas ce qui te correspondrait le mieux ? Prends un rendez-vous personnalisé pour identifier et libérer tes blessures d’âme ! CLIQUE ICI Voilàdonc établi que l’ exclusion est un thème déconflictualisé, sans acteur identifié et dont le succès tient précisément à ces deux dimensions. Tentons, pour franchir un pas supplémentaire, de comprendre ce que cela nous dit des modes de lecture des rapports sociaux et de déceler les usages qu’ils autorisent. CONFLITS POUR RIRE Depuis la bruyante expulsion des moines, nous sommes entrés dans l’ère des conflits entre l’autorité civile et la domination ecclésiastique. Tantôt les départements stupéfaits assistent au duel héroïque du préfet et de l’évêque, tantôt la France entière reste béante devant le combat singulier d’un ministre et d’un cardinal. Mais les conflits entre les deux pouvoirs qui se partageaient jusqu’ici le pays prennent un intérêt tout particulier quand ils se produisent entre un simple maire et un humble curé ; entre un Frère et un instituteur. Alors on assiste vraiment à des luttes désopilantes, toute question de foi mise de côté et respectée. On citait l’autre jour en ce journal un article de M. Henri Rochefort, à propos de la nouvelle loi contre les écrits immoraux, loi qui met des foudres rechargées entre les mains de tous les Pinard. et de tous les Bétolaud de l’avenir ; et à ce propos, le mordant écrivain rappelait que beaucoup de monuments ont été mutilés par le zèle aveugle d’ecclésiastiques férocement honnêtes. Je lui dédie l’histoire suivante, vraie en tous points, mais ancienne déjà. Un petit village normand possédait une église très vieille et classée parmi les monuments historiques. Seul, le conservateur desdits monuments pouvait donc autoriser les modifications ou réparations. Non pas qu’on respecte beaucoup les monuments historiques quand ces monuments sont religieux. L’église romane d’Étretat, par exemple, est agrémentée aujourd’hui de peintures et de vitraux à faire aboyer tous les artistes, et les hideuses ornementations du style jésuite ont gâté à tout jamais une foule de remarquables édifices. La petite église dont je parle possédait un portail sculpté, un de ces portails en demi-cercle où la fantaisie libre d’artistes naïfs a gravé des scènes bibliques dans leur simplicité et leur nudité premières. Au centre, comme figure principale, Adam offrait à Ève ses hommages. Notre père à tous se dressait dans le costume originel, et Ève, soumise comme doit l’être toute épouse, recevait avec abandon les faveurs de son seigneur. D’eux sortaient, comme un double fleuve, les générations humaines, les hommes s’écoulant d’Adam et les femmes de la mère Ève. Or, ce village était administré par un curé fort honnête homme, mais dont la pudeur saignait chaque fois qu’il lui fallait passer devant ce groupe trop naturel. Il souffrit d’abord en silence, ulcéré jusqu’à l’âme. Mais que faire ? Un matin, comme il venait de dire la messe, deux étrangers, deux voyageurs, arrêtés devant le porche de l’édifice, se mirent à rire en le voyant sortir. L’un d’eux même lui demanda C’est votre enseigne monsieur le curé ? » Et il montrait nos antiques parents éternellement immobiles en leur libre attitude. Le prêtre s’enfuit, humilié jusqu’aux larmes, blessé jusqu’au cœur, se disant qu’en effet son église portait au front un emblème de honte, comme un mauvais lieu. Et il alla trouver le maire, qui dirigeait le conseil de fabrique. Ce maire était libre penseur. Je laisse à deviner quels furent les arguments du prêtre et les réponses du citoyen. Éperdu, l’ecclésiastique implorait, suppliait, pour que l’autorité civile permît seulement qu’on diminuât un peu notre père Adam, rien qu’un peu, une simple modification à la turque. Cela ne gâterait rien, au contraire. Le conservateur des monuments historiques n’y verrait que du feu, d’ailleurs. Le maire fut inflexible, et il congédia le desservant en le traitant de rétrograde. Le dimanche suivant, la population stupéfaite s’aperçut qu’Adam portait un pantalon. Oui, un pantalon de drap, ajusté avec soin au moyen de cire à cacheter. De la sorte, le monument et le premier homme restaient intacts, et la pudeur était sauve. Mais le fonctionnaire civil fit un bond de fureur et il enjoignit au garde champêtre de déculotter notre ancêtre. Ce qui fut fait au milieu des paroissiens égayés. Alors le curé écrivit à l’évêque, l’évêque au conservateur. Ce dernier ne céda pas. Mais voici qu’une retraite allait être prêchée dans le village en l’honneur d’un saint guérisseur dont la statue miraculeuse était exposée dans le chœur de l’église ; et cette fois le curé ne pouvait supporter l’idée que toutes les populations accourues des quatre coins du département défileraient en procession sous notre impudique aïeul de pierre. Il en maigrissait d’inquiétude il implorait une illumination du ciel. Le ciel l’éclaira, mais mal. Une nuit, un habitant voisin de l’église fut réveillé par un bruit singulier. Il écouta. C’étaient des coups violents, vibrants. Les chiens hurlaient aux environs. L’homme se leva, prit un fusil, sortit. Devant l’église un groupe singulier s’agitait ; et une lueur de lanterne semblait éclairer une tentative d’escalade, ou plutôt d’effraction, car les coups indiquaient bien qu’on essayait de fracturer la porte. Pour voler le tronc des pauvres, sans doute, et les ornements d’autel. Épouvanté, mais timide, le voisin courut chez le maire ; celui-ci fit prévenir les adjoints, qui s’armèrent et réquisitionnèrent les pompiers. Les valets de ferme se joignirent à leurs maîtres, et la troupe, hérissée de faux, de fourches et d’armes à feu, s’avança prudemment en opérant un mouvement tournant. Les voleurs étaient encore là. La porte résistait sans doute. Avec mille précautions, les défenseurs de l’ordre se glissèrent le long du monument ; et soudain le maure, qui marchait le dernier, cria d’une voix furieuse En avant ! saisissez-les ! » Les pompiers s’élancèrent… et ils aperçurent, grimpés sur deux chaises, le curé et sa servante en train d’amoindrir Adam. La servante, en jupon, tenait à deux mains sa lanterne, tandis que le prêtre frappait à tour de bras sur la pierre dure qui céda, tout juste à ce moment. Au nom de la loi, je vous arrête ! » hurla l’officier de l’état civil, et il entraîna l’ecclésiastique désespéré et la bonne éplorée, tandis que le garde champêtre ramassait, comme pièces à conviction, le morceau que venait de perdre le générateur du genre humain, plus la lanterne et le marteau. De longues entrevues eurent lieu entre l’évêque et un préfet conciliant pour étouffer cette grave affaire. Autre conflit. Plusieurs journaux plaçaient dernièrement sous nos yeux la lettre indignée d’un brave curé à l’instituteur de son pays, pour sommer ce maître d’école de déclarer si oui ou non, il avait traité l’Histoire sainte de blagues. Les journaux religieux se sont fâchés, les journaux libéraux ont argumenté doctoralement. Or, la question me paraît délicate et difficile. D’après la nouvelle loi, il semble interdit aux instituteurs d’enseigner l’Histoire sainte. Qui donc l’enseignera ? — Personne. — Alors, les enfants ne la sauront jamais. Mais si l’instituteur est autorisé à exposer les aventures de ce recueil d’anecdotes merveilleuses qu’on appelle l’Ancien Testament, peut-on exiger qu’il donne comme articles de foi la création du monde en six jours, l’arrêt du soleil par Josué, la destruction musicale des murs de Jéricho, la promenade de Jonas dans l’intérieur mystérieux d’une baleine, etc. ? Quand il apprendra aux futurs électeurs à ne pas croire aux baguettes de coudrier des sorciers, leur racontera-t-il le miracle à la Rambuteau de Moïse produisant de l’eau par un moyen qui, aux termes de la Bible, ne semble guère anormal ? S’il doit affirmer que Mme Loth fut changée en statue de sel, comment lui défendra-t-on de certifier énergiquement l’absolue authenticité des métamorphoses racontées par Ovide ? S’il met l’Histoire sainte au même rang que la mythologie ; s’il appelle l’une le Récit des fables sacrées de l’Église chrétienne » et l’autre le Récit des fables sacrées du paganisme », pourra-t-on le blâmer, le réprimander ? Je vous le dis, en vérité, d’un bout à l’autre de la France, en ce moment, surgissent des conflits ineffables. Et comme on voudrait entendre les arguments qu’échangent avec leurs partisans et leurs adversaires, le soir, dans le jardin de l’école ou sous le berceau du presbytère, ces inapaisables rivaux !
| Ж օраጅужεтвቪ հոбиፅιξута | Ср жиኝէ евсոщቱμоρ |
|---|---|
| Бихυри νեςընαкр կεказоβ | Щ уζюскудሞմ |
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LÉcole internationale du rire propose différentes formules. - Les stages : ouverts à tous, ils délivrent aussi un diplôme de « rigologue » à ceux qui désirent ouvrir un club de rire dans leur région. (750 € la semaine, plus 50 € de frais d’inscription à l’École).
Article et données mises à jour le 8 juillet 2022 C’est à l’occasion de la journée de la non-violence éducative de ce 30 avril que nous publions ce dossier. Dans ce dossier, nous allons voir ensemble 9 des raisons qui nous ralentissent, voire nous empêchent, d’être en accord autant qu’on le souhaiterait avec notre nouvelle posture respectueuse de l’enfant sans VEO –Violences Éducatives Ordinaires – et ce, bien que l’on connaisse désormais la théorie par cœur. Avant de commencer à répertorier 9 de ces freins à la posture nVEO non VEO, nous tenons à faire un rappel de quelques bases de la posture nVEO et du cheminement vers l’accompagnement respectueux qui va adultes et parents ayant choisi d’adopter une posture nVEO, savons bien que nous sommes responsables de nos propres besoins et de ceux de notre enfant… Nous avons bien compris que l’enfant n’est pas un adulte miniature, qu’il n’en est pas du tout au même stade de développement cérébral que nous et que, de ce fait, nous ne pouvons pas lui demander de réagir et de se comporter comme nous voudrions la société qu’il le fasse. Et pourtant, à notre grand désarroi, la réalité est bien différente de ce que nous espérions il nous arrive encore bien trop souvent de nous énerver contre nos enfants, de mal réagir, de mal leur parler – même parfois, on fait ou on dit des choses tout en se disant mais … que suis-je en train de faire/dire ?! » et pourtant, malgré tout, ça sort quand même, et on le regrette avant même que cela soit terminé. Alors, on culpabilise, on est triste, en colère contre nous-mêmes. Cela peut conduire, dans certains cas, au désespoir et à l’abandon de la posture nVEO. L’accompagnement respectueux se base sur les recherches récentes en neurosciences. Cette posture parentale prend en compte chaque étape du développement du cerveau de l’enfant, afin d’être sûr que les attentes que l’on projette sur l’enfant ne seront pas en décalage avec ces capacités cérébrales du moment. En effet, on a souvent tendance à croire que l’enfant est capable de faire une action, parce qu’il l’a déjà réalisée une fois “tout seul”. On pense aussi parfois que l’enfant fait exprès de ne pas réussir quelque chose, ou qu’il nous cherche ». Une fois que l’on connait les étapes et rythmes du développement de l’enfant, on se rend compte que la plupart de nos attentes sont inadaptées et irréalistes, et que l’enfant est psychiquement incapable de ce qu’on peut lui reprocher, comme le fameux il me cherche ».Pour rappel, voici le listing des VEO Violences Éducatives Ordinaires sur le merveilleux blog Enfances épanouies ». Cette liste regroupe les violences physiques, les violences psychologiques, les violences culturelles, les douces violences, les maltraitances ainsi que les violences VEF, nous disposons également de deux listes de VEO à propos de deux sujets spécifiques IEF Instruction En Famille sans VEO Violences Educatives Ordinaires, POUR UNE INSTRUCTION RESPECTUEUSE DE L’ENFANT Liste des VEO Violences Educatives Ordinaires & problématiques courantes au sein d’une famille recomposée – Pour une famille recomposée en harmonie ! Voir l’article Les douces violences qu’est-ce que c’est ? Ces listes sont là pour connaitre ce que sont les violences, puis petit pas par petit pas, les éradiquer. Comme un but à atteindre. Il s’agit de nous déconditionner de toutes nos croyances éducatives, et d’adopter une nouvelle posture parentale, respectueuse de l’enfant et consciente de ses rythmes de posture peut faire peur pour plusieurs raisons. Tout d’abord, on est conforté dans nos habitudes, alors s’imaginer changer demande un certain effort on fait ce qu’on connaît, parce que l’on a nous-même été élevés comme cela, et que l’inconnu fait toujours peur. Comprendre que l’enfant-roi n’existe pas, comprendre la notion d’adultisme, par exemple, aide beaucoup à se défaire de toutes nos croyances, ancrées dans nos esprits et dans la société toute entière. Résolution puis culpabilité Juste après la lecture d’un nouveau livre nVEO, on est souvent plein d’entrain, un peu comme avec les “nouvelles résolutions” du 1er janvier ; mais, comme pour les espoirs du 1er janvier, très peu de temps après, les résolutions s’essoufflent et hop ! nous voilà de nouveau rongés par la culpabilité car on se sent et incapable de suivre nos propres nouvelles valeurs… mais bonne nouvelle la culpabilité se transforme ! Lorsque le sentiment de culpabilité paraît, il convient d’y prêter la plus grande attention dès les premiers signes, et de considérer ce ressenti désagréable comme un véritable signal d’alarme. Ce sentiment s’explique en deux mots ce sont les dissonances cognitives. Il s’agit de la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes cognitions d’une personne lorsque deux d’entre elles entrent en contradiction l’une avec l’autre. Pourquoi choisir cette posture / les effets sur l’enfant Qu’il s’agisse des enfants comme des adultes,, les réactions de notre cerveau face au stress nous viennent d’une autre époque. Certes, désormais aucun animal ne risque d’attaquer notre grotte. Dans notre partie du globe, nous avons acquis un certain confort au quotidien. Néanmoins, de nombreuses situations dans notre environnement provoquent encore en nous de vives réactions. Notre cerveau réagit spontanément au stress par trois réactions Attaque, fuite, l’on a des réactions vives sur l’enfant cris, gestes brusques, froncement de sourcils, cela le place directement dans une situation de stress. Celui-ci provoque alors une chute du tonus musculaire, ainsi qu’une forte production de cortisol l’hormone du stress. Cela a pour effet de bloquer le cerveau de l’enfant ; l’amygdale le centre de la peur et le cerveau archaïque prennent alors le relais, ce qui rend l’enfant totalement indisponible pour gérer la situation, comprendre ce qui se passe, et encore moins apprendre de cette situation “en retenir une leçon”. L’enfant va juste chercher à se protéger, son but est de survivre en attendant que l’orage passe. En revanche, les enfants apprenant par imitation, ils calqueront leur comportement… sur le nôtre si on est violent, l’enfant à son tour sera violent !Le cerveau de l’enfant est immature il sera plus mature à 25 ans, à condition d’avoir été accompagné respectueusement jusque-là et donc l’enfant est tout simplement incapable de prendre du recul immédiat sur une situation. Un enfant ne peut pas détester ses parents ils sont la condition à sa survie, il est totalement dépendant d’eux. Alors, pour survivre dans un environnement familial violent, l’enfant va apprendre à se détester lui-même. Il va peu à peu intégrer toutes les méchancetés qui lui sont dites et faites comme des vérités acquises – s’il mérite toute cette maltraitance, c’est qu’il est vraiment méchant/mauvais/nul, … L’enfant conclut rapidement que si on ne l’aime pas, c’est qu’il ne mérite ni amour ni respect il va alors cesser de s’aimer, avec tout ce que cela implique comme conséquences désastreuses et troubles du a la chance de rencontrer dans sa vie ce qu’Alice Miller appelait un témoin secourable », c’est-à-dire quelqu’un qui saura l’écouter et le revaloriser, il aura un jour le déclic voire plus bas. Il comprendra que ses parents réagissaient contre ses comportements, et non contre sa personne toute entière, et qu’ils étaient mus par leurs propres angoisses intérieures, qui n’ont rien à voir avec lui, mais avec leur propre enfance. S’il n’a pas ce déclic, il pourra être amené à penser toute sa vie qu’il est vraiment nul, mauvais, incapable, contraire, s’il grandit dans un environnement familial respectueux, où règnent la joie, l’amour et le soulagement, le cerveau de l’enfant se développera harmonieusement, et il apprendra des comportements raisonnables » et adaptés. La posture VIOLENTE n’est jamais un choix Nous avons tous rencontré des enfants violents … alors il est légitime de se demander si la violence elle normale ? Réponse Oui et non. Explications Non parce que les petits d’Homme naissent non-violents. Tous. Nous naissons tous non-violents. Nous cherchons tous dès la naissance à recevoir l’amour inconditionnel et le respect de nos parce que la norme est violente. En effet, dans le climat familial et sociétal, ça fait partie de la norme d’être violent. Les enfants apprennent par mimétisme et vivent, en France, pour la plupart dans un climat violent. Les enfants deviennent donc violents. A l’inverse, les enfants qui évoluent dans des environnements sains et non-violents reproduisent ces comportements respectueux. Le déclic Idéalement, certaines personnes ont le déclic de la posture nVEO eux-mêmes, pendant leur enfance, ils se promettent à eux-mêmes de ne jamais reproduire les violences qu’ils subissent de la part de leurs parents. Et dès qu’ils sont devenus parents, ils tiennent leur c’est rarement le cas, en partie à cause de la puissance de l’endoctrinement sociétal, et du conditionnement parental et familial,… alors, à peine adulte on se dit, quand j’aurais des enfants ça filera droit !Certaines personnes ont le déclic au moment de la grossesse, ou de l’accouchement. Ils ressentent une immense vague d’amour et acceptent de se remettre en ont le déclic après avoir donné la 1ère tape. Nous avons souvent entendu ce type de témoignage j’ai frappé, même une petite tape sur la main, et pour la première fois j’ai vu dans le regard de notre enfant qu’il avait peur de nous. Ce regard est un déclencheur. Par exemple, vers 6 mois, quand l’enfant touche à sa première prise, ou s’approche d’un coin de table basse, certains parents réagissent en proférant la première menace ou en donnant une tape sur la main. S’ensuit le premier regard de l’enfant apeuré et la prise de conscience qui va avec Non je ne veux pas de cette relation avec mon enfant. Je ne veux pas que mon enfant ait peur de moi. »D’autres encore, ont le déclic avant ou au cours de leur parentalité, grâce à des lectures, des podcasts ou des vidéos nVEO. Ces médias nVEO se font de plus en plus nombreux. Nous pouvons aider ces familles en leur partageant ces supports. Les blocages Nous allons voir ensemble, que, malgré la lecture de nombreux livres, le temps passé à s’informer grâce aux nombreuses conférences et l’argent dépensé à quelques ateliers parentalité, nous ne sommes toujours pas aussi respectueux que nous voudrions l’être au quotidien. Nous culpabilisons. Nous nous sentons bloqués et avons apprécié progresser au moment du déclic de la non-violence mais une fois passé le stade de la découverte et de l’euphorie des débuts, la pratique se trouve confrontée aux aléas du quotidien, notre cheminement s’essouffle, et on y a plusieurs explications à cela. Nous allons détailler 9 de ces principales raisons dans le point suivant. Soulignons qu’il n’y a pas d’ordre particulier dans ce listing de blocages, même si nous remarquons effectivement que c’est souvent la problématique du poids de l’enfance qui est un problème de fond, et la fatigue qui est très récurrente comme problématique de forme chez les parents avec qui nous avons pu débattre de ce matin, L’OVEO a publié les premiers résultats de son étude menée sur la prise de conscience de la violence éducative ordinaire, réalisée en 5 mois et avec plus de 2000 la fatigue qui est nommée à 90 % comme le facteur poussant les personnes interrogées à recourir à des pratiques violentes, suivie par les difficultés extérieures générant du stress et par le manque de temps pour soi. Sont aussi mis en avant notre propre éducation », les difficultés à comprendre le comportement de l’enfant », le manque de soutien du conjoint ou de la conjointe ». Voici 9 des raisons que nous avons répertoriées pour lesquelles nous avons du mal à rester intègre Poids de l’enfance Nous avons appris notre comportement Humain avec d’autres Humains, par l’exemplarité donc. Si nous avons été habitués à de vives réactions, à être rejetés, humiliés, contrôlés, abandonnés, menacés, que l’on utilise le chantage avec nous, etc, alors il est extrêmement difficile de remplacer ces comportements dangereux par d’autres réactions en empathie, dans le partage, l’Amour inconditionnel etc. Pour la plupart d’entre nous, nos parents nous ont appris que nos comportements étaient mauvais, que ce sont les adultes qui ont raison, que ce sont eux qui savent mieux que nous quels sont nos besoins, ce qui est bon pour nous etc. Par exemple si nos parents réagissaient par la violence lorsque l’on s’essuyait nos mains pleines de nourriture sur nos vêtements, il est fort probable que l’on réagisse nous aussi de manière très vive lorsque notre enfant s’essuie à son tour dans son T-shirt. Maintenant que nous savons que certaines de nos réactions sont liées avec notre propre éducation, nous pouvons y prêter plus ample attention dans notre quotidien et réfléchir avant de réagir est-ce que je choisis de m’adresser de cette façon à mon enfant ou est-ce un comportement subi de par mon conditionnement ? On peut dire à son enfant Lorsque je vois une personne faire ceci, je réagis comme cela, parce que c’est comme ça que mon cerveau l’a appris pendant mon enfance. » Cela permet à l’enfant de ne pas penser que c’est son comportement qui est mauvais, et qu’il comprenne bien que c’est son parent qui est responsable de ses propres émotions. Puis on peut ajouter Je bosse là dessus, je fais du développement personnel, je vais changer ça. Pourrais-tu me dire un code secret lorsque tu remarques que ma posture est adultiste ? Quand ça fait non en toi ? ». Nos enfants sont dans la logique de l’amour, et plein de ressources, et alors suite à cette conversation, beaucoup de parents en arrivent à ces échanges Tu as une proposition, une idée ? Comment aurais-je du faire lorsque mon parent me criait/tapait dessus ? Comment pourrais-je faire aujourd’hui lorsque je suis en présence d’une personne qui a tel comportement et que je réagis par la violence ? ». Il y a aussi le conflit de loyauté qui rentre en compte. C’est un sentiment que nous pouvons ressentir lorsque nous avons l’impression que nous devons prendre parti ou que nous devons choisir entre ce que nos parents nous ont inculqué et ce qui est important pour nous, comme par exemple nos valeurs liées à l’accompagnement respectueux. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers la Paix, la Guérison. Épuisement, hormones, maladie Nous le savons tous, lorsque nous sommes fatigués, c’est quasiment impossible de passer la journée sereinement, de garder sa patience, etc. Lorsque la fatigue est passagère et commence à se faire sentir, il y a urgence, on peut mettre en place des stratégies pour se reposer comme une sieste ou se coucher plus tôt. Découvrez cet article qui livre plein de conseils pour se ressourcer au quotidien. Néanmoins lorsque la fatigue s’installe de manière récurrente à cause d’une maladie, que la fatigue est chronique… ou qu’une grossesse nous épuise, il faut alors repenser notre façon de gérer nos longues journées pour s’économiser un maximum. La grossesse, les menstruations et leurs hormones Les hormones sont des substances sécrétées principalement par les glandes endocrines l’hypophyse, particulièrement active dans la sécrétions des hormones accompagnant le cycle menstruel, la thyroïde et ses compagnes les parathyroïdes, les surrénales. La grossesse induit beaucoup de bouleversements physiques et émotionnels. Le stress d’adaptation, celui qui survient lorsqu’on apprend qu’on est enceinte, n’est absolument pas négatif pour le bébé -dans le ventre-, néanmoins il peut se répercuter sur notre humeur et donc dans le quotidien de notre enfant. Le stress émotionnel, quant à lui, génère de la tension, de la peur, de l’irritabilité. Lorsque nous avons un bébé qui pleure, cela créé une alerte. Cette alerte qui créé des réactions innées telles que l’attaque, la fuite et l’inhibition de l’action sidération provoque des tensions. Lorsque ces scènes sont provoquées à répétition, cela conduit à l’épuisement. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers le Repos, la Santé et l’Epanouissement. Manque de liberté Plusieurs situations peuvent nous amener à cet état de stress induit par notre environnement relationnel Lorsque le parent est chez son parent toxique Il y a aussi le conflit de loyauté qui rentre en compte. C’est un sentiment que nous pouvons ressentir lorsque nous avons l’impression que nous devons prendre parti ou que nous devons choisir entre ce que nos parents nous ont inculqué et ce qui est important pour nous, comme par exemple nos valeurs liées à l’accompagnement respectueux. Si je ne fais pas comme mon père m’a appris, il ne va plus m’aimer. » Lorsque, après un incendie par exemple, on doit loger chez un ami, et qu’on se sent forcé d’appliquer ses règles de vie Nous nous sentons redevables, alors nous nous effaçons. Nous laissons ces personnes violentes prendre le pouvoir sur notre vie. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers l’Accomplissement. Refoulement émotionnel Exprimer ses émotions est essentiel. Il faut bien être conscient que refouler une émotion, ce n’est pas l’effacer, bien au contraire. C’est la mettre dans un coin où elle va ruminer », grossir, se transformer, jusqu’à exploser sous une forme ou une autre – troubles du comportement, maladies, violences. Là encore, on trouve 2 aspects Le refoulement de nos propres émotions ; Le refoulement des émotions de l’enfant, parce qu’elles ne sont pas accueillies comme il se doit par un adulte, témoin secourable » pour reprendre les termes d’Alice Miller, spécialiste sur le sujet. Un adulte dont les émotions n’auront pas été écoutées dans son enfance, aura le plus grand mal à accueillir les émotions de son propre enfant. Néanmoins, pas de panique, il existe des solutions ! Soyez à l’écoute de votre corps, explorer vos réactions dans chaque situation avec votre enfant – que ressentez-vous, qu’est-ce que cela réveille en vous ? vous pouvez coucher cela sur papier, et y réfléchir à plusieurs reprises, c’est un processus qui aide beaucoup. Affranchissez-vous de la pression sociale qui vise à nier les émotions autorisez-vous à exprimer vos émotions, à les partager avec autrui, criez, pleurez, riez, chantez, sans … faites de même avec vos enfants. Écoutez-les exprimer leurs émotions, laissez-les rire ou crier à tue-tête, même si ça fait beaucoup de bruit. Laissez-les pleurer de rage quand ils sont frustrés de ne pas avoir eu ce jouet ou cette glace. Aidez-les à mettre des mots sur chacune de leurs émotions, ça les aidera à les connaître, les reconnaître, et peu à peu à les apprivoiser. Montrez-leur aussi que vous compatissez, que vous entendez leur douleur. Identifiez la cause derrière l’émotion, et proposez-leur des solutions pour éviter que cela ne se reproduise, ou, mieux encore, discutez-en et réfléchissez-y ensemble. Ressentir, accueillir, exprimer. Conflit Lorsque nous sommes en proie à un conflit intérieur, nous sommes naturellement moins disponibles pour notre enfant, même avec la meilleure volonté du monde, l’inconscient faisant son œuvre. Le souci c’est que justement, parce que l’inconscient fait son œuvre, l’enfant lui-aussi ressent notre conflit intérieur. Il va donc en souffrir doublement Parce que nous sommes là sans être là pour lui ; Parce qu’il ressent notre souffrance, et la partage, il la vit entièrement avec nous impact des neurones-miroirs. Le conflit intérieur n’est pas toujours dû à des soucis extérieurs, il peut aussi être un conflit de loyauté, c’est-à-dire un conflit entre le besoin/sentiment d’obligation d’appliquer les méthodes que nous ont inculqués nos parents dans notre propre enfance, et notre envie/intuition de faire autrement. Il est nécessaire que chaque parent travaille sur ces conflits intérieurs, il faut les réduire et/ou leur donner moins d’importance, afin d’en minimiser l’impact sur les enfants. Concernant les conflits du quotidien, problèmes administratifs, conflits au travail, avec le conjoint – il faut apprendre à prendre le temps de discuter, calmement, faire preuve d’empathie, rechercher de solutions ensemble. La méditation peut aider à prendre du recul pour les cas les plus difficiles et les plus envahissants. Concernant les conflits de loyauté, liés à notre propre enfance, les ouvrages d’Alice Miller proposent des pistes afin de travailler sur ce poids de l’enfance, et aident à s’en affranchir. Pour les cas les plus difficiles, où la pression de l’éducation parentale est trop importante, une thérapie peut s’avérer nécessaire. Le but du parent accompagnant est de trouver comment réguler ses conflits intérieurs, afin de se sentir apaisé et de vivre tout ça en harmonie. Pression du temps Le temps … un des grands maux du moment. Combien d’entre nous sont obsédés par cet élément qui nous échappe ? combien d’entre nous essaient de le contrôler ? Et si on arrêtait de se torturer à vouloir tout gérer, et si on acceptait notre condition d’espèce parmi d’autres espèces, pas supérieure, juste différente, et à ce titre soumis aux forces naturelles qui nous gouvernent, comme n’importe quel autre être vivant ? La plupart d’entre nous vivons au quotidien cette pression du temps. Le 1er hic, c’est que nous l’imposons à nos enfants. Le 2nd hic, c’est que, parce que justement ce sont des enfants, ils n’ont absolument pas la même notion du temps que nous ! Alors d’une, on les stresse à tout le temps leur demander de se dépêcher ; de deux, et c’est ce qui rend la chose encore plus grave, ils ne sont absolument pas en âge de comprendre pourquoi tant de pressions. Comment s’en sortir ? Posons-nous les bonnes questions. Est-ce que ce sera si grave, si on arrive avec 5 minutes de retard ? est-ce que de toutes façons, il n’y a pas plein d’éléments autour de nous qui risquent de venir contrecarrer nos plans, quoiqu’on fasse les embouteillages, le retard de la personne avec qui on a rendez-vous, ….Demandons-nous si on ne peut pas réduire notre charge au quotidien ? n’a-t-on pas trop d’activités ? est-ce qu’on n’est pas juste, à courir tout le temps, en train d’essayer de fuir quelque chose qui nous fait peur ? passer du temps en famille sans emploi du temps prédéfini, c’est soulever une question fatidique qu’est-ce qu’on va faire aujourd’hui ? ça fait peur, mais tournez-le autrement, ça peut juste devenir super excitant, puisque tout est possible !Avec toutes ces réflexions, vous devriez aisément réussir à réduire vos charges d’emploi du temps au quotidien. Enfin, il existe une pléthore de choix organisationnels le batch-cooking » vous libère du souci des repas en préparant tout une semaine à l’avance ; divers logiciels ou applications vous proposent de gérer votre emploi du temps à votre place, etc. Tout simplement, vous pouvez aussi vous faire aider, en passant parfois le relais les amis, les membres de votre famille peuvent venir jouer avec les enfants un mercredi s’ils en ont envie ;n’hésitez pas à impliquer les enfants, sans les stresser ni leur mettre la pression, mais en les investissant de responsabilités, qui les raviront parce que ça les valorise en tant qu’individu capable préparer le sac de rando, une liste de courses pour un anniversaire entre copains, les vêtements du lendemain, etc. Vous serez surpris de leurs capacités. Organisation, et relais. Jugement d’autrui Voilà bien un de ces éléments cruciaux de nos sociétés modernes le regard d’autrui. Le regard de l’autre peut être public Quelle maman ou quel papa, lors de situations déplaisantes avec leur enfant crises de colère ou même simples pleurs, ne s’est pas préoccupée de ce que les gens autour d’il/elle allaient penser, parfois même avant de se demander ce qui pouvait ainsi secouer leur enfant ?Ou bien le regard d’autrui peut être dans le cercle familial et relationnel Pourquoi faites-vous l’IEF ? pourquoi optez-vous pour un accompagnement respectueux sans VEO plutôt qu’une éducation classique ? etc. En public, on sent le regard des autres posé sur nous, en attente comment va réagir ce parent ? va-t-il crier ou s’énerver contre son enfant, ou au contraire adopter une posture plus rassurante qui calmera l’enfant ? ne sommes-nous pas, pour la plupart d’entre nous, avides de trouver des solutions faciles et émotionnellement correctes pour tout le monde ?. En privé, on se trouve confronté à l’incompréhension et l’ignorance au sens manque de connaissance des gens qui nous entourent, qui sont souvent englués dans un système ancestral qui, pensent-ils, a fait ses preuves. Si le regard de l’autre n’est pas forcément en posture de jugement, c’est néanmoins ainsi que le parent exposé va le percevoir. Cela ajoute au stress du moment, et peut influer plus ou moins négativement sur la réaction du parent face au comportement de l’enfant. On peut par exemple, ce sera souvent le cas, parer à ce qui nous semble le plus urgent – se libérer du regard d’autrui – plutôt que de veiller à ne pas bousculer ou blesser l’enfant – qui, ne l’oublions pas, vit lui-même un moment difficile, où il a besoin d’aide. Comment alors se libérer du regard de l’autre, et se retrouver disponible à 100% pour aider notre enfant ? Pensez en premier lieu au bien-être de votre enfant. En public, imaginez-vous dans une bulle, juste lui et vous, et réagissez selon vos principes écoute empathique, accueil de l’émotion. En privé, prenez le temps d’expliquer votre posture, et pourquoi vous l’avez choisie. Le monde entier gagnera à ce que les parents choisissant le chemin nVEO, la CNV Communication Non Violente, l’écoute active, etc, partagent avec d’autres leurs connaissances et expériences. Compréhension, soutien, partage. Instabilité financière C’est hélas aussi une des raisons pour lesquelles il est difficile de garder une posture nVEO au quotidien, malgré toute la bonne volonté du monde. Pour beaucoup de familles, l’avenir est incertain, et l’insécurité est grande. Elle ronge les parents au quotidien, eux qui aimeraient tant ne pas avoir ce poids dans leur vie, et être certains de pouvoir toujours subvenir au mieux aux besoins de leurs enfants. Malheureusement, c’est chose quasiment impossible, à part pour quelques rares privilégiés. Il est parfois bien difficile de garder son calme lorsque, par exemple, les enfants jouent » avec la nourriture, et la gaspillent » – ça, c’est notre point de vue de parent qui vit des fins de mois difficiles. L’enfant lui, ne voit pas du tout en quoi ce qu’il fait peut être gênant il découvre, tout simplement. C’est un des domaines où la rigueur et les difficultés de la vie de parent, responsable de la vie des enfants, se voient confrontés à la candide innocence des plus jeunes. Ce dossier très complet nous accompagnera, nous, parents responsables, à mettre des stratégies en place vers l’équilibre budgétaire. Mal bouffe, stress Le stress lié à l’alimentation n’est pas une utopie, pas plus qu’il n’est une fatalité. L’enfant le subit directement son propre stress, lié à ses propres apports alimentaires. Ne négligeons pas l’impact dramatique des colorants et conservateurs dont la nourriture industrielle destinée aux enfants regorge. Il y a également notre propre stress, lié à nos propres apports alimentaires, qui va rejaillir sur nos enfants parce qu’inconsciemment cela influence notre comportement, mais aussi parce que l’enfant le ressent à travers l’impact des neurones-miroirs ce qui induit une imitation de comportement. Le stress est aussi dans notre vie quotidienne, lié à notre rythme de vie cf la pression du temps », à notre mode de vie, ainsi qu’à notre environnement. On peut tous faire des efforts pour modifier nos rythmes et modes de vie, en gardant en tête que cela se fait pour le bien-être de nos enfants. Nous pouvons aussi modifier notre environnement. Par exemple, travailler à éliminer les personnes toxiques de notre entourage par exemple, celles qui pratiquent les VEO n’oublions pas que les enfants retiennent essentiellement ce qu’ils voient, plutôt que ce qu’on leur dit “faire la morale”, et au contraire veiller à s’entourer de personnes qui partagent les mêmes idées et valeurs que nous – plus on s’entourera de personnes véganes par exemple, plus il nous sera facile de devenir végans. Parce que nous aurons des exemples concrets sous les yeux, et parce que le cerveau humain, et a fortiori le cerveau de l’enfant, de par l’impact des neurones-miroirs, aura tendance naturellement à reproduire un comportement qu’il a souvent sous les yeux. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers une meilleure Alimentation, ainsi qu’un meilleur Environnement. Pourquoi j’agis avec violence avec mon enfant, et quelles solutions pour changer ? Voici d’abord un petit exercice à réaliser afin de vous aider à gérer votre montée de stress au moment où elle survient, puis à en identifier l’origine – car non, le comportement de l’enfant n’est pas la vraie raison, il en est seulement l’interrupteur. Je sens la colère monter en moi je m’éloigne de mon enfant afin de le mettre en sécurité. Puis je me pose et je respire. J’ai besoin de retrouver mon calme et l’efficacité de mon cerveau pour accompagner mon enfant, qui, bien loin d’avoir un comportement déraisonnable comme le pensent souvent les adultes, vit lui aussi un moment difficile. Je peux boire un verre d’eau, ouvrir une fenêtre, faire un moment de yoga ou de méditation, me concentrer sur une photo de mon enfant quand il était bébé, ou un moment particulièrement heureux que nous avons passé mesure le stress que j’endure Est-ce qu’il m’envahit totalement, est-ce qu’il est momentané, spontané, unique, nouveau ou plutôt répété, récurrent ? J’analyse mes réactions j’essaye de savoir si c’est la première fois que je stresse pour cette situation, s’il y a des facteurs déclenchant récurrents la présence d’un autre adulte, un moment précis de la journée, un lieu, etc.Je m’autorise un moment d’auto-empathie. Je prends conscience des sensations que j’éprouve dans mon corps lorsque je suis par cet automatisme. J’essaie d’identifier mes besoins, j’en dresse la liste par écrit. Je pourrai ainsi à tout moment relire cette liste, et ainsi mieux comprendre mes besoins, et tout mettre en œuvre pour y répondre, afin d’éliminer la frustration qui mène à la mets en place une stratégie, en rapport avec la situation stressante. J’ai hiérarchisé mes besoins et je m’organise pour y répondre. Par exemple je demande à s’il est possible d’avoir une conversation, un moment en tête à tête, ou bien je repense à ma propre éducation et me questionne sur la façon dont mes propres parents réagissaient lorsque je criais, et sur la façon dont je réagissais quand à leur tour ils criaient, etc Quelques astuces pour nous calmer sur l’instant T Voici quelques outils de régulation du stress pour un parent Boire de l’eau ; Faire un câlin à mon enfant, à mon mari, à un animal les caresses déclenchent une production d’ocytocine, l’hormone de l’amour et de la socialisation ; Me connecter à la Nature regarder les arbres par la fenêtre, sentir des fleurs, toucher une plante, penser à un environnement vert, se promener en forêt. Cela apaise énormément, les études scientifiques ne cessent de le prouver ; Faire des exercices physiques courir, sauter sur place ou sur un trampoline, réaliser une posture de yoga ; Danser, chanter ; Crier en chantant, crier dans un coussin en absence des enfants ; Faire des exercices de respiration, souffler dans une paille ; Compter ; Réaliser des mouvements répétitifs. Voici quelques outils de gestion de situation problématique et stressante pour un couple L’avantage lorsque l’on est en couple, c’est qu’on peut se passer le relais en cas de situation problématique. Cela doit être clairement établi et convenu d’avance. C’est le parent qui a le plus de ressource et qui est le plus calme à l’instant T, qui sera le plus apte à accompagner l’ le couple est confronté à une situation difficile qui nécessite un accompagnement de l’enfant, si l’un des parents se sent submergé par le stress, il doit immédiatement le signaler à l’autre parent, et se positionner en retrait pendant que celui qui reste prend le relais et réconforte l’enfant. Cela peut se faire grâce à un code secret, utilisé dès que l’on sent que la colère monte, monte, monte… Je me sens en zone jaune, … je me sens en zone orange… haaa zone rouge ! Prends le relais stp ! ». L’idéal étant que le parent qui se sent comme ayant le plus de ressources, réagisse dès qu’il entend “zone jaune”, afin que l’autre parent n’atteigne pas la zone orange, et encore moins la rouge, car c’est justement à ce moment-là qu’il risque de devenir violent et de dire ou faire des choses qui font mal et qui seront regrettées par la parent qui se sent stressé pourrait aussi dire je me retire », et le parent le plus apte à accompagner l’enfant pourrait répondre fais-moi confiance » ; ainsi le parent stressé pourrait aller se ressourcer sereinement, sans s’inquiéter pour leur enfant. Comment adopter une posture sereine durable ? Développement personnel C’est à nous, parents responsables, de trouver l’approche parentale qui nous correspond le plus, et d’entamer les démarches nécessaires pour évoluer de manière durable vers un accompagnement respectueux. Ces démarches peuvent être multiples, en voici quelques exemples Thérapies classiques longues On peut passer par ces méthodes les plus connues, à condition de trouver un professionnel qui ait adopté une posture nVEO, sinon la thérapie risque d’échouer voire de causer davantage de mal, les psys ayant souvent tendance à idéaliser les parents et à leur trouver des excuses rapport à leur propre histoire personnelle. N’hésitez pas à poser des questions au psy avant d’entamer la thérapie, vous trouverez une très bonne liste de suggestions sur le site internet d’une spécialiste en la matière, Alice pouvez aussi chercher des praticiens ayant les compétences suivantes Pour un psychologue connaissance des activités mentales et des comportements en fonction des conditions de l’environnement ;Pour un psychothérapeute troubles psychiques ou somatiques et psychosomatiques par des procédés psychiques psychanalyse et pratiques thérapies peuvent être contraignantes et longues. Il peut être difficile de se confier à l’oral. Mais, elles peuvent changer la vie de votre famille. Thérapies brèves On peut passer par ces outils, à condition là encore de trouver une personne qui soit nVEO. Ces thérapies sont rapides. Il s’agit en général d’exposer une problématique en une seule ou en quelques phrases, en début de séance. On fait ensuite le point sur les sensations vécues en fin de séance. Hypnose Sophrologie EFT Emotional Freedom Techniques = techniques de liberté émotionnelle Soins énergétiques Ces soins sont parfaits pour garder une certaine pudeur ! Il y a en général seulement besoin d’exprimer un souhait intérieurement, à l’Univers, ou à soi, ou aux deux à la fois. Il ne faut pas hésiter à laisser les larmes couler pendant le soin et penser à boire beaucoup d’eau pendant les jours suivants ! Reiki EHS Ecoute Holistique Sensitive Lectures Nous conseillons de lire de nombreuses lectures nVEO, pour enrichir nos connaissances au niveau du développement du cerveau de l’enfant. Cela aide à comprendre pour ensuite appliquer. Vidéos Si lire des livres nous semble trop longs, il existe également des vidéos, ainsi que des conférences sur Youtube qui résument assez bien les recherches récentes. Communauté On peut trouver de très bons conseils au sein de forums conseillons le fabuleux groupe facebook Enfances Epanouies – Échanges et conseils sans VEO pensez à remplir le questionnaire d’entrée ! Parrain / Marraine ou nVEO Nous pouvons mettre en place un échange quotidien avec une personne nVEO. Soit nous avons la chance d’avoir directement nVEO pour échanger avec nous chaque jour, soit nous pouvons trouver une marraine ou un parrain nVEO sur un forum de parentalié nVEO. Accompagnement parental coach certifié formé en nVEO Cela se fait de plus en plus, il existe dorénavant des personnes dont c’est le métier. Elles nous accompagnent en général au travers d’une dizaine de séances, pour nous aider à changer de posture, en s’appuyant sur les recherches récentes en neurosciences. Illustrations par amphigary instagram / amphigary facebook / amphigary Nous espérons que ce dossier pourra vous aider à évoluer vis à vis de votre posture parentale. Nous ouvrons le débat à l’occasion de la journée de la non-violence éducative sur les réseaux sociaux VEF, nous serions heureux d’en discuter avec vous souhaitez nous aider ou nous remercier, cela nous ferait très plaisir que vous partagiez notre article. Ce site vous est utile ?Comment nous aider ▶ Partagez nos articles à votre entourage ▶ Soutenez-nous en faisant un don via Utip. ▶ Retrouvez vivreenfamille sur facebook, instagram et twitter ! ▶ Découvrez nos playlists sur youtube Lebillet de Vincent Dedienne dans le 7/9(8h55 - 19 Novembre 2015)Retrouvez tous les billets de Vincent Dedienne sur www.franceinter.frC'est l'histoire d'une conférence contre l'extrême droite et le racisme anti-musulmans qui se retrouve sabotée par une extrême droite pro-islamiste. A coup d'injures, d'accusations mensongères et d'une "burqa pride" orchestrée pour couvrir ma voix. Au point d'interdire tout échange ce soir-là, mais d'ouvrir un vrai débat en Belgique. L'Université libre de Bruxelles est une université un peu à part. Le temple du libre examen, fondé par des libres penseurs et des francs-maçons épris de laïcité laïcité politique dirait-on en Belgique. Il est assez logique qu'on m'y invite à parler de mes travaux en faveur de l'égalité et de la laïcité. Logique mais pas évident. Car l'ULB est aussi le reflet d'une tradition universitaire où les cercles étudiants se croient presque tout permis, au nom d'une certaine égalité entre le corps étudiant et le corps enseignant. Or quelques-uns de ces cercles sont noyautés et tombés sous le charme du prédicateur Tariq Ramadan, invité régulièrement comme une rock star sur leur campus, quand ils ne font pas venir l'humoriste Dieudonné... Histoire de rire un peu des Juifs et de leur lobby tout puissant. Un campus noyauté J'ai pu mesurer la force de l'endoctrinement en cours en 2007. L'université m'invite alors pour parler de mon livre sur Le choc des préjugés, qui renvoie dos-à-dos les postures sécuritaires de Nicolas Sarkozy et les postures victimaires des Indigènes de la République. Mais deux semaines avant ma venue, une polémique éclate sur le campus à propos de Tariq Ramadan. La conférence à laquelle il a été convié par une cercle d'étudiants turcs a également convié un ministre turc qui refuse d'aller dans tout pays reconnaissant le génocide arménien, Mehmet Aydin, et un historien négationniste de ce génocide, Gilles Veinstein. Le recteur pense qu'il est temps de mettre le holà et prévient que la présence du prédicateur fondamentaliste n'est plus désirée. N'étant ni intégriste ni négationniste, je suis en revanche autorisée à parler, mais je vais le payer. Etant la bête noire des "ramadiens", j'arrive en terrain miné... Décidés à venger leur idole, des activistes se déchaînent contre ma venue. Une belle alliance islamo-gauchiste, allant d'une certaine gauche Belge aux Loups gris Turcs en passant par des militants des Frères musulmans et des adeptes de Dieudonné, tous unis par une certaine obsession de la question juive et une certaine rage envers les féministes n'ayant pas le goût du voile. Pendant deux heures, dans un amphi plein à craquer, je dois donner ma conférence sous les huées, les déclamations, et les insultes "lesbienne", "juive", "franc-maçonne"... Quand il ne faut pas esquiver quelques projectiles et un commando tarte à la crème. Sous l'œil atterré mais terrorisé du corps enseignant. Malgré tout, je parviens à ramener le calme et à instaurer une forme de dialogue. Jusqu'à la fin. Exaspéré par l'échange qui s'est instauré sur la démocratie et ses règles de base, l'un des meneurs se met à hurler "Vous nous parlez de démocratie mais à bas la démocratie!". Je lui réponds "Monsieur, si vous êtes contre la démocratie, nous n'avons plus rien à nous dire. Je vous combattrai!". C'est le mot de la fin, sous l'ovation d'une grande majorité des 800 personnes présentes. Ce soir-là, les saboteurs ont perdu une bataille, mais à charge de revanche. Peut-on débattre avec tout le monde? Depuis, je suis retournée très souvent en Belgique, une ou deux fois l'an, pour des conférences comme à l'Université catholique de Louvain ou les conférences Wolubilis, sans aucun problème. Je suis intervenue plus rarement à l'ULB et plus jamais dans un grand amphi ouvert au public comme le 7 février dernier. La sortie de mon livre sur Marine Le Pen fut l'occasion d'une nouvelle invitation. Le nationalisme sévit en Belgique, comme partout en Europe, mais surtout pour monter les Flamands contre les Wallons. L'ULB souhaite m'entendre dans le cadre d'un débat sur le thème "L'extrême droite est-elle fréquentable?". Je dois y dialoguer avec Hervé Hasquin, ancien ministre et ancien recteur de l'ULB. Faut-il inviter des représentants de l'extrême droite pour nous apporter la contradiction? Le débat universitaire se résume-t-il à "une minute pour les Juifs et une minute pour Hitler" ou consiste-t-il à décortiquer et à faire marcher son esprit critique... La réponse paraît évidente. Comme dirait Pierre Desproges, on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. La même règle vaut pour l'échange intellectuel. Elle va se confirmer face à des excités prétendant apporter la contradiction mais se comportant en réalité comme des saboteurs. Une "burqa pride" pour me "lapider" Une semaine avant la conférence, une amie attire mon attention sur un groupe qui vient de se monter sur Facebook pour organiser une "burqa pride", en vue de me "lapider", selon ses propres termes le "moratoire" semble passé de mode. Une lapidation symbolique, bien sûr, mais tout de même... A coups d'injures et de tartes à la crème. Mes proches préfèrent que j'annule, par précaution. J'avoue n'avoir aucune envie de retourner dans le chaudron que j'ai connu en 2007. Mais il est hors de question de se laisser intimider. Il faut y aller, même si j'ai d'autres choses à penser en ce moment. A Paris, la campagne bat son plein, voire son trop plein. Claude Guéant vient de s'illustrer par une formule dont il a le secret placer nos débats sur l'intégrisme sous l'angle du choc des "civilisations". Une approche que j'ai personnellement toujours combattue dans mes livres Tirs Croisés, Le Choc des préjugés, La Dernière utopie. La veille de mon départ pour Bruxelles, je participe au dîner des parrains de SOS Racisme, où Dominique Sopo dénonce avec force le refrain colonial du ministre de l'Intérieur. Le lendemain, j'aurai droit à un tout autre refrain, tout aussi caricatural. En route pour la fosse aux lions A mon arrivée, mes amis belges se veulent confiants. Ils n'imaginent pas que la provocation puisse aller très loin, d'autant que le débat porte tout de même sur l'extrême droite. Le chauffeur de taxi, qui me reconnaît, se dit un peu déçu par mes dernières positions. Il aime beaucoup quand je tiens tête à Tariq Ramadan, moins quand je mouche Eric Zemmour, qui a selon lui bien raison. Il me précise qu'il est lui-même "musulman". Je le quitte en lui expliquant que je n'ai pas changé de position, que j'ai toujours combattu les tenants de la domination masculine, où qu'ils se trouvent. Ce qu'il veut bien m'accorder. Ah si tous mes contradicteurs pouvaient être aussi honnêtes... Deux jours avant la conférence, le président de l'ULB a convoqué l'organisateur de cette "burqa pride" pour le mettre en garde, et lui a fait promettre de s'en tenir à une démonstration "humoristique". Ce qui ne me rassure guère sachant que l'homme aime surtout l'humour de Dieudonné. J'apprends, avec une certaine stupeur, que l'excité en question -dont je lis des messages absolument pathétiques sur internet- est "chercheur assistant" à l'ULB... Un collègue belge me confirme son profil excité, propagandiste, obsédé par la question israélienne. Jusqu'à cliquer sur le bouton "J'aime" sur Facebook lorsque ses amis traitent un intellectuel laïque de "suceur de bites sionistes", pour des positions qui n'ont rien à voir avec le conflit israélo-palestinien. Comme souvent, nous allons donc avoir droit à la mauvaise foi des grands jours. Mais tout de même, que vont-ils bien pouvoir reprocher à une conférence contre l'extrême droite? Vous connaissez le dicton, les cons osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît... Mascarade et mise en scène Le jour J, prête à guetter le moindre projectile farine ou crème, j'entre dans l'arène. 700 personnes, dont beaucoup sont venues écouter et s'informer sur le "nouveau visage" de Marine Le Pen. Pendant dix minutes, comme dans mon livre, je démontre combien ce "nouveau visage", peint aux couleurs de la laïcité, cache en réalité un replâtrage celui du bon vieux refrain xénophobe anti-arabe, recyclé en discours anti-Islam. Un repositionnement pour ce parti habitué à héberger des intégristes chrétiens, où l'on fait découler le principe de laïcité du catholicisme pour mieux demander aux musulmans de s'adapter non pas à la laïcité, mais à l'identité catholique de la France... Hervé Hasquin me fait l'honneur de rendre hommage à la qualité du livre et s'interroge sur une évolution possiblement réelle du FN. J'insiste sur mon refus de lire ces débats sous l'angle du choc des civilisations ou des religions, quand les provocations commencent. Des téléphones se mettent à sonner aux quatre coins de l'amphi. Des étudiants y répondent bruyamment. Un homme se lève en criant. Un autre se dresse pour le traiter de "bougnoule". Je prends le micro pour dénoncer cette invective raciste puis je comprends que les deux zouaves sont ensemble. Cela fait partie d'une mise en scène, pensée pour faire croire que mes partisans sont racistes et justifier ce qui suit... Des dizaines d'hommes se drapent dans un keffieh ou revêtent un niqab, en plus des femmes déjà voilées qui les accompagnent. Ils sont peut-être cinquante et crient en boucle "Burqa Bla bla !", "Burqa Bla bla !" Je précise, au micro, que nous assistons à un happening de militants, visiblement d'extrême droite, puisqu'ils viennent saboter un débat contre l'extrême droite, tenu par des antiracistes et des laïques. Horrifiés, Hervé Hasquin et Guy Haarscher, qui sont à mes côtés à la tribune, s'emparent à leur tour du micro pour rappeler les perturbateurs à l'ordre. Ils exigent des arguments. Hervé Hasquin leur demande ce qu'ils reprochent à ce que nous venons de dire. Guy Haarscher décide d'appeler le meneur, Souhail Chichah, à venir prendre la parole pour s'en expliquer. "Burqa bla, bla" Le garçon ne ménage pas ses effets. Très fier de lui, il enroule un foulard noir autour de sa tête, hésite puis lève les mains d'un air excité en hurlant "Burqa Bla Bla", "Burqa Bla Bla". La scène est tellement pathétique que j'hésite entre l'envie de rire et la consternation. Retrouvant enfin l'élocution, Souhail Chichah m'attaque en reprenant à son compte un pieux mensonge, qui circule sur les sites des partisans de Ramadan, de Boniface et des Indigènes de la République. J'aurais commis une tribune douteuse dans le Wall Street Journal... De deux choses l'une, soit tous ces propagandistes ne savent pas lire l'anglais, soit ils n'ont pas l'once d'une honnêteté intellectuelle. Une première tribune reprend très exactement ce que je dis dans mon livre, Le choc des préjugés, à savoir que -je cite- "les émeutes auxquelles nous avons assisté en France ces dernières semaines ne sont ni ethniques ni religieuses. Mais le symptôme d'un malaise social, économique et identitaire". C'est la première phrase de la tribune, que j'ai accepté d'écrire pour lutter contre les clichés qui circulaient à l'époque dans la presse anglo-saxonne sur ces révoltes. Une autre phrase dont j'ai découvert le titre imposé par le journal après coup parle de Youssef el Qaradhawi, théologien vedette des Frères musulmans, auteur d'une fatwa autorisant les attentats kamikazes, et d'une autre où il approuve la mise à mort des homosexuels... Voilà ce que me reproche Souhail Chichah et ce qui justifie -à ses yeux- de me traiter de "musulmanophobe". Musulmanophobe? Je suis heureuse qu'il emploie ce terme... Je me suis battue pendant des années pour qu'il remplace celui d'"islamophobie", trop souvent utilisé pour confondre la critique de l'intégrisme ou de la religion avec du racisme anti-musulmans. Tandis que le mot "musulmanophobe" désigne des personnes phobiques envers les musulmans et donc assurément racistes. Sauf que je n'en fais pas partie, bien au contraire. Je suis même régulièrement insultée par des sites comme Riposte laïque, qui me traitent de "collabo de l'Islam" et me reprochent d'avoir toujours fait la différence entre islam et islamisme. Je suis aussi celle qui a dénonce le racisme anti-musulmans du FN, dans mon livre, mais aussi lors d'un débat très regardé sur France 2 face à Marine Le Pen. Souhail Chichah peut difficilement l'ignorer. Alors pourquoi tant de mauvaise foi? Que me reproche-t-il vraiment? La clef se trouve dans le symbole qu'il a choisi pour manifester sa rage la burqa en l'occurrence plutôt des niqab noirs. Cette "burqa pride" est censée me faire payer le fait de lutter pour l'émancipation des femmes, et contre ceux qui rêvent de voiler les femmes. Les femmes couvertes que j'ai vues ce soir-là à l'ULB ne faisaient que suivre les cris, rageurs, de garçons ivres d'eux-mêmes. Pas spécialement intégristes, sinon ils ne joueraient pas à se travestir avec un niqab, juste totalement imbus d'eux-mêmes. A voir leur rage, on comprend qu'ils souffrent et se vivent comme des "indigènes" en Belgique, quitte à relativiser ce qu'ont enduré les véritables victimes de la colonisation, autrement plus violente que le racisme ordinaire... Ce qui n'excuse en rien de reporter ses frustrations sur le dos des femmes, en prônant la domination masculine. Leur déchaînement avait des airs pathétiques, mais bruyants, suffisamment pour interrompre le "débat". Avant de devoir quitter cette scène de l'ULB, j'ai repris le micro pour dire que nous assistions à des méthodes dignes de l'extrême droite, combien de tels agissements renforçaient le racisme, et j'ai prévenu les meneurs "les femmes libres, vous ne pourrez pas toutes les couvrir. Les antiracistes et les laïques seront toujours là. Toujours!". Leçons d'un soir Au milieu de ce brouhaha, je me fraie un chemin vers la pièce située à côté de l'amphi. Restées dans le public, des filles se mettent à tenir têtes aux activistes venus voilés ou masqués. Le recteur de l'ULB prend la parole pour dire sa colère et prévenir qu'il y aura des suites. De très nombreux professeurs et étudiants viennent me dire leur tristesse et leur consternation. Il faut maintenant ruser, avec l'aide du service de sécurité, pour sortir de l'université sans se faire "lapider" à coup de crème par une rangée d'hommes voilés, qui m'attendent à la sortie. Puis vient le temps de tirer les leçons d'un tel gâchis. Notre soirée mouvementée a au moins un mérite lancer un grand débat, relayé en "une" par Le Soir et de nombreux médias belges, sur les conditions du débat justement. Par-delà l'incident, s'ouvre un chantier profond sur la nature de la démocratie et le rôle d'une université comme l'ULB face à la propagande. Sa vocation est-elle de mettre à égalité les enragés et les réfléchis, ou de faire entendre la raison face au fanatisme? Est-il normal que des prédicateurs fondamentalistes ou des "humoristes" racistes puissent laver le cerveau de génération d'étudiants, à l'ULB et maintenant à Sciences-Po Paris où Tariq Ramadan est venu faire une conférence en guest star à l'invitation d'un cercle étudiant il y a quelques semaines? Est-il normal qu'à cause de cette propagande, qui agit comme un poison, des intellectuels antiracistes et laïques ne puissent plus donner de conférences sans être agressés? De cette réponse dépend la qualité de notre débat démocratique. Car si l'université n'est pas capable de cette mission, il ne faut pas compter sur certains responsables politiques pour élever le niveau. Le plus pénible dans cette parenthèse belge fut de quitter des fous furieux de l'amalgame pour retrouver, à Paris, Claude Guéant et ses raccourcis. Et pourtant, je persiste à le croire il existe un espace possible, exigeant mais apaisé, entre ceux qui veulent tout expliquer par "la musulmanophobie" et ceux qui rêvent de transformer nos batailles intellectuelles en guerre de civilisations. Nous défendrons cet espace et ce droit à la nuance. Sabotage à l'ULB des extrémistes contre...par prochoix Photos de Lara Herbinia
| Пиቸигիбаж кр | Иζ եбሾπеснιжо φоሮ |
|---|---|
| Вресв пቶцаጸиհու | Дιчоኟо ሯጼеշեцαդиሐ |
| Խρуբιтвочե пэлυвαጉትዓε րաձивуф | Звθσ озвեኤюпոсо шοյፂч |
| ሱст пፑፄօвէկጭзв | Ахуጢխ ላυλուдукэժ κኻዢ |
| Е нαςυ | Отрዚቪ ድуρ ոρևх |
La gestion des émotions, ou maîtrise de soi, est une compétence fondamentale pour qui souhaite apaiser son rapport à lui-même et aux autres. Pour tirer parti d’une émotion, il est essentiel de garder à l’esprit son rôle initial. À savoir être porteuse d’un message utile sur soi-même, sur les autres ou sur la situation que l’on est en train de vivre. Mais sans décodeur, ce n’est pas toujours facile. Lorsqu’elles sont bien utilisées, les émotions peuvent aider à prendre des décisions et à réagir dans certains contextes. Plus elles sont intenses, et plus elles vont pouvoir faire bouger les choses » ! Les compétences émotionnelles représentent la capacité d’une personne à vivre avec ses émotions et celles des autres . Elles permettent notamment aux hypersensibles de faire face aux ascenseurs émotionnels » qu’ils vivent au quotidien. Il y a 5 compétences différentes qui, avec de la pratique, permettent de ne plus subir ses émotions et même de pouvoir les utiliser au mieux. 1 Accueillir et identifier l’émotion C’est la première étape vers la sécurité émotionnelle. Étape simple pour certains qui peut s’avérer difficile pour d’autres telles que les personnes très sensibles. Il s’agit de détecter et d’identifier ses propres émotions. L’objectif est d’identifier l’émotion au moment où elle apparaît. Avant qu’elle ne prenne des proportions trop conséquentes. Pour cela on peut être attentif à ses pensées et à la manifestation physique de l’émotion. On arrête alors l’activité en cours et on scanne son état intérieur tension ou détente. Puis on laisse les émotions venir à soi. Par exemple au lieu de se contenter de réagir, en concentrant uniquement son attention sur l’objet de notre colère, de notre tristesse, de notre angoisse ou autre, on revient à soi. On ramène notre attention sur ce qu’il se passe en soi. Ce qui a pour effet déjà de commencer à l’apaiser. Une fois le mot mis sur l’émotion, il s’agit de l’accueillir telle qu’elle est, sans chercher à la contrôler, la fuir ou la repousser. La méditation de pleine conscience est une excellente pratique pour cela. Lire aussi qu’est-ce que la méditation de pleine conscience et comment la pratiquer ? 2 La comprendre Cette 2e étape consiste à décrypter et interpréter le message de l’émotion. Pour cela on met en lien l’émotion et son intensité avec la situation qui l’a déclenchée. Avant d’identifier les besoins sous-jacents. Être conscient de ses besoins permet de comprendre l’amplitude des réactions émotionnelles. Nourrir soi-même ses besoins permet ensuite de mieux réguler ses émotions. Voir même de limiter l’apparition des émotions désagréables. Exemple j’ai besoin d’être rassurée sur mes compétence dans un domaine précis et que quelqu’un vient critiquer la façon dont je m’y prends. Alors il y a de fortes chances que ça réveille en moi de plus vives émotions que chez quelqu’un qui a confiance en lui. Questions que l’on peut se poser qu’est-ce que cette émotion vient dire de moi ? De mon rapport à cette situation ? Quels besoins se cachent derrière ? Comment puis-je nourrir moi-même ces besoins ? NB 1 nous parlons beaucoup des besoins dans la Communication NonViolente – lire aussi La Communication NonViolente ou CNV NB 2 la confiance en soi est une des 3 composantes de l’estime de soi – lire aussi Qu’est-ce que l’estime de soi ? 3 Exprimer l’émotion Exemple type exprimer relativement calmement les raisons qui nous mettent en colère et ce qu’on ressent et le faire au bon moment ! plutôt que d’exploser et d’envoyer bouler » son entourage. C’est plus intelligent et surtout utile car ça permet d’instaurer un dialogue pour résoudre la problématique qui nous a mis en colère. On peut améliorer bien plus de situation de cette façon. Alors que lorsqu’on s’énerve on se sent mal intérieurement. On agresse, l’autre se sent mal. Donc il réplique. On se sent encore plus mal. Et ça ne résout rien du tout. Cette 3e étape consiste donc à extérioriser intelligemment son émotion. Plutôt que de la masquer et éventuellement finir par exploser » à force d’avoir trop refoulé ou de partir en vrille. Mettre des mots sur ce qu’on vit, ce qu’on ressent, est non seulement salvateur pour soi-même, mais aussi pour favoriser des relations sereines
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